1599583530.jpg 1599583520.jpg 1599583509.jpg 1599583503.jpg 1599583497.jpg 1599583491.jpg 1599583484.jpg 1599583477.jpg
Site partenaire callofduty
"Une bonne expérience, mais qui ne plaira pas à tout le monde. Son gameplay, quoique très classique, se révèle diablement efficace. Le titre fait de l’œil aux fans de "Heroes of Might and Magic" et si vous avez aimé cette saga vous devriez vite trouver vos marques."
Geek4Life
Immortal Realms:
Vampire Wars

Devenez un seigneur de la nuit et choisissez votre camp dans la guerre éternelle opposant les immortels du monde de Nemire. Serez-vous du côté des Dracul, qui ont asservi les humains de leurs contrées, des Nosfernus, régnant sur un royaume de zombies, ou des Moroia, avec leurs rites secrets et leurs pouvoirs magiques ? Quel que soit votre choix ça va saigner !

Rappelant "Heroes of Might and Magic", "Immortal Realms: Vampire Wars" est un jeu de gestion et de stratégie au tour par tour. Le titre de Palindrome Interactive nous invite à parcourir le monde de Nemire à travers une campagne composée de 12 missions mettant en scène trois clans de vampires aux mécaniques de jeu propres. En plus du mode Campagne, vous pourrez lancer des parties personnalisées grâce au mode Bac à Sable, ou bien vous adonner à de simples affrontements opposant deux armées avec le mode Escarmouche. Dans tous les cas, vous en profiterez en solo car le jeu ne propose pas de mode multijoueur. Au cours d’une partie, chaque tour se divise en deux phases : la phase Royaume et la phase Combat. Durant la phase Royaume, vous déplacerez vos armées, améliorerez vos bâtiments, étendrez votre royaume, recruterez des troupes et jouerez des cartes. Car, une des particularités de "Vampire Wars" est de fournir une série de cartes d’action, dont certaines sont propres au clan choisi. Grâce à elles, vous pourrez profiter de bonus variés : points de sang supplémentaires, régénération de points de vie pour une armée, amélioration automatique d’un bâtiment, gain de mana, nouveaux points d’action pour vos troupes, recrutement immédiat d’une unité, et bien d’autres encore. Si le jeu est traduit en français, il est dommage que les textes de certaines cartes soient si petits qu’ils en sont à peine déchiffrables. Comme son nom l’indique, la phase Combat est dédiée aux affrontements opposant deux armées. Ces combats au tour par tour disposent de règles spécifiques qu’il faut apprendre à maîtriser pour s’assurer la domination du champ de bataille. Déjà, un petit détail loin d’être anodin : nos unités ne peuvent pas se traverser. Il est donc impératif de bien penser ses déplacements pour éviter les bouchons. Heureusement, certaines troupes comme les chauves-souris peuvent survoler la piétaille pour attaquer l’ennemi dans le dos. De même, des sorts permettent de rendre une unité intangible afin qu’elle puisse traverser le décor et les unités. En parlant du décor, vous trouverez sur les zones de combat des lieux de pouvoir accordant une faculté spéciale si on se trouve à proximité (téléportation, soin, bonus d’attaque, gain de mana, etc.). Si votre armée est commandée par un seigneur vampire, ce dernier pourra utiliser des sorts pour faire tourner le combat en sa faveur. Vous pourrez aussi débloquer des buffs sous certaines conditions, appelées Ambitions. Une Ambition vous sera imposée à chaque combat comme, par exemple, soigner vos troupes, utiliser des sorts, ou bien recevoir des dégâts. En la remplissant, vous obtiendrez divers bonus temporaires, allant d’un boost de dégâts pour votre seigneur, à une meilleure armure pour vos archers, en passant par un drain de vie pour vos fantassins. Les combats se révèlent vite prenants et exigeants, mais on peut regretter que le jeu ne propose pas une validation/confirmation des actions, les missclicks étant vite arrivés. Ainsi, il est fréquent de se déplacer sans le vouloir pour attaquer un ennemi situé juste à côté de nous, au lieu de rester sur place pour lui coller un bon coup d’épée dans le museau. Ceci peut se révéler particulièrement gênant car, rappelons-le, il est impossible de passer au travers d’une unité alliée. Mais bon, après s’être fait avoir 3-4 fois on apprend à faire attention. Il est aussi regrettable que les sorts ne puissent pas être lancés quand bon nous semble, mais seulement au début du tour d’une unité. Enfin, sachez qu’il est impossible de fuir un combat, il faudra donc se déplacer avec prudence sur les terres de Nemire.


