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"Comptez une petite vingtaine d’heures pour finir la campagne en ligne droite. Mais, si vous comptez explorer les divers recoins du jeu et accomplir les missions secondaires, alors Chorus a de quoi vous occuper 25-30 heures. On croise les doigts pour que les développeurs fassent une mise à jour avec un NG+ afin de pouvoir prolonger l’expérience."
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Chorus

Chorus vous met dans la peau de Nara, une guerrière d’élite qui a fui les combats pour enfin trouver la paix. Hélas, les ennuis finissent par la rattraper et la poussent à reprendre les armes pour affronter ses anciens alliés. À bord de votre vaisseau intelligent, vous êtes le dernier rempart capable de libérer l'univers de ses oppresseurs.

Auparavant, Nara faisait partie du Cercle, un groupe religieux cherchant l’harmonie dans l’univers. Après avoir appris à maîtriser les pouvoirs mystérieux de l’Ether, grâce au Grand Prophète, Nara a été élevée au rang d’Ancienne et s’est vue attribuer un vaisseau au caractère bien trempé, nommé Forsaken. Hélas, au fil du temps, le Cercle a remplacé sa recherche d’harmonie par un désir d’hégémonie. Le Grand Prophète commença à envahir militairement des mondes, par dizaines, en utilisant ses Anciens comme fer de lance. Durant ce conflit, Nara se forgea une réputation de pilote implacable, jusqu’au jour où le Grand Prophète lui confia la mission de trop : celle de puiser dans l’Ether pour exterminer toute vie sur une planète. Après avoir accompli ce génocide, Nara, trop dégoûtée pour rejoindre les siens, décida de déserter le Cercle, d’abandonner ses pouvoirs et de cacher son vaisseau pour partir vivre, paisiblement, dans un secteur reculé de la galaxie. C’était il y a 7 ans et aujourd’hui le Cercle frappe aux portes de l’Enclave, le nouveau refuge de Nara. N’ayant plus le choix, cette dernière décide, bien sûr, de ressortir son vaisseau et part récupérer ses pouvoirs perdus pour affronter le Cercle. Sur ce pitch alléchant, les équipes de Fishlabs piochent dans des influences SF et mystiques, avec un certain penchant pour Star Wars, pour nous offrir une histoire très riche mais qui se perd, hélas, dans les détails.

Un jeu trop bavard

Très vite, on se retrouve plongé dans l’action et on enchaine sans trop souffler, ni savoir vraiment de quoi il retourne. Chorus aurait vraiment dû prendre plus de temps pour poser son décor et introduire ses personnages, car hormis Nara tout le reste du casting est transparent. Les développeurs ont aussi pris le parti de nous plonger dans les pensées de l’héroïne, ce qui aurait pu être une très bonne idée s’ils l’avaient fait avec plus de parcimonie. À force d’être plongé dans l’esprit de Nara et d’entendre ses réflexions, pas toujours intéressantes et bien souvent obscures, on finit par décrocher. L’arrivée de Forsaken aide à faire passer la pilule mais, globalement, le déluge d’informations et l’aspect bien trop abscons du scénario risquent d’en laisser plus d’un sur la touche. Côté ambiance, Chorus nous sert des graphismes magnifiques et des panoramas variés, le tout servi par une bande-son excellente. En revanche, il est regrettable que les stations spatiales soient si désertes. C’est tout juste si on croise une petite poignée de vaisseaux quand on arrive aux abords de cités orbitales. Globalement, nous aurions vraiment aimé voir davantage de vie animer les différents points d’intérêt du jeu. En même temps, cela retranscrit bien le vide infini de l’espace. Le titre de Fishlabs nous gratifie de quelques cinématiques de qualité, même si l’animation de Nara aurait mérité plus de soin, surtout au niveau de sa bouche.



Un pilotage nerveux et accessible

Si le scénario ne fera pas l’unanimité, le gameplay résolument tourné arcade dispose de nombreux arguments pour convaincre. Le jeu est nerveux, assez facile à prendre en main et les sensations sont vraiment bonnes. Aux commandes de votre vaisseau, vous pourrez enchainer les tonneaux, mais vous ne pourrez pas gérer le roulis manuellement pour vous mettre, par exemple, sur la tranche. Ceci est compensé par le “Drift”, un pouvoir qui permet d’utiliser son inertie pour se déplacer tout en changeant librement l’orientation du vaisseau. En clair, si vous foncez droit devant vous et enclenchez le “Drift”, vous continuerez votre déplacement, mais pourrez tourner votre vaisseau vers l’arrière pour canarder vos poursuivants pour, ensuite, éventuellement remettre les gazs et repartir à contre-sens. S’il demande un certain temps d’adaptation ce pouvoir se révèle vraiment grisant une fois pris en main, tant il décuple la maniabilité de Forsaken. Pour continuer dans le registre des pouvoirs à la disposition de Nara, sachez que vous aurez une belle panoplie de capacités. Vous pourrez, par exemple, scanner les environs avec votre esprit, lancer des décharges pour désactiver les appareils ennemis, ou encore vous téléporter derrière votre cible pour la cribler de balles. Quant à l’armement de Forsaken, vous pourrez compter sur une gatling pour faire des dégâts à la coque des vaisseaux ennemis, un laser pour détruire leurs boucliers et des missiles pour pulvériser leurs blindages. Cette combinaison de pouvoirs et d’armes traditionnelles fonctionne très bien et nous offre une bonne palette de possibilités tout en restant très accessible. D’ailleurs vous aurez bien besoin de toutes ces ressources pour venir à bout de vos ennemis.

