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"Homefront : The Revolution bénéficie d'un background original et de bonnes initiatives (monde ouvert, customisation des armes, recrutement de soldats...), le tout soutenu par le CryEngine qui permet des graphismes HD impressionnants. Reste que tout n'est pas irréprochable. Le gameplay se révèle assez vite répétitif et dirigiste."
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Homefront : The Revolution

Sorti en 2011, "Homefront" (premier du nom) nous avait laissé un goût amer, en raison de sa piètre qualité technique, couplée à un manque d'intérêt flagrant... Après la disparition de l'éditeur THQ, c'est aujourd'hui Deep Silver et Dambuster Studios qui reprennent le flambeau pour nous offrir une suite boostée grâce au CryEngine (le moteur 3D de Crysis). Retour gagnant ou nouvelle déception ?

En attendant de nous immerger en fin d'année au cœur des champs de batailles de la première Guerre mondiale avec "Battlefield 1” (EA / Dice) ou dans l'univers futuriste de "Call of Duty Infinite Warfare" (Activision), Deep Silver nous invite dès à prendre les armes avec "Homefront : The Revolution", son nouveau FPS en monde ouvert. Exit l'équipe de Kaos Studio. C’est, cette fois, en interne - via Dambuster Studios -, que le projet a été développé. Outre ce changement, cette seconde mouture brille par l'utilisation du CryEngine, le fameux moteur 3D qui a contribué au succès du premier "FarCry" (Crytek) et de la série "Crysis" (EA). Plongé dans un monde en guerre où les Nord-Coréens ont profité d'une déstabilisation géopolitique pour s'offrir les Etats-Unis, vous devez maintenant conduire la Résistance dans la banlieue de Philadelphie, en proie à des guérillas urbaines. La situation n'est pas franchement bien engagée... L'ennemi (l'APC) est partout avec ses soldats et ses drones. Le rapport de force est totalement déséquilibré car les Nord Coréens sont en tout point supérieurs aux résistants avec, en plus d'un équipement technologique ultramoderne, (provenant de leur société APEX), de redoutables blindés et même du soutien aérien pour tenir les États-Unis d'une main de fer. Membre actif de la rébellion, vous débutez l'aventure avec des flingues “made in America”, sans commune mesure avec ceux de l’adversaire. Pour ne rien arranger, une reconnaissance biométrique sécurise leurs armes… Pour la petite histoire, dans ce monde alternatif, les américains ont acheté aux Nord- Coréens leurs armements, mais ces derniers les ont massivement désactivés avant d'envahir les États-Unis. Le sachant, la seule façon pour contrer l'envahisseur est de dépoussiérer les anciennes armes américaines et de les customiser. Fusils à pompe, fusils automatiques, Uzis, arbalètes... Chacun y trouvera son bonheur ! D’autant plus que toutes les armes de base bénéficient de plusieurs configurations. Ajouter une lunette ou un silencieux est un jeu d'enfant. Heureusement, de plus en plus de citoyens adhérent à la cause et - peu à peu - la rébellion dans les rues de la ville prend des allures de révolution. C'est avec ce pitch plutôt bienvenu que nous découvrons ce nouveau FPS.

De bonnes idées, mais pas que...

Simultanément disponible depuis le 20 mai 2016 sur PC, PS4 et Xbox One, “Homefront : The Revolution” est le FPS du moment au côté de DOOM (id Software). Mais le résultat est-il probant ? Arme à la main, vous allez apprendre l'art de la guérilla urbaine. Pour cela, il vous faut évoluer furtivement grâce aux techniques d'infiltration et de camouflage, mais aussi mettre en place des embuscades ou encore devenir un pro du sabotage. L'action est rythmée et la prise en main intuitive. Il est notamment appréciable de pouvoir ajouter des silencieux ou des lunettes, se déplacer en moto ou encore de pirater certains dispositifs et même de recruter des combattants pour vous prêter main forte ! Précisons que Philadelphie est segmentée en 3 zones distinctes. La “rouge” est le lieu le plus dangereux. C'est là où la résistance a établi sa base. Dans ce secteur, les affrontements sont les plus violents. Les snipers sont nombreux dans les ruines et chaque sortie est une prise de risque. La “zone orange” est très peuplée et anxiogène. L'armée ennemie y attise la peur... c'est le lieu à privilégier pour libérer les prisonniers, capturer les postes d’observation des Nord-Coréens ou limiter leur propagande. La “zone verte” est une véritable forteresse. Là sont regroupées les cibles prioritaires de l'APC. Naturellement, les soldats sont armés jusqu'aux dents. Évoluer sur place ne sera pas évident. Pour ce qui concerne la réalisation, que vaut cette suite sachant que le premier volet était une franche déception ? En testant la version PS4, nous avons immédiatement été surpris par les ralentissements et les nombreux problèmes techniques. Autant dire que le début du test s'annonçait mal. Contacté à ce sujet, l'éditeur Deep Silver nous a annoncé la sortie imminente d'un patch correctif. S'il n'est pas rare au lancement d'un jeu vidéo qu'il soit truffé de bugs (on pense en particulier à “Assassins's Creed : Unity” d'Ubisoft), “Homefront : The Revolution” est particulièrement impacté. Nous ferons donc confiance à Deep Silver pour endiguer ce manque d’optimisation. Pour le reste, le CryEngine assure un rendu graphique plutôt réussi, avec d’impressionnantes modélisations faciales et nombre de décors dévastés par la guerre (bâtiments éventrés, passages souterrains...). L'immersion opère d'autant plus que l'introduction est bien amenée avec la capture de notre héros. Si le scénario est un peu cliché (nous vous laissons le soin de le découvrir), le background est indéniablement un point fort du jeu, tout comme le fait d'évoluer en monde ouvert (façon “Fallout”) ou de customiser à tout moment l'armement. A l'inverse, les textures ne sont clairement pas toutes en haute définition... A l’exemple des commodes en bois qu’il faut fouiller et qui sont tout bonnement hideuses avec leurs fermoirs modélisés et texturés dignes de la PS2 ! C'est tout bonnement le grand écart entre certains rendus HD somptueux avec d'excellents effets d'ombres et de lumières dynamiques (merci le CryEngine) et des textures datées d'une autre époque... Bref, Deep Silver aura du mal à convaincre les joueurs qui ne jurent que par les productions "AAA" aux graphismes photo-réalistes. Outre le rendu visuel, “Homefront : The Revolution” bénéficie d'une localisation VF correcte, bien que certaines dialogues sonnent “série-B”.

