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"Dying Light 2 : Stay Human confirme son statut de blockbuster avec une expérience hollywoodienne et riche en adrénaline. Certes, il y a quelques défauts techniques, mais dans l'ensembles les fans d'action, FPS et de "Survival Horror" ont toutes les chances d'y passer un paquet d'heures !"
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Dying Light 2 : Stay Human

Paru en 2015, "Dyling Light" (premier du nom) est un FPS orienté "Survival horror" du studio polonais Techland. Doté de graphismes immersifs et d'un gameplay efficace, le jeu (édité par Warner Bros) méritait bien une suite. C'est dans ce contexte que nous découvrons, en février 2022, "Dying Light 2 : Stay Human" sur PC et consoles. Reste à savoir si cette seconde mouture est son digne successeur ?

Blockbuster de ce début d'année 2022, "Dying Light 2 : Stay Human" fait - sans surprise - une sortie remarquée sur PC, PS4 PS5, Xbox One et Series. Il faut dire que le FPS de Techland fait l’objet de "teasings" depuis des mois afin d'attiser autant l'intérêt des fans du premier volet (paru en 2015 et vendu à plus de 17 millions d'exemplaires), que celui des amateurs de jeux de zombies... Et, en la matière, "Dying Light 2 : Stay Human" s'avère particulièrement "généreux" ! Déjà connu pour la série "Dead Island" où les morts vivants sont rois, Techland nous plonge avec ce nouveau FPS, orienté survie, quelques décennies après les évènements du premier "Dying Light". On y découvre de nouveaux personnages et de nouveaux lieux à explorer façon "monde ouvert". L'ambiance reste "post-apocalyptique", sachant que le virus présenté dans le premier opus a depuis ravagé toute l'humanité qui s'est retranchée à "Villedore", l'un des derniers bastions des survivants. Si ce lieu n'est pas encore tombé, il est dorénavant infesté "d'infectés" et les humains sont à cran et divisés. C'est dans ce contexte - peu réjouissant - que l'on incarne "Aiden", un jeune "Pèlerin" (sorte d'éclaireur) apprécié pour ses capacités d'endurance exceptionnelles. En quête de sa petite sœur, notre héros évolue dans ce vaste monde hostile où la violence fait partie du quotidien. Le background est sombre et propice à une aventure riche en action qui mélange les codes des FPS à ceux des RPG. Le tout servi par un vaste environnement 3D à explorer dans ses moindres détails. La trame scénaristique est indéniablement un "plus", tout comme la mise en scène et les rebondissements qui vous attendent. D’emblée, il apparaît que l’expérience est en nette progrès en comparaison de la première mouture. Déjà, vos choix sont pris en compte et il faut bien réfléchir avant d'agir (et surtout assumer ses décisions !). Car à l'usage, tous vos choix se révèlent très impactants. Cet aspect "immersif" est d'autant plus intéressant que les développeurs ont souhaité nuancer l'aspect « action pur » qui nous est "vendue", notamment via les différentes bandes annonces où les cascades et phases de combat sont sublimées et mises en avant. De ce fait, manette en main, « Dying Light 2 : Stay Human » se révèle – et c’est tant mieux ! - une expérience plus "subtile" que nous pouvions l'imaginer au vue des massacres de zombies qui nous étaient promis. Entre les quêtes principales et les quêtes secondaires, il y a vraiment de quoi faire. On apprécie le fait d'évoluer - paradoxalement - dans un univers plutôt "vivant", avec des PNJ qui vous demandent de l'aide.

