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"Rares sont les jeux à atteindre un tel niveau d'excellence et d'originalité (...) le nouveau jeu de Quantic Dream offre un rendu visuel spectaculaire qui flirte comme jamais avec le photoréalisme. (...) Detroit : Become Human par son gameplay accessible (même aux néophytes) et place l'émotion au centre de l'expérience. "
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Detroit: Become Human - PC

Les joueurs PC découvrent enfin la nouvelle création du mythique studio Quantic Dream : "Detroit : Become Human". L'occasion de retrouver un gameplay intuitif, grand public et riche en émotions, avec une approche de "film interactif". Un registre dans lequel David Cage excelle, voir "Heavy Rain" (2010), "Fahrenheit" (2005) ou plus récemment "Beyond: Two Souls" (2013). Avec cette nouvelle superproduction "Made in France", nous voilà immergés en 2038 dans un monde où les androïdes "cohabitent" avec les humains...

Exclusivement disponible sur PlayStation4 et PC, "Detroit : Become Human" est typiquement le genre de jeu que l'on adore ou que l'on déteste. Aux antipodes des standards actuels. Cette fois encore, Quantic Dream opte - sans demi-mesure - pour que l'émotion soit au centre de l'expérience du jeu. Quitte à amoindrir les interactions et à limiter l'action pour crédibiliser le tout ! La recette est loin d'être inintéressante et fonctionne plutôt bien. Les joueurs ayant eu la chance de pratiquer "Heavy Rain" (2010) ou "Beyond: Two Souls" (2013) seront heureux de retrouver une base commune. Mais tous apprécieront cette nouveauté qui nous en met plein la vue avec ses graphismes immersifs ultra-détaillés et ses animations faciales proches du photoréalisme. Venons-en aux faits... Le jeu se déroule à Détroit en 2038. Alors que des androïdes au parfait aspect humain (que seul distingue un petit anneau lumineux sur la tempe) sont implantés dans la société. A vous d'en incarner - en alternance – trois d’entre eux : "Connor" (RK800), "Kara" (AX400) et "Markus" (RK200), et de plonger - comme jamais - dans des histoires interactives qui s'entrecroisent.



Sarah...Connor ?

Dans cette nouvelle production, chacune de vos options (vous avez à choisir pratiquement à chaque instant) se traduit par une conséquence ! Vous le réaliserez dès la mission d'ouverture (disponible aussi en démonstration, via le PSN). Laquelle nous présente d'abord Connor (prototype RK800), enquêteur-négociateur chargé, dans sa première mission, de raisonner un de ses congénères (robot) qui a pris en otage une jeune fille dont il a la charge et qui vient de tuer plusieurs humains au sommet d'un gratte-ciel. L'intervention policière est impressionnante. Comme les animations réalistes des protagonistes et les placements de caméra qui évoquent fortement une superproduction hollywoodienne avec snipers sur les toits voisins et hélicoptère au-dessus de la terrasse. Les premières minutes donnent le "la". Un gameplay vite addictif avec le déplacement du héros à la 3ème personne, des dialogues à choix multiples, QTE et la collecte (facultative) d'indices afin de déverrouiller de nouvelles interactions. En pratique, cette collecte d'informations s’avère utile pour découvrir, par exemple, une arme dissimulée sous une table. Découverte qui aidera votre enquête et qui pourra, aussi, servir à vous défendre si nécessaire... De même qu'enquêter dans la chambre de la fillette pourra permettre d'appeler le preneur d’otage par son nom, afin d’essayer d’établir un contact moins agressif avec lui. Avec cette recette, Quantic Dream nous bluffe et nous donne un sentiment de liberté jubilatoire qui dépasse tout ce que nous connaissions à ce jour. De fait, chacune de vos décisions impacte la suite (et la durée) de l’aventure et vous permet, ici, d’accéder à un volet beaucoup plus long (notamment lors de la mission sur les docks) ou de provoquer là, au contraire, un échec cuisant immédiat. Alors certes, certains passages s’avèrent plutôt dirigistes. Gageons que le fait de devoir sortir les poubelles, de faire le ménage ou encore de ranger une cuisine sera perçu par certains comme "peu amusant". Pourtant, c'est avec cette accumulation de tâches secondaires que l'immersion opère et que les émotions des protagonistes prennent tous leurs sens. Manette en main, interagir avec l'environnement, ramasser un objet ou ouvrir une porte, n'est franchement pas sorcier... Il suffit d'effectuer de brefs mouvements, via le "stick analogique droit". Ce qui permet aux néophytes du jeu vidéo de profiter pleinement du soft sans aucune expérience au préalable ! Naturellement, la version PC est aussi jouable au combo clavier-souris, et ce, sans difficulté.