Arcade et dirigiste

Manette en main, le soft se révèle assez classique dans sa construction avec une progression scriptée et une succession d'objectifs imposés. A ce propos, lors des missions, il arrive de voir apparaitre comme dans la série “Battlefield” (Dice / Ea) un compte-à-rebours qui oblige à revenir dans la zone d'opération. Idem, concernant les icônes qui indiquent où sont les planques, les lieux de commerces, etc. Cela fait très “arcade” ! Dans les faits, le début du jeu est plutôt prenant, mais une fois l'effet de surprise passé, les mécanismes de jeu sont rapidement éculés et répétitifs. Notez qu'il est sympathique de pouvoir aussi en profiter en coopération, via le mode “Résistance”. Celui-ci permet de prolonger la durée de vie avec des scénarios spécifiques. Espérons un résultat correct quand le patch correctif sera sorti, mais “Homefront : The Revolution” reste un FPS de seconde zone, face aux blockbusters (Battlefield / Call of Duty / Doom). Néanmoins, son background et l'utilisation du CryEngine pourra plaire aux joueurs peu exigeants ou en quête d'originalité.

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Graphismes : 13/20

Gageons que les importants ralentissements du jeu vont être corrigés par le patch promis par Deep Silver, “Homefront : The Revolution” offre un rendu visuel acceptable grâce au CryEngine. Il n’empêche : il restera que tout n'est pas irréprochable. Nous pensons, notamment, à certaines textures en basse définition ou à des modélisations d'objets ratés. Reste que, dans l'ensemble, l'immersion opère. Notamment grâce aux rendus des visages, à d'impressionnants jeux d'ombres et de lumières et à une majorité de textures HD. L'univers visuel et le background contribuent à nous plonger dans cette “révolution”. Pour l’heure, en l'absence de patch, nous pouvons facilement retirer 4 points, tant le jeu saccade. Il est donc urgent que l'éditeur le corrige !

Gameplay & prise en main : 12/20

Avec ses missions en monde ouvert, la customisation des armes, ses trois zones d'action et la présence de motos pour se déplacer, “Homefront : The Revolution” s'annonçait prometteur. Dans les faits, l'expérience est dirigiste et vite répétitive. Sans être mauvais, le FPS de Deep Silver manque de peps pour réellement captiver. Il y a de bonnes idées, mais avec pareil background on pouvait s'attendre à un gameplay plus riche. Une fois les bugs techniques corrigés, le jeu méritera le détour uniquement si vous cherchez un peu d'originalité, sachant que nous sommes loin du niveau d'un blockbuster. Dommage !

Musique et bruitages : 15/20

Nous avons plaisir à évoluer dans cet univers en français, avec une localisation VF intégrale. Le jeu des comédiens est correct, même si certains passages connotent un peu série B. Les bruitages et les musiques sont en phase avec l'univers.

Durée de vie : 13/20

Uniquement jouable en solo ou en mode coopération, “Homefront : The Revolution” ne rivalise pas avec les FPS multijoueurs du moment, tels “Battlefield 4”, “Call of Duty : Black Ops III” ou “Doom". Un tel choix impacte la durée de vie. En l'état, une fois terminé et après quelques parties en coopération, il est difficile d'y revenir. D’autant que le côté dirigiste et répétitif de la campagne risque de rebuter certains joueurs.

Note pour ce test : 13/20

Cette note intègre l'arrivée du patch correctif qui doit endiguer les problèmes de ralentissements et les “freezes” constatés lors de notre test sur PS4. Outre cela, “Homefront : The Revolution” bénéficie d'un background original et de bonnes initiatives (monde ouvert, customisation des armes, recrutement de soldats...), le tout soutenu par le CryEngine qui permet des graphismes HD impressionnants. Reste que tout n'est pas irréprochable. Le gameplay se révèle assez vite répétitif et dirigiste. Cette seconde mouture est donc meilleure que son prédécesseur sous pavillon THQ (2011), mais ne rivalise nullement avec les blockbusters du genre. Dommage, car le soft avait un réel potentiel. Nous le recommandons - une fois patché – à tous les fans de FPS modernes en quête d'originalité.

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