Un arbre de développement assez fourni

Votre principal objectif sera pourtant d’avancer sur la carte, et d’avancer vite, afin de conquérir rapidement de nouveaux territoires. En étendant votre influence, vous pourrez asservir divers lieux qui renforceront votre royaume. Ainsi, les villages et les villes vous fourniront du sang, la ressource de base du jeu, que vous utiliserez pour toutes vos actions, que ce soit le recrutement, les améliorations des bâtiments, l’utilisation des cartes d’action ou encore l’achat d’objets. Le sang, c’est la vie, et vous devrez gérer son approvisionnement si vous ne voulez pas voir votre empire péricliter. De leurs côtés, les bibliothèques magiques vous permettront d’obtenir de nouvelles cartes d’action, les forges vous fourniront des objets et les manoirs vous donneront accès à de nouveaux seigneurs vampires. Vous trouverez aussi des lieux spécifiques au recrutement de nouvelles troupes qui changeront en fonction du clan choisi. Ainsi, les forêts seront dédiées à l’enrôlement de loups si vous jouez le clan Dracul, tandis que les Nosfernus y recruteront des spectres et que les Moroia pourront y dénicher des unités à cheval, tels des escrimeurs montés. Au final, Vampire Wars offre un beau panel de lieux différents à revendiquer. Au fil des conquêtes et des combats, vôtre lignée et vos seigneurs gagneront en expérience. Vous pourrez dépenser vos points de lignées dans un arbre de développement assez fourni qui vous permettra, en autres, de débloquer de meilleures unités, gagner plus de sang et renforcer vos seigneurs. Classique mais efficace ! Quant à vos seigneurs, ils pourront améliorer leurs sorts ou en acheter de nouveaux à chaque niveau gagné. S’il est bien dommage qu’ils n’aient pas leurs propres arbres de développement, ils peuvent en revanche s’équiper de plusieurs objets. Là aussi, les effets sont variés, allant d’un boost sur les caractéristiques à l’obtention d’un drain de vie, en passant par un déplacement accru. Chaque clan propose de nombreux seigneurs différents, chacun avec ses spécialités, ce qui vous permettra de varier vos approches en fonction des besoins. Même s’ils sont construits sur les mêmes mécaniques de jeu, les 3 clans profitent de nombreuses spécificités qui forgent leurs identités propres. Ils ont chacun leurs cartes d’action dédiées et leurs seigneurs disposent de sorts bien particuliers. Le clan Dracul propose une approche frontale, bien bourrine, avec des sorts renforçant l’attaque, mais aussi des boucliers et des vols de vie. Clairement, un très bon choix si vous souhaitez foncer dans le tas ! Les Moroia, plus subtiles, possèdent des sorts visant à ralentir les troupes ennemies, à empêcher une unité d’agir, et savent aussi délivrer de gros dégâts avec des attaques de zones dévastatrices. Ce clan compte avant tout sur sa mobilité et ses attaques à distance pour tirer son épingle du jeu. Enfin, les Nosfernus invoquent des créatures pour renforcer leurs rangs, convertissent les morts ennemis pour qu’ils combattent à leurs côtés et lancent des sorts infligeant des dégâts sur la durée. Tout cet arsenal rend cette faction très coriace et peut faire la différence lorsque les combats s’éternisent. Afin de constituer ses armées, chaque clan dispose de 14 unités uniques, ainsi que de seigneurs aux sorts variés. Cependant, on regrette que tout ce beau monde soit si peu mis en avant. Il faudra en effet vous contenter d’un simple aperçu de vos troupes dans un coin de l’écran si vous souhaitez consulter leurs caractéristiques. Nous aurions grandement préféré de vraies fiches de personnages, comme celles d’Endless Legend, pour pleinement en profiter. En dehors des combats, les clans se différencient également dans leurs arbres de développement et leur approche. Par exemple, les Moroia peuvent convertir leur mana en points de sang et tirent davantage profit du contrôle des bibliothèques.


