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"Avec son ambiance unique, son gameplay très sympa et sa réalisation soignée, "Iron Harvest" a de quoi plaire aux amateurs de STR. Il n’a peut-être pas le niveau des ténors du genre, tel "Starcraft", "Company of Heroes" ou "Dawn of War", mais il ne lui manque pas grand-chose pour se hisser dans la cour des grands."
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Iron Harvest

"Iron Harvest" nous invite à vivre une version alternative de la guerre russo-polonaise à bord de mechas dévastateurs. Dans les années 1920, la course à l’armement fait rage entre la Polanie, la Rusviet et la Saxe. Alors que ces trois nations sont prêtes à tout pour s’accaparer de nouvelles technologies, la tension monte et le conflit se rapproche inexorablement. Alors plus de temps à perdre, choisissez votre camp et rejoignez les rangs de ce STR à la sauce diesel punk !

À l’image du jeu Scythe, "Iron Harvest" s’inspire des tableaux de Jakub Różalski, cet artiste polonais ayant créé une uchronie - nommée 1920 + -, dans laquelle la technologie a fait un étrange bond en avant permettant aux mechas de voir le jour. Ainsi, ces marcheur qui peuvent atteindre plusieurs dizaines de mètres de haut, ont dominé les champs de bataille lors de la première guerre mondiale. Aujourd’hui, la paix est revenue et ces titans prennent la poussière. Mais peut-être plus pour très longtemps. Car; si la Polanie, la Rusviet et la Saxe respectent la trêve instaurée, une simple étincelle pourrait facilement mettre le feu aux poudres. Ainsi démarre le mode campagne du titre de King Art, alors que nous faisons la connaissance d’Anna, une jeune polanienne vivant dans une paisible bourgade que les Rusviets comptent bien envahir. Ces derniers cherchent à mettre la main sur un scientifique, habitant le village, qui a conçu une nouvelle arme, un EMP capable de désactiver les mechas. Bien sûr, Anna ne va pas les laisser faire ! Avec son fusil et son ours, elle va monter la résistance et s’embarquer dans une aventure aux multiples rebondissements. Au fil des missions, le conflit prend de l’ampleur et nous fait voyager pour rencontrer une belle brochette de personnages. L’occasion de vivre les événements depuis le point de vue des 3 factions en présence (chacune ayant ses spécificités), et notamment des héros charismatiques à souhait, mais aussi de profiter d’un folklore très respectueux des créations de Jakub Różalski. L’ensemble se révèle haut en couleurs et doté d’un scénario efficace, quoique assez classique. Cerise sur le gâteau : les nombreux mechas au style retro apportent un cachet unique au titre. La campagne, qui vous tiendra en haleine une trentaine d’heures, s’étend sur une vingtaine de missions variées et globalement réussies, malgré quelques faux pas. "Iron Harvest" propose également des défis, où vous devrez résister à une série de vagues d’ennemis, ainsi qu’un mode Escarmouche. Le titre est encore en développement à ce niveau et s’apprête à recevoir de nouvelles cartes (seulement 7 sont disponibles à ce jour) ainsi que l’ajout de matchs classés.



Si la campagne est l’endroit idéal pour se familiariser avec les mécaniques de gameplay, c’est bien avec les escarmouches que l’on goûte vraiment le jeu. On y retrouve, bien évidemment, les 3 factions du mode campagne, chacune disposant d’une quinzaine d’unités et de 3 héros uniques. Les développeurs se sont inspirés de "Company of Heroes" sur bien des aspects, avec un système de points à capturer. Il y en a 3 types : les mines de fer pour recruter l’infanterie, les puits de pétrole, indispensables pour construire des mechas, et les points de contrôle qui vous fourniront des points de victoire. Comme dans "Company of Heroes", le but est d’accumuler suffisamment de ces points de victoire pour remporter la partie. "Iron Harvest" se focalise sur la gestion des troupes et relègue la construction de base au second plan. En tout et pour tout, vous n’aurez que 3 bâtiments. Vous commencerez avec un quartier général, puis vous aurez accès à une caserne et un atelier pour débloquer de nouvelles unités. Mais vos ingénieurs pourront également construire des bunkers et des barbelés, installer des sacs de sable et enterrer des mines. Occuper durablement le terrain à l’aide de ces fortifications, combinées aux couverts naturellement présents dans le décor, sera une des clés de la victoire. La deuxième consistera à produire des mechas le plus tôt possible.


Jamais sans mon Mech

Ces titans d’acier sont indiscutablement les stars du jeu. Les plus gros traversent sans problème les bâtiments, explosent les couverts à coups d’obus et ne font qu’une bouchée des troupes à pied. L’infanterie a tout de même son utilité. Elle seule peut capturer des points, mais elle peut aussi récupérer des ressources sur les carcasses des mechas tombés au combat. Sachez aussi que les fantassins peuvent changer de classe en s’équipant des armes laissées sur le champ de bataille. Ainsi, un ingénieur peut devenir médecin ou grenadier, voire artilleur. En terme de diversité, le jeu propose 3 catégories d’infanterie : les fantassins (ingénieur, fusilier, médecin, grenadier, lance-flamme, mitrailleur, antimech), les pièces d’artillerie (mitrailleuse lourde, mortier, canon), et les troupes mécanisées. Hélas, les 2 premières sont communes aux 3 factions, seules les troupes mécanisées étant spécifiques. Ainsi, les soldats blindés rusviets, dotés de longues lames et de jetpacks, sont spécialisés dans le corps à corps. À l’opposé, les Saxoniens excellent dans le combat à distance grâce à leurs mortiers portatifs. De leur côté, les troupes d’élite polaniennes misent sur leur solide blindage et leur canon perforant. Malgré le nombre appréciable d’unités proposées, nous aurions aimé plus de différences entre les factions avec, par exemple, des snipers, des motos, voire des canons Tesla, ou des ours équipés d’armes lourdes. Au final, en ce qui concerne l’infanterie, il n’y a que les héros et les soldats mécanisés pour distinguer les 3 camps.