Le Parkour du combattant

Notez à ce propos que l'équipe de Techland a fait savoir que pour finir le jeu à 100%, il fallait y passer pas moins de 500 heures ! Ce qui a - contre toute attente - généré un "bad buzz" sur Internet. A l'usage, l'aventure principale nous occupe déjà entre 20 et 80 heures (en fonction de votre façon de jouer). Ce qui est clairement positif et sera (certainement) le maxi pratiqué pour la grande majorité d'entre nous ! De notre point de vue, si certaines quêtes secondaires sont effectivement un peu redondantes (ou "Fedex" avec divers allers-retours), reste que pour qui aime l'univers des "morts vivants" et apprécie les exutoires en monde ouvert « Dying Light 2 : Stay Human » n'est absolument pas décevant. On apprécie la qualité technique et artistique de ses vastes environnements et paysages (notez que la taille de la carte a été multipliée par quatre depuis 2015 !), même si l'on retrouve les bases techniques du premier épisode. Testé à partir de la version PC, sur un ordinateur équipé d'un écran 32" (3440 x 1440) et d'une "modeste" RTX 2060 (6 Go), le soft affiche des graphismes séduisants. En revanche, dès que l'on explore les options graphiques, il faut savoir que l'effet "RayTracing" est spécialement glouton en ressources. Aussi, pour espérer en profiter de façon fluide (60 images seconde), mieux vaut disposer d'une configuration dernier cri. Sur consoles, les développeurs nous proposent plusieurs réglages où vous devrez choisir entre fluidité et beauté du rendu avec RayTracing.



Quand on arrive en ville...

Après un bref tutorial assez dirigiste, vous serez vite confronté aux fameuses créatures infectées, puis direction la ville de "Villedore"... L'ambiance horrifique est, dans l'ensemble, plutôt bien cultivée et l'on apprécie de collecter divers items, dans les moindres recoins des bâtiments, ainsi que des armes, bien utiles en regard du nombre de zombies qui vous font face. L'action est dynamique, avec différentes attaques (dont des coups de pied bien pratiques) et des affrontements "musclés" avec démembrements et effets gore PEGI 18 ! Les armes tranchantes sont redoutables. Autre point important : vous serez invité à utiliser des tyroliennes et à prendre tous les risques en évoluant sur les toits de la cité refuge, façon "Parkour". La mise en scène donne un rendu particulièrement spectaculaire et jubilatoire, surtout si vous aimez les jeux d'action à grands spectacles. En revanche, il faut savoir que, si de jour, l'expérience reste "accessible", de nuit les choses sont beaucoup plus difficiles. En effet, nous retrouvons, comme dans le premier volet, un système de cycle jour/nuit. Or avec cette suite (2022), nous découvrons que les humains sont maintenant infectés par le fameux virus et que pour composer avec cette contamination, il faut quasi-impérativement se déplacer de jour ou alors évoluer avec des lampes UV, car les « infectés » sont beaucoup plus nombreux une fois la nuit tombée. En prime, sans sources de lumière, un compte à rebours (dont la durée est variable en fonction de votre héros) menace la vie d'Aiden s'il n'en tient pas compte. La tension est clairement plus forte (et efficace) qu'avec le premier « Dying Light ». L'arbre de compétences est aussi là pour nous impliquer et composer dans ce monde en ruines. La collecte des XP est importante au sein du gameplay, car cela impacte l'efficacité de votre personnage et son aptitude à s'adapter aux nombreux problèmes auxquels il est confronté. Concernant l'équipement, vous apprécierez certainement le grappin ou encore la "paravoile" qui permet, par les airs, d'évoluer plus facilement dans l'environnement.




Bilan mitigé ou exigences exacerbées

A l'usage, « Dying Light 2 : Stay Human » n'est clairement pas un mauvais jeu ! Toutefois, il a ses défauts et mieux vaut les connaitre avant de passer à la caisse. A commencer par l'intelligence artificielle qui est clairement perfectible, surtout lorsque les ennemis font la queue pour vous affronter. S'ajoutent à cela divers bugs (que l'on espère voir disparaitre grâce aux patchs en approche), mais aussi une localisation VF mi figue, mi raisin (moins aboutie qu'en anglais !) et certaines missions répétitives. Malgré tout, quel plaisir d'évoluer dans ce monde apocalyptique aussi vaste que finement modélisé en 3D. L'ambiance du premier épisode est parfaitement cultivée. L’on apprécie l'aspect narratif qui nous immerge efficacement dès l'introduction et monte en puissance avec cette suite. La progression nous pousse également à nous impliquer - durant des dizaines d'heures - et la brutalité des combats, comme les phases des cascades (avec le fameux "Parkour") nous en mettent "plein les mirettes". Nul doute que le fait d'avoir renforcé l'anxiété par des phases de nuit et d'infiltration est une bonne idée pour "pimenter" les bases du premier opus (2015). Et ce, même si certains joueurs risquent d'être un peu frustrés par ces changements (dirigistes). Notez enfin que les fans de FPS trouveront quelques similitudes aux derniers "FarCry" d'Ubisoft (depuis le 5). Pour conclure, l'expérience n'est certes pas - irréprochable -, mais fonctionne assez pour nous faire passer de longues heures à explorer ces terres envahies par les morts vivants. Un jeu Efficace !