Seule pour sauver l’univers

Chorus s’appuie sur un solide bestiaire qui vous demandera de puiser dans l’ensemble de votre arsenal. Vous trouverez des petits chasseurs, des vaisseaux poseurs de mines et d'autres dotés d’un gros canon laser (d’où l’importance des tonneaux pour esquiver leurs tirs), en passant par des nuées de drones, ou encore d’énormes croiseurs que vous devrez détruire en plusieurs étapes (en commençant par les générateurs de boucliers, puis les sources d’énergie internes pour finalement tout faire sauter). Vous croiserez aussi la route de quelques boss qui généreront des affrontements haletants. Cette variété d‘ennemis fait plaisir à voir et apporte beaucoup de peps aux combats ! Entre deux affrontements, vous pourrez améliorer Forsaken en renforçant votre bouclier et votre coque, mais aussi en ajoutant des équipements aux effets divers (meilleure accélération, dégâts supplémentaires, augmentation de la cadence de tir, etc.). Vous aurez aussi accès à quelques variantes pour vos armes principales et des bonus en accomplissant certaines actions, comme éliminer suffisamment d’ennemis avec la gatling pour réduire sa surchauffe. Hélas, quelques soucis ternissent le tableau. Tout d’abord le Rite de Perception ne nous a pas totalement convaincus, et comme notre vaisseau ne dispose d’aucun système de radar, on peut se retrouver facilement perdu à errer comme une âme en peine à la recherche du prochain objectif. De même, il n’est pas toujours facile de repérer les ennemis durant les combats. Un système de lock aurait été bienvenu, car on croule souvent sous le nombre et on a vite fait de perdre sa cible. D'ailleurs, le sentiment que Nara se bat seule contre une armée perdure pendant tout le jeu. Dommage, nous espérions véritablement vivre des batailles dantesques aux côté des pilotes de l’Enclave. Certes, certaines missions nous confient une poignée de compagnons de la résistance, plutôt apathiques, mais ça s’arrête là. Côté difficulté, certains pics risquent d’en faire rager plus d’un, mais, dans l’ensemble, le challenge est bien dosé.

Jean-Marc Pichot
Graphismes : 16/20

Chorus nous offre de superbes environnements, riches et variés, mais hélas bien trop vides. Le jeu manque de vie et ça se ressent surtout aux abords des stations spatiales. Les cinématiques sont aussi plutôt jolies, même si les animations de Nara ne sont pas toujours très convaincantes.

Gameplay & prise en main : 15/20

Le jeu s’avère nerveux et profite d’une bonne prise en main, résolument tournée arcade. Une fois les armes et les pouvoirs assimilés, on évolue comme un poisson dans l’eau, pour tenir tête à un solide bestiaire qui nous pousse à utiliser toutes les ressources de notre vaisseau.

Musique et bruitages : 16/20

Le titre de Fishlabs profite d’une belle bande-son qui nous accompagne efficacement durant toutes nos pérégrinations. Les doublages sont aussi très convaincants et profitent pleinement à l’ambiance. Dommage qu’un VF ne soit pas de la partie, cela aurait bien aidé à faire comprendre le scénario du jeu.

Durée de vie : 14/20

Comptez une petite vingtaine d’heures pour finir la campagne en ligne droite. Mais, si vous comptez explorer les divers recoins du jeu et accomplir les missions secondaires, alors Chorus a de quoi vous occuper 25-30 heures. On croise les doigts pour que les développeurs fassent une mise à jour avec un NG+ afin de pouvoir prolonger l’expérience.

Note pour ce test : 15/20

Comptez une petite vingtaine d’heures pour finir la campagne en ligne droite. Mais, si vous comptez explorer les divers recoins du jeu et accomplir les missions secondaires, alors Chorus a de quoi vous occuper 25-30 heures. On croise les doigts pour que les développeurs fassent une mise à jour avec un NG+ afin de pouvoir prolonger l’expérience.

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