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"Toujours aussi créatives, les équipes d'Ubisoft se sont une fois de plus surpassées avec FarCry Primal, afin de nous proposer un divertissement spectaculaire. Immerger à l'Age de Pierre, vous devrez évoluer et survivre dans un monde hostile, foisonnant d'animaux et de dangers"
Geek4Life
FarCry Primal

FPS incontournable de ce début d'année, "FarCry Primal » parvient à nous bluffer en repoussant les limites de la prestigieuse série d'Ubisoft. Cette fois, immergé à l'Age de Pierre, vous évoluez sous les traits d'un chasseur-cueilleur en guerre avec les tribus qui cherchent à prendre possession du même vaste territoire. A vous de confectionner vos armes et de composer avec les éléments, le tout dans un magnifique monde ouvert qui foisonne de détails. Une aventure hors du commun qui fera date dans le monde du jeu vidéo !

Disponible sur PlayStation4 et Xbox One depuis le 23 février 2016 et bientôt suivi (le 1er mars) de la version PC (Uplay), "FarCry Primal" conjugue habilement l'héritage des précédents opus tout en délaissant les décors d’hier dont celui des plages de sable fin et des cocotiers (virage amorcé en 2003 par CryTech), au profit d'une immersion spectaculaire à l'Ȃge de Pierre ! Testé à partir de la version PS4, “FarCry Primal” nous a immédiatement séduits. Imaginez… Ce cinquième opus démarre par une chasse au mammouth qui donne le LA... Vous incarnez Takkar. Immergé en vue subjectif en compagnie d'autres chasseurs-cueilleurs de la tribu des “Wenja”, vous devez évoluer furtivement dans la végétation luxuriante du vaste territoire d’Oros afin d'approcher l'imposant pachyderme si convoité pour nourrir votre clan. L'approche est délicate car, au moindre faux pas, la sanction est immédiate : l'imposant mammouth vous charge et vous n’avez plus qu’à relancer la dernière sauvegarde automatique. Heureusement, si vous suivez bien les consignes, vous parviendrez rapidement à mettre à terre l'animal, bientôt assailli par les lances des chasseurs qui vous accompagnent. La suite - que nous vous laissons découvrir - est tout aussi mémorable. Dès lors, à l'instar des précédents FarCry, vous retrouverez la possibilité de collecter divers éléments de matières premières (bois, ardoises, végétaux...) avec lesquels vous pourrez vous confectionner dans un premier temps un arc, des flèches et une massue. Le tout peut être enflammé afin de profiter de l'excellent moteur 3D capable de gérer la propagation du feu, à l'instar du second épisode. L'ambiance visuelle est indéniablement l'un des nombreux points forts du jeu d'Ubisoft. Le monde d'Oros (inspiré de l'Europe pour la convergence des peuples lors des migrations) offre un vaste monde ouvert sublimé par d'innombrables détails topographiques, ainsi qu'une parfaite gestion des ombres et des lumières dynamiques ainsi que de fines modélisations 3D des personnages, des animaux et de la végétation (plus vraie que nature).

Ainsi parlaient les hommes du Néolithique…

Afin d’offrir un dépaysement total, les développeurs d'Ubisoft ont poussé la conscience professionnelle jusqu'à faire appel à des chercheurs qui s’intéressent aux langages du Néolithique : Andrew Byrd et Brenna Reinhart Byrd. Intéressés par l’expérience, ces derniers ont mis leurs connaissances des origines des langues proto indo-européennes au service du jeu-vidéo. Il en ressort trois dialectes (pour les trois tribus présentes dans le jeu) et d’étonnants échanges entre les divers personnages. Pas moins de 40 000 mots plausibles qui donnent beaucoup de crédit au jeu et qui, on l’imagine, ont demandé un gros travail aux comédiens. Quant aux cultures en question qui s’affrontent pour la domination des terres d’Oros, il s’agit des Wenja (chasseurs-cueilleurs dont fait partie Takkar, notre héros), des Udam, des Homo sapiens archaïques proches de l'homme de Neandertal qui, venus du Nord, ont été contraints par l’ère glaciaire de recourir au cannibalisme et à la consanguinité. Très violents, ils sont bien décidés à échapper à l'extinction de leur espèce... Et enfin des “Izila” (les plus évolués) qui maîtrisent le feu, l’agriculture et des technologies très supérieures à celles des deux autres factions. Ce qui les poussent à en kidnapper les membres pour les réduire en esclavage ou les offrir en sacrifice....