Certains ajustements semblent aussi nécessaires pour donner plus de poids aux fantassins. Leur portée de tir est trop courte et le corps à corps est rarement payant. En outre, la gestion des couverts n’aide pas. Les escouades ont tendance à se placer n’importe comment et le level design est parfois contre-intuitif. Ainsi, on s’imagine pouvoir utiliser tel mur ou telle barrière comme abri alors que ce n’est pas prévu. Idem pour l’utilisation des bâtiments. C’est bien beau de pouvoir y poster des escouades, mais c’est tellement inefficace qu’on se demande encore où est l’intérêt. En l’état, l’infanterie a donc bien du mal à tirer son épingle du jeu, surtout quand les mechas entrent en piste. Là-dessus, les équipes de King Art ont fait du super boulot. Chaque faction possède 6 mechas uniques, aux designs très réussis. Si les 3 camps proposent divers machines pour répondre à toutes les situations, ils ont aussi leurs spécialités. Les machines saxoniennes sont lentes et chères, mais elles sont aussi les plus résistantes et bénéficient d’une excellente puissance de feu, couplée à une bonne portée. La Polanie aligne, quant à elle, des engins rapides, agiles, et peu coûteux, mais peu blindés. Enfin, les mechas rusviets sont plutôt orientés combat rapproché et suppression de l’infanterie. Notez que les dégâts sont localisés et que ces machines de guerre sont plus vulnérables à l’arrière. Les développeurs ont, d’ailleurs, eu la bonne idée d’ajouter un mode de déplacement à reculons pour éviter de s’exposer. Cette partie constitue sans conteste la plus grande force d’"Iron Harvest". L’impact des mechas sur le champ de bataille est palpable, avec leurs tirs d’obus faisant voler la piétaille, et c’est un vrai régal de les voir défoncer des bâtiments ou enjamber des barricades. Autre point intéressant, les unités peuvent débloquer une compétence en devenant vétéran. Une idée toujours bienvenue, même si nous aurions préféré des améliorations directement déblocables depuis les bâtiments de production. De plus, il est regrettable que les fantassins, hormis les médecins, obtiennent tous la même capacité. Comme vous le constatez, "Iron Harvest" fourmille de bonnes idées, qui ne sont hélas pas toujours exploitées à leur plein potentiel. Le titre est facile à prendre en main, dynamique et fun, mais si vous avez de grosses attentes en termes de STR, vous risquez d’être déçu. En clair, si vous avez déjà retourné "Company of Heroes 2" dans tous les sens et que vous attendez son digne successeur, patientez encore, car "Iron Harvest" va vous sembler plutôt fade. Pourtant, il a son style et ses atouts : un univers diesel punk unique, des héros badass et des mechas qui ont une classe folle, avec en prime une bonne optimisation et une interface claire. Au final, un titre prometteur mais encore trop brut, qui mériterait d’être poli pour réellement faire briller toutes les qualités qu’il a à offrir.

Jean-Marc Pichot
Graphismes : 16/20

Si les modèles 3D d’"Iron Harvest" ne sont pas les plus beaux du monde, ça reste très bien pour un STR. Le titre profite d’un véritable cachet, avec de magnifiques artworks et un design diesel punk unique. L’ensemble est très dynamique, on ressent bien la puissance des explosions et des mechas. Hélas, le titre souffre par moment de clipping, mais l’optimisation est nickel.

Gameplay & prise en main : 14/20

Le titre de King Art profite d’un gameplay fun et accessible, avec de super mechas. Dommage que d’une faction à l’autre il y ait si peu de différence sur le plan de l’infanterie. Cette dernière mériterait aussi un petit coup de boost pour être plus viable. Autre regret, nous aurions aimé voir les bâtiments de production proposer des améliorations d’unités.

Musique et bruitages : 17/20

Les équipes de King Art nous offrent ici une très belle ambiance sonore. Entre les combats, les musiques nous préparent à la guerre avec leurs rythmes lourds et profonds. Mention spéciale à la musique d’intro pour ses chants fougueux qui nous rappellent la belle époque d’Alerte Rouge 3. Une fois la guerre lancée, les mélodies se font plus calmes pour laisser pleinement s’exprimer des bruitages et des dialogues eux aussi très soignés.

Durée de vie : 16/20

Comptez une trentaine d’heures pour la campagne, avec en plus un défi par faction et un mode Escarmouche, en 1V1, 2V2 et 3V3, qui pourra vous tenir en haleine un bon moment. Pour l’instant, seulement 7 cartes sont disponibles, mais de nouvelles vont être ajoutées prochainement, ainsi qu’un mode Match Classés.

Note pour ce test : 15/20

Avec son ambiance unique, son gameplay très sympa et sa réalisation soignée, "Iron Harvest" a de quoi plaire aux amateurs de STR. Il n’a peut-être pas le niveau des ténors du genre, tel "Starcraft", "Company of Heroes" ou "Dawn of War", mais il ne lui manque pas grand-chose pour se hisser dans la cour des grands. Malgré des redites au niveau de l’infanterie, le titre de King Art offre pas mal d’unités à se mettre sous la dent, dont des mechas ravageurs. Les combats sont très dynamiques et le jeu tourne bien, là-dessus rien à redire. "Iron Harvest" se révèle plein de bonnes intentions et il ne lui faudrait finalement que quelques patchs pour atteindre les sommets.

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