Outre le personnage de "Connor" - qui prend de l’épaisseur à mesure que l'on progresse dans l'aventure -, vous ne tarderez pas à vous attacher à la jolie "Kara", une androïde qui a développé un comportement "maternel" auprès de la jeune Alice (une humaine battue par son père). Enfin, vous pourrez compter sur le gentil "Markus", au service d'un peintre en fin de vie. Lequel a une réelle considération pour l’androïde qui l'appelle "père". Reste que Markus doit composer avec le déclin de l’artiste, de plus en plus palpable, et la jalousie de son fils - agacé par la relation homme/machine... Dès les premières missions, "Detroit : Become Human" nous fait nous interroger sur la place de la "machine" dans notre monde et le degré d’intelligence, pour ne pas dire de conscience, de plus en plus élevé des êtres artificiels créés par l'homme. Le fait est que l'équipe parisienne de Quantic Dream nous a concocté un excellent scénario où les aventures des trois protagonistes - que l'on incarne tour à tour - s'entrecroisent ! A l'instar de l'excellent "Heavy Rain" (2010), l'émotion occupe une place de choix. À ce propos, les dialogues – qui sont tous finement interprétés par des comédiens professionnels - sonnent justes (même en VF !). Bref, tout est fait pour nous émouvoir. Psychologie des héros, mise en scène poignante et passages épiques ponctuent les trois aventures. Dynamique et riche en rebondissements, le soft séduit par ses modélisations faciales. Texture des peaux, animation des visages, jeu des regards... Tout est irréprochable ! Idem pour les décors qui fourmillent de détails. A l’exemple de la maison du peintre avec sa girafe empaillée qui trône dans le salon. Les amateurs de prouesses technologiques auront du mal à ne pas s'émerveiller du travail accompli et de la subtilité, notamment, des images avec ses flous artistiques et ses reflets - en temps réel - dans les miroirs. Du grand Art !

Le meilleur jeu de Quantic Dream

Nous avons pris soin d'évoquer ce qui vous attend, tout en veillant à ne pas vous priver de la primeur du scénario. Pourtant, il y a matière à captiver bien des joueurs avec cette ode au soulèvement des machines. Pour nous embarquer dans l'histoire, le studio n'a pas hésité à intégrer des passages de violences domestiques et même une scène où deux androïdes jouent les "parents modèles". Autre tour de force à souligner : chaque personnage ("Connors", "Kara" et "Markus") se meut dans une ambiance audiovisuelle spécifique. Etant donné que l’on alterne les trois héros au fil de l'aventure, le jeu se renouvelle constamment et se révèle addicif. Telle une série TV, on brûle d’envie de connaitre la suite ! Avec Connor, le gameplay (policier) intègre des reconstitutions de scènes de crimes. Ce qui permet de "voir" avec précision comment se sont déroulés les derniers instants de la victime et d'obtenir de précieux indices – grâce à une cinématique en 3D et à 360° - sur sa mort. Ce qui fait de "Detroit : Become Human" un jeu mature estampillé PEGI 18+. Le fait est que le soft s'adresse à un public majeur. Pas forcément réservée aux "gamers". même si ces derniers ne seront pas déçus du résultat. De notre point de vue, là où "Heavy Rain" était déjà très bon, "Detroit : Become Human" le surpasse haut la main. Nous vous recommandons vivement de tester la démonstration sur le PSN et de regarder les vidéos. Enfin, nous avons aussi trouvé sympathique la présence de Chloé, un androïde féminin qui joue l’assistante à l'écran d'accueil du jeu. Lors de notre test, nous avons été très surpris de l’entendre se soucier de notre forme matinale alors que nous avions terminé un chapitre… à une heure du matin ! C’est elle aussi qui vous propose de remplir un questionnaire, afin de comparer vos réponses au panel mondial pour savoir si vous seriez prêt à confier un enfant à un androïde ou à vous faire opérer en cas d'urgence par une IA. Des sujets d'actualité qui convergent parfaitement avec l'univers d'anticipation du jeu de Quantic Dream.