Une fois en phase avec le maniement des commandes (aussi simples qu'intuitives), vous ressentirez un sentiment grisant de “liberté”. Sachant que ce nouveau FarCry nous offre un immense territoire à explorer constitué de divers paysages, dont une forêt tempérée (l'habitat des Wenja) identifiable par ses cèdres géants et la présence de nombreux animaux sauvage, la taïga marécageuse (des Izila), la toundra ou encore le “Glacier” (territoire des Udam). Pour enfoncer les clou, les équipes d'Ubisoft Montréal, Toronto et Shanghai ont passé des milliers d'heures à reconstituer la faune et la flore de l'époque ! Attendez-vous à voir à l'écran pas moins de 50 espèces d’animaux. Le rendu visuel est si impressionnant que même les plantes sublimées par les effets d'ombres et de lumières dynamiques (impactées par la météo elle aussi dynamique) ne manquent pas de nous estomaquer. Il est donc jubilatoire d'évoluer dans cet univers en 3D où l'on croise aussi bien des chèvres que des meutes de loups, des ours et des tigres « dents de sabre ». A ce propos les cinématiques ont bénéficié d'un grand soin et n'ont rien à envier à une superproduction hollywoodienne. Important pour les plus jeunes :la mention “PEGI 18+” n'est pas à prendre à la légère. Car la violence et l'hémoglobine sont très présentes dans cet épisode. Nous pensons notamment aux corps décapitéx que l'on découvre en tout début de partie.

Un gameplay réellement envoûtant

L'univers et la réalisation audiovisuels sont convaincants, mais que vaut le gameplay de ce nouveau FarCry ? C'est la question que nous nous posions en découvrant les premières vidéos savamment distillées par l'éditeur... Manette en main, le premier contact confirme une orientation “arcade” bienvenue tout en limitant intelligemment l'ATH afin que l'immersion opère. En effet, même sans supprimer les informations clés à l'écran, la lisibilité domine. Le maniement de Takkar est classique avec la possibilité d'évoluer, de se baisser, courir, sauter, escalader certaines parois... et de confectionner de l'équipement avec les matières premières collectées. En plus de l'arsenal de l'époque (massues, arcs, lances et autres armes de jet), l'équipe d'Ubisoft a intégré des interactions avec les animaux. A l’exemple du dressage des loups qui a commencé vers - 12 000 av. J.-C. Ou à l’occasion de cette séquence en compagnie d’un chamane qui vous invite à un voyage ésotérique à l’aide d'une boisson constituée notamment de sang. Peu ragoutant, ce breuvage vous plonge en transe et vous voilà entouré d'animaux dont cette chouette qui vous sert de “guide”. Une fois que vous aurez repris conscience (l'effet de la drogue étant dissipé), il vous suffira d'appuyer sur la flèche “haut” de la manette » pour demander l'aide de l'oiseau. Dès lors, la caméra se placera au niveau de l'animal afin d'avoir une vue aérienne de la zone et même de placer des marqueurs à la façon d’un “drone”. Dans le même esprit, la suite de l'aventure vous conduira à disposer d’un mammouth en guise de monture. L’objectif premier étant le “fun” et non la “crédibilité à tout prix”. De fait, vous pourrez apprivoiser la plupart des animaux afin d'en faire vos alliés lors des phases de combat. Intéressant également : chaque animal dispose de capacités spécifiques (comme le loup qui grogne pour donner l'alerte). Il y aurait encore beaucoup à écrire sur ce nouvel opus, mais mieux vaut ne pas éventer la progression de ce FarCry Primal uniquement jouable en solo. Pour l’heure, en effet, aucun mode multijoueur n'est prévu. Malgré ce choix (louable vu le résultat), attendez-vous à passer des heures à chasser, explorer et combattre les tribus rivales. Des DLC devraient certainement renforcer encore la longévité du jeu. Enfin, notez aussi qu'avec “l'édition spéciale”, commercialisée au lancement, vous bénéficiez des missions bonus “Légende du Mammouth”. Autant écrire que si vous avez aimé les précédents FarCry ou si vous rechercher une immersion originale en “monde ouvert”, cet épisode est sans conteste une valeur sûre !