Des ressemblances fâcheuses

En mode bac à sable, vous pourrez choisir des quêtes, qui vous accorderont des points de sang et de l’expérience, mais aussi que des projets de royaume. Ces derniers reposent sur un principe d’atouts / handicaps définis pour une période fixe. Ainsi, si vous possédez une grande armée, peut-être serez-vous tenté par l’adoption d’un projet réduisant son entretien, en contrepartie d’une diminution du gain passif de sang à chaque tour ? À moins que vous ne préfériez faire gagner davantage d’expérience à votre lignée, mais payer vos nouvelles unités plus cher ? Ce mode de jeu propose également de vastes cartes pour des parties à grandes échelles, ce qui est un excellent point. Cerise sur le gâteau : on peut voir les unités composant une armée directement sur la carte lors de la phase Royaume, ce qui est bien pratique pour évaluer - en un clin d’œil - les forces en présence. Hélas tout n’est pas rose chez les buveurs de sang. D’un point de vue graphique, le titre souffle le chaud et le froid. L’exécution est soignée mais peu inspirée. Même si quelques unités sortent du lot, l’ensemble reste très classique et manque de folie. Plus gênant, plusieurs unités se ressemblent très fortement, ce qui peut nuire durant les combats. Idem pour les seigneurs vampires, qui ont un peu trop tendance à se ressembler. Heureusement, l’atmosphère globale du titre fonctionne bien, avec de beaux décors et des effets assez réussis, notamment pour les sorts. L’animation des cartes d’action est aussi du plus bel effet, mais il est vraiment dommage qu’on ne puisse pas zoomer dessus. De son côté, la bande son participe efficacement à l’immersion, avec des musiques envoûtantes, quoiqu’un peu trop discrètes, et des doublages qui ne manquent pas de punch. Reste le gros point noir de Vampire Wars, son ergonomie pour le moins discutable et qui mériterait un bon patch correctif ! En effet, plusieurs détails ternissent le plaisir de jeu, comme les missclicks que nous citions plus haut, et surtout l’impossibilité de reconfigurer les touches du clavier. "Vampire Wars" étant prévu à la base pour un clavier QWERTY, il en résulte une prise en main plutôt pénible. Mais gageons que les amateurs de stratégie sauront digérer ces quelques désagréments pour profiter des richesses de gameplay offertes par le titre de Palindrome Interactive.

Jean-Marc Pichot
Graphismes : 13/20

Dans l’ensemble, l’atmosphère ténébreuse et gothique de "Vampire Wars" fonctionne bien, notamment grâce à des décors splendides. Les artworks sont réussis et les modèles 3D s’en sortent avec les honneurs, mais force est de constater que la direction artistique manque d’inspiration. Un character design plus varié et audacieux n’aurait pas été du luxe pour insuffler un vrai cachet au titre. Visuellement, on peut aussi regretter des fiches de personnages reléguées au troisième plan et des cartes d’action bien trop petites, certaines étant à peine lisibles.

Gameplay & prise en main : 14/20

Le titre s’appuie sur un gameplay assez classique, mais redoutablement efficace, qui s’inspire des heures de gloire de Heroes of Might and Magic. Le tout se révèle accessible et bien huilé. Les 3 clans vampiriques sont très plaisants à incarner, chacun d’eux ayant son style de jeu. Dommage que toute cette bonne volonté soit entachée par une ergonomie peu soignée. Croisons les doigts pour qu’une mise à jour vienne rectifier tout ça !

Musique et bruitages : 16/20

Palindrome Interactive nous sert ici une bande son aux petits oignons ! Le jeu est sous-titré en français avec un excellent doublage en anglais. Les différents dialogues apportent beaucoup de vie aux combats même si, à la longue, ils finissent par être un brin répétitif. Les bruitages ne sont pas en reste pour nous immerger dans ces contrées où règnent la violence et la magie. De leur côté, les musiques collent parfaitement à l’ambiance, mais demeurent hélas beaucoup trop en retrait.

Durée de vie : 17/20

Palindrome Interactive nous sert ici une bande son aux petits oignons ! Le jeu est sous-titré en français avec un excellent doublage en anglais. Les différents dialogues apportent beaucoup de vie aux combats même si, à la longue, ils finissent par être un brin répétitif. Les bruitages ne sont pas en reste pour nous immerger dans ces contrées où règnent la violence et la magie. De leur côté, les musiques collent parfaitement à l’ambiance, mais demeurent hélas beaucoup trop en retrait.

Note pour ce test : 14/20

Au final, "Immortal Realms: Vampire Wars" propose une bonne expérience, mais qui ne plaira pas à tout le monde. Son gameplay, quoique très classique, se révèle diablement efficace. Le titre fait de l’œil aux fans de "Heroes of Might and Magic" et si vous avez aimé cette saga vous devriez vite trouver vos marques. Chacun des 3 clans vampiriques a son style de jeu, avec suffisamment de possibilités de développement pour nous garder captivés de longues heures durant. Mais, pour vraiment en profiter, il faudra se montrer patient, voire indulgent envers l’ergonomie très perfectible du titre. On croise les doigts pour qu’un patch vienne arranger cela et faire honneur au potentiel du titre.

L'avis des lecteurs sur ce test :
Nous n'avons pas encore d'avis, partagez votre avis avec tous !
Pseudo :
Votre avis :
captcha* :
www.gamoniac.fr info utiles - Le Journal de la Next-Gen www.insert-coin.fr whim.fr www.adam-et-ender.com
© 2024 Copyright "Geek4Life.fr". Tous droits réservés.
Tous les contenus du site Geek4life.fr sont protégés par les lois françaises et internationales du droit d'auteur. - Toute reproduction même pariel est interdite sans autorisation écrite du site.
- L'ensemble des marques cités et crédits photo sont la propriété de leurs ayants-droits respectifs.