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"Ce nouveau « Stronghold : Legends » ravivera peut-être la flamme des nostalgiques, mais il laissera les autres de marbre tant l’expérience a mal vieilli. Pourtant, ce n’est pas le contenu qui manque ! Mais le gameplay est tout simplement dépassé. "
Geek4Life
Stronghold Legends:
Edition Steam

Stronghold Legends revient sur le devant de la scène après 10 ans d’absence. Forte de graphismes améliorés, de campagnes bonus et de cartes exclusives, cette version Steam fait revivre la légende d’un des classiques du STR. Mais a-t-elle les atouts nécessaires pour lui redonner un souffle nouveau et combler les fans de la première heure comme les néophytes ?

Sorti en 2001, le premier opus de la saga de Firefly Studios, Stronghold, prenait lieu dans une époque médiévale réaliste et se focalisait sur l’essor de sa population et la construction détaillée d’un château fort. Avec la déclinaison « Legend » parue en 2006, la saga quitte le Moyen-âge historique pour s’aventurer dans les contrées mythiques des légendes arthuriennes et fait la part belle aux créatures magiques et à la sorcellerie. De plus, le titre se tourne davantage vers l’action que ses prédécesseurs, mettant l’accent sur les combats, même s’il est toujours question de gérer la population et de développer une solide forteresse capable de résister à tous les assauts. Le titre s’articule autour de 3 campagnes pour un total de 24 missions. La première est dédiée au Roi Arthur et à ses chevaliers de la Table Ronde, la deuxième met à l’honneur le féroce Siegfried, tandis que la troisième vous place du côté des forces du mal en vous faisant incarner Vlad l'Empaleur en personne. Vous retrouvez ces 3 alignements (le Bien, le Mal et la Glace) dans le mode escarmouche, chacun d’eux offrant des variations en termes de troupes, de bâtiments et de ressources. Les unités mythiques changent également d’un camp à l’autre. Le Bien peut compter sur les chevaliers de la Table Ronde, chacun d’eux possédant un pouvoir différent. Le Mal a accès aux sorciers, aux loups-garous et aux démons. Enfin, l’orientation Glace permet de recruter des géants, des magiciennes des glaces, des nains, et des ours polaires. Mais avant de pouvoir déployer de telles unités vous devez d’abord développer votre royaume. En effet, il vous faut accroître votre population afin d’exploiter plus facilement les ressources à proximité, tout en nourrissant votre main d’œuvre et en vous assurant de son bien être. Car en plus de consommer de la nourriture, vos sujets sont sensibles à certaines de vos décisions, ce qui les poussent à rester dans votre royaume, ou au contraire à le déserter. Ainsi, doubler leur ration, varier leur régime alimentaire, leur donner accès à une église ou encore baisser les impôts, les rend heureux. Mais comme il vous faut de l’or pour construire certaines structures et recruter certaines unités, vous devez le plus souvent taxer vos sujets et donc augmenter leur contentement via d’autres leviers. Le plus facile reste de diversifier leur nourriture (pomme, fromage, poulet, pain) et de s’assurer qu’ils peuvent profiter d’une double ration. En plus de gérer votre or et le bonheur de vos serfs, il vous faut aussi accumuler du Prestige afin de recruter les unités les plus puissantes. Vous en gagnerez grâce à l’église mais surtout en construisant la cuisine seigneuriale. Laquelle vous permet d’accéder à un autre type de nourriture (porcs, légumes, anguilles et vignes) et d’organiser des banquets qui feront grimper votre renommée.

Une légende usée par le temps

Comme pour la série Anno, Stronghol Legends s’appuie sur un système de chaîne de production. Ainsi, pour faire du pain, vous devrez avoir des champs de blé, afin que votre moulin fasse de la farine qu’il livrera ensuite à la boulangerie, qui fournira finalement du pain. Idem pour vos troupes. Si vous souhaiter recruter un chevalier, il vous reviendra d’abord d’exploiter du fer. Ce fer sera utilisé par un forgeron pour faire une épée qu’il déposera dans l’armurerie. Lorsque vous formerez un chevalier, un serf passera d’abord à l’armurerie pour prendre une épée, puis s’entrainera dans la caserne pour finalement être prêt au combat. Le titre profite d’un didacticiel assez complet sur la gestion de notre royaume, mais n’aborde hélas pas les constructions avancées ni les combats. Ce qui est assez regrettable puisque le gros point fort de la série des Stronghold reste l’élaboration minutieuse de votre château, avec bon nombre d’options à portée de clic : remparts aux multiples épaisseurs pour pouvoir accueillir de nombreux archers, tours de garde, douves, ponts levis, mâchicoulis, etc. De même, l’aspect combat étant prépondérant dans cette version « Legends », il aurait été de bon ton de l’expliquer davantage. Car, finalement, toute la partie gestion ne sert qu’à lever une armée digne de ce nom. Bien utiliser les chevaliers, les catapultes, les arbalétriers, les échelles de sièges et les unités spéciales se révèle donc crucial. Pour conclure, le titre se révèle bien trop archaïque sur de nombreux points : les graphismes dépassé, l’IA qui est complètement aux fraises et certaines mécaniques de jeu horripilantes. Par exemple, préparez vous à souffrir si un chevalier, ou votre héros, perd sa monture et se retrouve à devoir crapahuter à pied sur le champ de bataille. En effet, leur lenteur de déplacement devient alors d’un ridicule affligeant, ce qui les rend totalement inutiles. On retrouve également ce problème de gameplay trop daté dans les campagnes, qui se révèlent lentes, laborieuses, et percluses de mécaniques mal pensées au vu des standards actuels. L’impression de déjà vu n’aide pas non plus à s’investir et la lassitude gagne vite, malgré le plaisir de pouvoir, pour une fois, incarner les méchants grâce à la campagne de Vlad l'Empaleur.

Jean-Marc Pichot
Graphismes : 11/20

Même si les graphismes on été quelque peu améliorés ils restent bien loin des canons actuels. L’ensemble n’est pas très réjouissant mais suffit globalement à profiter de l’expérience dès lors l’on n’est pas trop difficile.

Gameplay & prise en main : 13/20

Stronghold : Legends peut compter sur un gameplay solide et assez riche. Le titre profite de nombreux bâtiments et aménagements de château, ainsi que d’un bon paquet d’unités pour guerroyer. Les 3 alignements offrent aussi des approchent différentes. Dommage que toutes ces bonne idées soient gâchées par des mécaniques de jeu trop datées et une IA comateuse.

Musique et bruitages : 15/20

Les musiques sont de très bonnes factures, mais pas toujours adaptées à la situation. Entendre une musique champêtre lors d’une attaque ayant tendance à casser l’immersion. Au moins, le registre est varié et le titre profite d’un doublage français plutôt réussi.

Durée de vie : 16/20

Avec 24 missions et du nouveau contenu exclusif, ce nouveau volet à de quoi vous retenir devant votre écran un bon bout de temps, si vous accrochez au concept. Le multijoueur a également été revu pour l’occasion afin de profiter pleinement des créations de la communauté.

Note pour ce test : 13/20

Ce nouveau « Stronghold : Legends » ravivera peut-être la flamme des nostalgiques, mais il laissera les autres de marbre tant l’expérience a mal vieilli. Pourtant, ce n’est pas le contenu qui manque ! Mais le gameplay est tout simplement dépassé. Perclus de mécaniques démodées, le titre a bien du mal à convaincre, surtout au vu de la concurrence.

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