Geek4Life
Graphismes : 17/20

Clé de voûte de la saga, la réalisation visuelle se devait d'être spectaculaire. Rassurez-vous le pari est gagné pour Ubisoft ! La modélisation et les animations 3D des personnages et des animaux ainsi que de somptueux environnements nous assurent une immersion totale et saisissante en - 10 000 avant J.-C. Malgré un soin technique et artistique évidents, ce nouvel épisode de la prestigieuse franchise FarCry ne parvient cependant pas à nous déboiter la mâchoire. Certes, les décors sont très beaux et foisonnent de détails - avec une habile associations d’éléments 2D et 3D -, toutefois, sur cette génération de console, nous évoluons dans un monde ouvert comparable à celui de FarCry 4. C’est donc plaisant, mais n'espérez pas repousser les limites de la PS4 ou de la Xbox One.

Gameplay & prise en main : 17/20

Les développeurs ont su reprendre les éléments de gameplay des épisodes contemporains et y insuffler une bonne dose de nouveautés avec, notamment, les interactions avec les animaux. Simple à prendre en main, FarCry Primal nous donne un sentiment de liberté grisant et le plaisir d'explorer un vaste monde ouvert. Si vous avez aimé les plages de sable fin et les cocotiers des premiers épisodes, vous ne regretterez pas d'investir dans cette déclinaison "Age de Pierre".

Musique et bruitages : 19/20

Quelle folie cette bande-son ! Aidées par des chercheurs spécialisés dans le langage primitif – lesquels ont recréé pour le jeu trois langues "réalistes" -, les équipes d’Ubisoft portent la crédibilité sonore à son paroxysme. Outre cela, les bruitages et cris des animaux ne vous laissent pas de marbre... Attendez-vous à plonger corps et âme dans cette incroyable aventure vidéoludique. Un pur chef-d’œuvre.

Durée de vie : 18/20

Uniquement jouable en solo, FarCry Primal pourrait être décevant au niveau de sa durée de vie. Rassurez-vous ! Ubisoft nous a concocté un dépaysement total à grand renfort de quêtes et de rebondissements, afin de nous assurer des dizaines d’heures de jeu. Certes, explorer les terres d'Oros en coopération aurait été plaisant mais, en l'état, il y a déjà de quoi faire. Notez qu'il y aura certainement des DLC pour prolonger l'expérience. Nul doute que l'on y reviendra une fois le jeu terminé une première fois...

Note pour ce test : 18/20

Toujours aussi créatives, les équipes d'Ubisoft se sont une fois de plus surpassées avec FarCry Primal, afin de nous proposer un divertissement spectaculaire. Immerger à l'Age de Pierre, vous devrez évoluer et survivre dans un monde hostile, foisonnant d'animaux et de dangers sous les traits d'un chasseur-cueilleur. Doté d'une réalisation audiovisuelle impressionnante, avec des graphismes HD qui foisonnent de détails et plus de 40 000 mots traduits ou forgés par des spécialistes du langage pour créer trois dialectes, l'immersion est totale. Un chef-d'œuvre à ne pas manquer si vous aimez les FPS et tout spécialement la préhistoire.











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