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Graphismes : 18/20

"Detroit : Become Human" nous fait entrevoir ce que nous réserve l'avenir du jeu vidéo. Et, pour le coup, pas besoin d'attendre la PS5 et la Xbox One Serie X pour être médusé par les extraordinaires progrès de l'industrie vidéo-ludique... Visages, décors, animations, mises en scène, jeux de lumières, tout est fait pour nous en mettre plein la vue ! Lors de notre test sur PC, nous avons été bluffés à de nombreuses reprises.

Gameplay & prise en main : 18/20

« Detroit : Become Human » est typiquement le genre de jeu que l'on adore ou que l'on déteste. Héritier des "films interactifs", la progression s'articule autour de dialogues à choix multiples, QTE et phases de déplacement en vue à la 3e personne. Sympathique aussi, les phases de reconstitutions des crimes pour débloquer des indices. Certains d'entre nous, jugeront le jeu un peu "dirigiste" et n'adhéreront pas au côté passif lors des cinématiques. Mais la recette est si efficace que la majorité des joueurs prendront plaisir à terminer l'aventure, puis de la recommencer avec d'autres embranchements, afin de découvrir les différentes alternatives scénaristiques. Notez que l'accessibilité permet même aux néophytes de se lancer sans soucis dans l’aventure ! Un vrai tour de force.

Musique et bruitages : 18/20

Si, visuellement, « Detroit : Become Human » flirte avec le sans-faute, nous aurions pu craindre que la bande-son (notamment VF) ne soit pas aussi peaufinée... Par chance, ce n'est pas le cas ! Quantic Dream a veillé à ce que chaque réplique, chaque regard et chaque plan de ce film interactif soit digne des meilleures productions du 7ème Art. Résultat : nous adhérons dès l’introduction et il est difficile de s’arrêter, tant les chapitres s'enchaînent. Ce rythme hautement dynamique nous rappelle celui des derniers "Uncharted". Outre les dialogues, les bruitages et musiques sont également d'excellentes factures et dotés d'une bonne spatialisation.

Durée de vie : 17/20

Avec près de douze heures pour en venir à bout et l’absence de mode multijoueur, "Detroit : Become Human" peut sembler limité en rejouabilité. Pourtant, une fois l'aventure terminée, on a envie d'y revenir pour tester d'autres choix alternatifs et ainsi découvrir d'autres zones de jeu et des scènes ratées lors du premier passage. Et à l’instar de son prédécesseur "Heavy Rain", la charge émotionnelle vous poussera certainement, elle aussi, à rejouer plus tard. Un titre redoutable dont peut être fier Sony et le studio français.

Note pour ce test : 18/20

Rares sont les jeux à atteindre un tel niveau d'excellence et d'originalité. "Detroit : Become Human" dépoussière le film interactif et surpasse - haut la main - ses précédentes productions. Mieux ! Le jeu nous laisse entrevoir ce que nous réserve la "PlayStation5". Grâce à ses nombreuses séquences en cinématiques "pré-calculées, le nouveau jeu de Quantic Dream offre un rendu visuel spectaculaire qui flirte comme jamais avec le photoréalisme. Outre son aspect démonstration technologique, « Detroit : Become Human » brille par son gameplay accessible (même aux néophytes du jeu vidéo !) et place l'émotion au centre de l'expérience. Basé sur un système de successions de QTE, dialogues à choix multiples, collecte d’indices et dépassements dans un univers 3D foisonnant de détails, l'aventure prend rapidement des allures de long-métrage. L'esprit 7ème art est parfaitement cultivé, avec un rythme qui nous embarque sans ménagement et l'on a bien du mal à s'arrêter ! Vu que chaque décision à un impact sur la suite du scénario, la tension est de tous les instants. À découvrir d'urgence sur PC, en tenant compte que le soft s'adresse à un public "mature" (PEGI 18+).

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