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"Clairement, le jeu ne conviendra pas à tout le monde. Si vous aimez l’univers de Warhammer 40 k et que vous recherchez un 4X facile à prendre en main et orienté baston, alors « Gladius Relics of War » est fait pour vous. "
Geek4Life
Warhammer 40.000:
Gladius Relics of War

Warhammer 40.000 aura été décliné à toutes les sauces ! Après la stratégie, l’action et le Hack&Slash, la licence de Games Workshop se frotte au 4X avec une approche résolument tournée vers la guerre. Mais face à des pointures du genre, tel que Civilization ou Endless Space, Gladius Relics of War parvient-il à tirer son épingle du jeu ?

C’est bien connu, dans l’univers de Warhammer 40.000, il n’y a que la guerre. Visiblement, les développeurs de Proxy Games ont pris cet adage au pied de la lettre, car « Gladius Relics of War » se focalise uniquement sur l’aspect militaire, là où les 4X « classiques » offrent un volet économique, politique, culturel, voire religieux. Vous aurez bien à construire des villes, les faire évoluer et récolter des ressources, mais tout cela se résume au strict minimum. Vous ne trouverez d’ailleurs aucune ressource de luxe ou stratégique. Le jeu se concentre sur 6 ressources de base : la Nourriture, le Minerai et la Réquisition (afin de produire vos unités), l’Energie (pour construire des véhicules et des bâtiments), la Recherche (afin de débloquer de nouvelles technologies), et enfin l’Influence qui vous servira à étendre vos villes, déclencher des capacités spéciales, recruter des héros et leur acheter des objets. Les factions présentes, à savoir Space Marines, Garde Impériale, Orks et Nécron, n’utilisent pas les mêmes ressources. Par exemple, les Nécrons n’ont que faire de la Nourriture et les Orks ne se servent pas de la Réquisition. Leur expansion diffère aussi légèrement. Là où la Garde Impériale et les Orks peuvent construire autant de villes qu’ils le souhaitent, n’importe où sur la carte, les Nécrons doivent bâtir les leurs sur des emplacements spécifiques : les Tombeaux Nécroniques. Quant aux Space Marines, ils ne disposent que d’une seule et unique ville, mais peuvent larguer depuis l’orbite des avant-postes capables de récolter des ressources. Agrandir vos villes en achetant de nouvelles cases à proximité vous permettra de construire de nouveaux bâtiments, généralement trois pas case. La capacité de production de vos infrastructures sera directement influencée par la case sur laquelle vous les avez posées. Par exemple, il ne servira à rien de construire un bâtiment produisant de la nourriture sur une case de Désert, puisqu’il subira une pénalité de - 20%. En revanche, il sera intéressant d’y bâtir un générateur d’énergie puisqu’il gagnera 20% de production supplémentaire. Chaque bâtiment nécessite 1 point de population pour fonctionner. Rapidement, vous devrez agrandir vos villes avec des campements afin d’accueillir plus de population. Or, plus une ville est peuplée, plus elle perd en Loyauté. Une Loyauté positive vous accordera des bonus en production et inversement. Il sera donc important de veiller à ce que vos villes restent loyales en construisant des installations prévues à cet effet. Au final, on se retrouve avec un triptyque assez simple : agrandir ses villes, construire plus de bâtiments, améliorer la Loyauté afin de continuer à grandir. La boucle est bouclée. Ces mécaniques simples et bien huilées permettent de se focaliser sur l’essentiel du jeu : la guerre, mais elles sembleront bien pauvres aux amoureux de 4X « classique ».

Gladius, ton univers impitoyable !

« Gladius Relics of War » propose deux conditions de victoire : la victoire militaire et la victoire de quête. Bien évidemment, la première consistera à éradiquer tous vos ennemis, tandis que la seconde vous demandera de suivre une série d’objectifs afin d’accomplir la quête propre à votre faction. Si cette dernière pimente la partie, il est regrettable qu’elle ne s’inspire pas des nouveaux standards pour gagner en intérêt. En effet, là où « Civilization 6 » et « Endless Space 2 » offrent plusieurs choix à chaque mission afin de varier les objectifs et les récompenses, Gladius Relics of War vous impose une seule et unique marche à suivre. Ce qui peut d’ailleurs s’avérer gênant lorsque vous déclenchez sans le savoir une mission vous demandant danéantir des unités hostiles alors que vous êtes déjà en pleine guerre avec une autre faction. Si le titre de Proxy Games pèche par ses conditions de victoire limitées et sa gestion simpliste, il se rattrape sur l’aspect militaire et sur son challenge. Gladius Prime est une planète vraiment hostile. La carte est truffée de créatures menaçantes, dont certaines s’avèrent redoutables en début de partie, à l’image de l’Esclavagiste, un poulpe planant au dessus du sol et capable de prendre le contrôle de vos unités. Vous devrez donc lever une armée digne de ce nom afin d’explorer cet environnement impitoyable. Car il est crucial de rapidement parcourir la carte afin de s’approprier un maximum de lieux stratégiques. Ils vous octroieront divers avantages ou vous permettront d’acheter des objets pour vos héros. Par exemple, le bassin de fermentation accorde un bonus en Nourriture, en Réquisition ou en Influence en fonction de votre faction, ainsi qu’une croissance accrue pour vos villes. De leur côté, les champs de Récafs augmenteront votre niveau de Loyauté. Plus important encore, vous pourrez activer des artefacts disséminés sur la carte pour gagner de nombreux atouts tactiques (meilleure visibilité pour vos unités, bonus de soin à chaque tour, dégâts supplémentaires, etc.). Sachant que la faune locale peut récupérer les lieux et les artefacts, vous aurez tout intérêt à les sécuriser. Heureusement, vous disposerez de nombreuses unités et de trois types de héros par faction pour imposer votre domination sur Gladius Prime. Les unités se répartissent en trois classes (infanterie / véhicules / aviation) et se divisent en deux catégories (lourde / légère). Il vous faudra maîtriser la composition de votre armée pour faire face à toutes les situations. Chaque unité étant avantagée face à un type d’adversaire, mais vulnérable face à un autre. Les unités emblématiques de Warhammer 40k sont, bien sûr, de la partie ! Basilisk, Leman Russ, Baneblade, Technoprêtres, Boitkitu, Mekano, Meganobz, Araignée Canoptek, Destroyer, Monolith, Land Speeder, Terminator, Apothicaire… il manque, hélas, le Land Raider pour que le tableau soit vraiment complet.



