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"Lex Imperialis est un cran en dessous de Void Shadows, mais reste un très bon ajout pour Rogue Trader. La plus grosse déception vient de la campagne en dents de scie, qui ne nous a pas autant convaincu que celle du précédent DLC."
Geek4Life
TEST : Warhammer 40,000 :
Rogue Trader – Lex Imperialis

Rogue Trader continue son évolution en accueillant un nouveau DLC qui met à l’honneur l’Adeptus Arbites et vous plongera au cœur d’une aventure liée à la Grande Moisson. Calquant son contenu sur le précédent DLC, Void Shadows, Lex Imperialis parvient-il à faire aussi bien ?

Le scénario de Lex Imperialis se concentre sur une affaire étroitement liée à la Dîme Impériale, plus précisément la Grande Moisson. Car chaque planète de l’Empire doit fournir une partie de ses ressources, matérielles et humaines, à Terra. Mais il existe une dîme bien particulière relative aux Psykers. En effet, il est stipulé qu’aucun monde de l’Empire ne doit abriter des êtres dotés de pouvoirs psychiques. Les seigneurs planétaires doivent donc les traquer et les remettre aux représentants de Terra pour y être conduits. Une fois surplace, ces Psykers sont évalués pour déterminer leur sort. En tant que Libre Marchand et seigneur d’un fief vous devez vous aussi vous plier à ces exigences. C’est par ce biais que vous ferez la rencontre du nouveau compagnon de ce DLC, Solomorne Anthar, un officier de l’Arbites enquêtant sur des pirates ayant récemment volé la Dîme Impériale de votre secteur. Solomorne arrive avec une origine et une classe inédite. La nouvelle origine disponible est celle de l’Arbitrator, dont les talents sont surtout axés sur 3 styles de combats. Le premier se concentre sur l’usage du fusil à pompe et permet par exemple d’en tenir un dans une seule main, pour l’associer à une autre arme ou à un bouclier. Les boucliers font aussi parti des nouveautés de ce DLC et sont essentiels pour le deuxième style de combat. Quant au troisième, il améliore l’utilisation des masses énergétiques. Un personnage Arbitrator peut également choisir lors de sa création une spécialisation. Chaque spécialisation permet d’accéder à des capacités inédites qui orientent un peu plus le style de jeu du personnage. Il existe 3 spécialisations : Vigilant, Castigator et Subductor. Le Vigilant est orienté attaque à distance et fait des merveilles avec un fusil à pompe entre les mains. Le Castigator va quant à lui poser des buffs et des debuffs. Enfin, le Subductor est le spécialiste des combats au bouclier. Une nouvelle origine qui se révèle très puissante, surtout si on souhaite utiliser un fusil à pompe ou un bouclier. En comparaison, les autres origines font plutôt pâle figure. Nous espérons donc qu’Owlcat Games améliorera cela pour que chaque origine reste intéressante à jouer.


Nouveautés du DLC

Tournons-nous maintenant vers la nouvelle classe de tier 2, le Surveillant. Il vous permettra de vous battre avec un familier dont le type dépend de plusieurs paramètres. Pour accéder au Surveillant, il faut au préalable avoir choisi la classe d’Officier ou d’Agent, ce qui débloque l’essaim de servocrânes et le cyber-aigle. Il faudra choisir un de ces deux compagnons au moment où vous accéder à cette nouvelle classe, vous ne pourrez pas en changer par la suite. Toutefois si votre personnage à l’origine Arbitrator, il peut devenir Surveillant quel que soit sa première classe. Il obtiendra alors un cyber-mastiff. De même pour l’origine Psyker, qui permet également de devenir Surveillant, avec ce coup-ci une cyber-corneille. Parmi ces quatre compagnons, deux ont un rôle de soutien, les deux autres servent à attaquer directement, ce qui offre pas mal de synergies en fonction de l’archétype choisi. Notez que tous ces compagnons doivent recevoir des ordres du Surveillant, ce qui coûte des PA, ils ne sont pas autonomes. La cyber-corneille permet de relayer des pouvoirs psychiques dans toute une zone. Particulièrement pratique avec un Psyker biomancien ou devin, qui peut alors donner en une action un gros buff à toute son équipe. L’essaim de servocrânes a un fonctionnement similaire pour répartir des buffs et des debuffs, ce qui se combine très bien avec la classe d’Officier. De plus l’essaim de servocrânes a accès à des Signaux. Ils permettent par exemple de devenir la cible prioritaire des ennemis ou de soigner ses compagnons. Le cyber-aigle dispose de différentes attaques, dont l’Assaut Ailé, pour faire des dégâts sur toute une ligne, et Frappe Aveuglante, qui permet d’aveugler les ennemis dans une zone. Il peut également protéger des alliés en contre-attaquant quand ils sont pris pour cible. De plus, à la fin de son tour il s’envole, gagnant ainsi la sécurité des airs. Tous ces atouts en font un compagnon polyvalent et fiable, capable d’infliger des dégâts tout à fait honorables sans trop s’exposer. Le cyber-mastiff se révèle être le compagnon d’attaque le plus simple à appréhender. Comme on peut s’y attendre il peut être envoyé pour attaquer un ennemi, ou protéger un compagnon, voire le laisser en mode autonome. Dans ce cas il attaquera la cible la plus proche. Ainsi le cyber-mastiff a l’avantage de consommer très peu de PA, contrairement au cyber-aigle. Mais il est regrettable qu’il n’ait pas une meilleure défense, ni une capacité pour devenir la cible prioritaire. C’est hélas le moins intéressant des compagnons. Dommage donc que l’Arbitrator, s’il n’est ni Officier, ni Agent, soit bloqué avec ce gros toutou. Nous aurions préféré qu’il ait toujours le choix avec le cyber-aigle.