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Graphismes : 17/20

Dying Light 2 : Stay Human ne profite certes pas d'un nouveau moteur, mais offre tout de même des graphismes particulièrement séduisants ! D'un point de vue technique et artistique, Techland parvient à nous offrir de beaux paysages et à cultiver efficacement une ambiance horrifique (notamment lors des phases en intérieurs). Les visages sont très impressionnants et l'on aime le fait de pouvoir profiter du RayTracing. La mise en scène est soignée et l'on s'émerveille des cascades et du dynamise des combats. Un bel exutoire !

Gameplay & prise en main : 16/20

La recette évolue avec cette seconde mouture. La nuit est encore plus dangereuse et l'on apprécie l'importance des choix qui s'offrent à nous. La trame scénaristique a encore plus de poids qu'en 2015. Malgré un savant mélange entre action, FPS et RPG, il faut composer avec des mécanismes un peu dirigistes et des quêtes qui se révèlent moins palpitantes au fur et à mesures de l’avancée dans le jeu. Reste qu'outre une IA (aux fraises), le plaisir de survivre dans ce monde ouvert est assez grisant...

Musique et bruitages : 15/20

Si la version anglaise est soignée, la VF a le mérite de nous être proposée, mais le résultat est "mi figue, mi raisin". Outre la présence de quelques bugs, on apprécie les personnages et la qualité des bruitages et musiques. Le tout est en mesure de nous captiver d'innombrables heures dans les rues de "Villedore".

Durée de vie : 17/20

Nous en arrivons au point qui fait "débat". Oui, 500 heures pour boucler le jeu à 100 % est un peu exagéré et clairement destiné à une communication "marketing". Mais c’est rassurant (contrairement à ce que véhiculent les "mauvaises langues" sur les forums), car si vous aimez l'aventure vous pouvez clairement prolonger l'expérience bien au-delà des 20 à 80 heures nécessaires pour boucler la quête principale. Effectivement, il faut compter avec certaines quêtes "Fedex" ou peu palpitantes, mais à juger du nombre, il y a vraiment de quoi faire. Aussi, en dépit d’une durée de vie un peu artificielle, Dying Light 2 : Stay Human tient la distance face à d'autres FPS et RPG du marché. En revanche, nous espérons que les bugs seront vite corrigés. Notez enfin qu'un mode Coopératif à 4 est de la partie. Une bonne initiative !

Note pour ce test : 16/20

« Dying Light 2 : Stay Human » confirme son statut de blockbuster avec une expérience hollywoodienne riche en adrénaline. Il y a quelques défauts techniques mais, dans l'ensemble, les fans d'action, de FPS et de "Survival Horror" ont toutes les chances d'y passer un paquet d'heures ! Immergé dans ce vaste monde ouvert où les morts vivants sont légions, vous devrez composer avec les PNJ, mais surtout évoluer sur les toits de Villedore - façon "Parkour" - et affronter des hordes d'ennemis dans des combats aussi violents que gores. Bref, PEGI 18, "Dying Light 2 : Stay Human" n'est pas fait pour les "petits joueurs". Pour l’heure, quelques défauts impactent encore le plaisir, mais cette suite s’avère déjà un bon divertissement pour qui aime les jeux de zombies.

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