Quant aux héros, ils disposent tous de quatre pouvoirs spécifiques, aussi bien actifs que passifs. Le Warboss Ork peut, par exemple, augmenter sa puissance d’attaque au corps à corps de manière permanente, tandis que le Capitaine Space Marine dispose d’une frappe orbitale, ou que le Seigneur Necron peut booster sa défense et celle des unités adjacentes pendant un tour. À chaque niveau gagné, vous aurez le choix entre augmenter la puissance d’un pouvoir déjà acquis ou en débloquer un nouveau. En combinant ces héros avec les nombreux équipements disponibles, vous obtiendrez de véritables machines à tuer ! Grosso modo, on peut classer les héros en trois catégories : attaque, soutien et psyker. Les équipes de Proxy Games ont bien respecté l’esprit de chaque faction. La Garde Impériale peut compter sur de nombreuses d'unités d’infanterie, faibles mais peu coûteuses, soutenu par des blindés redoutables. Elle dispose également de différents Décrets, à activer avec des points d’Influence, afin d’améliorer la production d'une ville pendant quelques tours. Les Orks s’avèrent redoutables au corps à corps et très mobiles, mais un peu fragiles au début. Heureusement, ils peuvent renforcer leurs armures plus tard dans la partie grâce à une technologie. Les champignons orkoïdes fournissent également une bonne quantité de nourriture, ainsi qu’un bonus de soin. Enfin, en tant que pillards, les Orks reçoivent un peu de ressources à chaque fois qu’ils tuent une unité ou détruisent un bâtiment. Les Nécrons produisent des unités chères, mais solides, qui peuvent en plus se régénérer. Ils combinent des unités d’infanterie, lentes mais très efficaces, à de nombreux véhicules antigravité , afin de surprendre l’ennemi ou achever les fuyards. Dernier atout, leurs points d’Influence leur servent à activer des capacités spéciales, comme la téléportation vers une ville. Les Space Marines utilisent aussi l’Influence pour déclencher divers aptitudes spéciales. Les guerriers de l’Empereur ont, en effet, recours à de nombreuses tactiques militaires pour améliorer un type d'unité pendant plusieurs tours. Ils peuvent également effectuer des scans orbitaux et des bombardements orbitaux grâce à l’Influence. Comme les Nécrons, les Space Marines profitent d’unités fortes mais chères. Au final, le jeu se révèle très prenant mais manque de factions pour captiver sur le long terme, ce qui le cantonne à des parties occasionnelles une fois la phase de découverte terminée. « Warhammer 40.000 : Gladius Relics of War » ne propose pas de campagne mais des affrontements en solo ou en multi en ligne. La réalisation

Jean-Marc Pichot
Graphismes : 13/20

de « Gladius Relics of War » souffle le chaud et le froid. Si les décors s’en sortent bien, les unités alternent entre le bon et le médiocre. On regrette également que les différentes factions ne profitent pas d’une interface personnalisée avec quelques décorations pour nous immerger encore davantage. Ainsi il aurait été de bon ton d’ajouter, par exemple, un aigle impérial pour les Space Marines, ou une rangée de crânes pour les Orks.

Gameplay & prise en main : 15/20

Assez facile à prendre en main, le jeu offre pas mal de possibilités grâce à ses nombreuses unités, mais il est regrettable qu’il délaisse complètement l’aspect diplomatique, économique et culturel. On regrette également un certain manque d’ergonomie et quelques bugs, mais rien de bien méchant. Au final, ce qui manque vraiment ce sont davantage de races emblématiques de l’univers de Warhammer 40.000, comme les Eldar, le Chaos, les Tyranides ou les Tau.

Musique et bruitages : 15/20

Niveau bande son, « Gladius Relics of War » s’en sort bien grâce à des musiques très réussies et des bruitages ad hoc. Dommage qu’aucun doublage ne vienne dynamiser les parties. Rien de tel que d’entendre le hurlement d’un Ork ou les ordres secs d’un Commissaire pour nous mettre dans l’ambiance.

Durée de vie : 14/20

Avec seulement quatre races et une orientation exclusivement tournée vers la guerre, on finit assez vite par tourner en rond. Ainsi, on réservera Gladius à des parties occasionnelles, ce qui lui convient parfaitement grâce à son rythme soutenu et ses parties bien plus courtes que celles des 4X traditionnels.

Note pour ce test : 14/20

Clairement, le jeu ne conviendra pas à tout le monde. Si vous aimez l’univers de Warhammer 40 k et que vous recherchez un 4X facile à prendre en main et orienté baston, alors « Gladius Relics of War » est fait pour vous. En revanche, passez votre chemin si vous désirez retrouver la complexité des ténors du genre, ici pas de diplomatie, de commerce ou culture, mais uniquement la guerre.

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