L’Empereur protège !

Quant au nouveau personnage du DLC, Solomorne, il n’a pas le charisme de Kibellah, mais incarne bien le concept de l’Arbitrator. Globalement l’aspect narratif de Lex Imperialis est un cran en dessous du précédent DLC, que ce soit au niveau des dialogues ou des péripéties. Alors que Void Shadow avait un lien direct avec l’équipage de notre vaisseau, ce nouveau contenu nous propose un petit road trip, pas toujours très inspiré. L’aventure débute au milieu du second acte, puis s’arrête pour reprendre au quatrième acte, ce qui délite trop le scénario et casse l’immersion. La durée de cette nouvelle aventure est aussi plus courte, comptez une dizaine d’heures pour en voir le bout. L’autre souci vient des interruptions récurrentes lors de nos voyages spatiaux. Solomorne vient régulièrement nous faire ses rapports, ce qui vient s’ajouter aux autres coupures du jeu. Mises bout à bout ces petites scènes ont tendance à être trop envahissantes et nuisent beaucoup au rythme du jeu. Tout est une question de dosage. Nous savons que les équipes d’Owlcat Games ne cessent de travailler sur l’équilibrage, le contenu et la correction de bugs. Pour preuve le studio a sorti début août un patch qui ajoute en autres 20 talents pour le Surveillant et fixe de nombreux bugs. Si les équipes continuent leur travail Lex Imperialis pourrait arriver au niveau de Void Shadow.

Jean Marc Pichot
Graphismes : 14/20

Bien que les graphismes ne soient pas exceptionnels, ils restent fidèles à l’univers de Warhammer 40,000 et sauront satisfaire les amateurs de la licence. Il convient également de souligner la qualité et la diversité des nouveaux portraits introduits dans ce DLC.

Gameplay & prise en main : 15/20

Lex Imperialis ajoute une nouvelle origine, une classe inédite et un bon paquet d’équipements, dont les boucliers. Le contenu est solide, offre de nouvelles synergies intéressantes, mais souffre de quelques défauts. L’origine Arbitrator est bien plus avantagée que les autres, ce qui tend à les éclipser. Nous aurions aussi aimé que le cyber-mastiff soit plus impactant et que la nouvelle campagne soit plus développée.

Musique et bruitages : 16/20

Le jeu propose une bande-son de qualité qui donne vie à Warhammer 40,000. Le doublage du nouveau compagnon s’avère approprié et cohérent avec l’univers. Tous ces éléments renforcent efficacement l’immersion tout au long de notre aventure.

Durée de vie : 15/20

Prévoyez une dizaine d’heures pour finir la campagne proposée par ce DLC. Ajoutez à cela les nouveautés apportées au niveau du gameplay, qui vous retiendront un bon moment si vous souhaitez tout explorer.

Note pour ce test : 15/20

Lex Imperialis est un cran en dessous de Void Shadows, mais reste un très bon ajout pour Rogue Trader. La plus grosse déception vient de la campagne en dents de scie, qui ne nous a pas autant convaincu que celle du précédent DLC. Les dialogues relatifs à Solomorne ne sont pas non plus à la hauteur de ceux de Kibellah. Au final, le principal défaut de Lex Imperialis est d’être sorti après Void Shadows. Si on se concentre sur la partie dédiée au gameplay, ce DLC apporte plein de bonnes idées. La nouvelle origine, l’Arbitrator, est très intéressante à jouer et offre de nombreux avantages. Trop sans doute quand on la compare aux autres. De même, la nouvelle classe de Surveillant confère beaucoup de flexibilité et de synergie dans les builds des personnages. Les 4 familiers ont tous un gameplay unique qui demande à être maîtrisé pour vraiment faire pencher la balance en votre faveur durant les combats. Chacun d’eux s’intègre parfaitement au reste du jeu, sans le déséquilibrer. Autant les classes supplémentaires de Void Shadows pouvaient être jugées trop puissantes, autant le Surveillant n’a pas ce souci. Les nouveaux équipements représentent également un ajout très appréciable, en particulier les boucliers. Si vous êtes fan de Rogue Trader et capable de pardonner les carences narratives de Lex Imperialis, alors ce nouveau DLC est fait pour vous.

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