Avec "Steel Seed", le studio"Storm in a Teacup" signe un jeu d’action-infiltration orianté "S.F" ambitieux ! Porté par une direction artistique forte et un univers post-apocalyptique intrigant, nous évoluons aux côtés de "Zoe" et de son drone "KOBY", qui explorent les ruines d’un monde dominé par la technologie...
Lancé le 22 avril 2025, "Steel Seed" propose une aventure d’action-infiltration enrobée d’un univers de science-fiction (S.F) sombre et dystopique. Sur le papier, tout semble taillé pour séduire les amateurs du genre. Une héroïne forte et déterminée, un drone compagnon au look réussi, une esthétique mêlant couloirs industriels étouffants et dômes végétalisés à la dérive, et un gameplay qui combine infiltration, combat, exploration verticale et narration environnementale. Le projet a du souffle, et les intentions sont claires : offrir une expérience riche, où l’émotion, l’action et la réflexion coexistent ! Hélas, une fois "manette en main", la promesse se heurte à une réalité plus "nuancée". Car si "Steel Seed" sait faire illusion lors de ses premières heures, il peine à maintenir l’intérêt sur la durée, à cause d’imprécisions de gameplay, de soucis techniques persistants et d’une narration qui, à force de vouloir en dire peu, finit par ne pas assez en dire. Reste qu’il y a beaucoup de positif !
Déjà visuellement, le jeu impressionne à bien des égards. L’univers "post-apocalyptique" imaginé par "Storm in a Teacup" possède une vraie personnalité, entre cités souterraines abandonnées, installations automatisées à l’agonie, et sanctuaires naturels enfermés dans des dômes artificiels... Le charme opère ! L’ambiance, à la fois "froide" et "poétique", elle évoque une humanité disparue (ou en sursis), laissant derrière elle des lieux chargés d’histoire... L’architecture est variée, l’éclairage maîtrisé, et la direction artistique donne souvent envie de s’arrêter pour contempler les décors. Ce qui est ne se fait pas dans tous les jeux vidéo... Et puis, l’héroïne "Zoe" est modélisée avec soin, ses animations sont fluides et crédibles. A ses côtés, le drone KOBY (silencieux mais attachant) complète bien l’univers visuel du jeu ! Dommage cependant, que cette belle "carapace" soit entachée de soucis techniques qui brisent - régulièrement - l’immersion. Sur PC (comme sur Steam Deck), les chutes de framerate sont fréquentes, les crashs aléatoires, et les temps de chargement parfois capricieux. Même les effets visuels, bien que réussis, souffrent parfois de bugs graphiques ou de textures tardives. Il ne s’agit pas d’un naufrage technique (ouf !), mais l’ensemble manque clairement (au lancement) de "finition", surtout pour un jeu aussi axé sur l’ambiance. Espérons que les mises à jours optimise cela et corrigent ces défauts.
Un gameplay prometteur
Côté gameplay, "Steel Seed" pose des bases intéressantes, sans pour autant les exploiter pleinement. L’amie "Zoe" est agile, capable de grimper, d’esquiver, de pirater des systèmes ou d’affronter ses ennemis frontalement. Un système "d’arbres de compétences" permet d’adapter légèrement son style de jeu, et certaines séquences, notamment celles de "parkour", apportent une bonne dynamique à l’ensemble. L’infiltration est vivement "encouragée" et le duo que forme Zoe avec KOBY ouvre la voie à quelques approches "tactiques" intéressantes. Le drone peut notamment distraire les gardes, scanner les alentours, ou activer certains mécanismes à distance.... ce qui permet d’enchaîner des phases d’infiltration relativement "variées". Malheureusement, la mise en œuvre de ces mécaniques laisse souvent à désirer. Notez aussi que l’intelligence artificielle ennemie est irrégulière : tantôt "aveugle" (au point de passer à côté du joueur sans réagir), tantôt "omnisciente" sans raison apparente ! Le level design, lui aussi, manque parfois de clarté... ce qui nuit à la fluidité des déplacements ou à la lisibilité des possibilités d’action. Les combats, de leur côté (point important !), manquent d’impact. Le feeling des armes est assez "générique", et les affrontements deviennent vite "mécaniques" (sans réelle montée en intensité). Quant aux séquences de "parkour", bien que visuellement plaisantes, elles se répètent trop vite et manquent de challenge. Résultat ? Une expérience qui commence bien, mais qui tend à "s’essouffler" au fil des heures, et ce, malgré de bonnes idées.
L’univers narratif mérite d’être évoqué : Sur ce point, "Steel Seed" donne l’impression d’avoir "les moyens de ses ambitions", sans jamais les assumer pleinement. Le monde qu’il décrit est riche en sous-entendus et en symbolique : entre survie post-humanité, IA "en roue libre", et mémoire collective à conserver... Pourtant, la narration, principalement environnementale ou transmise par des "audios", reste trop en retrait. Précisons que les échanges entre Zoe et KOBY sont rares, et ce dernier, bien que présent tout au long du jeu, ne s’exprime qu’à travers des "signaux visuels". Cela renforce la sensation d’isolement ! Un choix sans doute volontaire, mais cela dessert aussi l’attachement "émotionnel" qu’on pourrait avoir pour ce duo.
Des limites, mais du positif
En définitive ? "Steel Seed" est un jeu qui mérite l’attention, mais qui demande aussi une certaine "indulgence". Il s’adresse avant tout aux joueurs sensibles à l’ambiance et à l’univers, capables de passer outre les aspérités techniques et mécaniques pour s’immerger dans un monde cohérent et visuellement fort. Il ne "révolutionne pas le genre" de l’infiltration, ni celui de l’action, et sa narration manque d’impact. Mais il a le mérite de proposer quelque chose d’original, sincère, et parfois surprenant ! Sa durée de vie tourne autour de 10 à 12 heures (ce qui est assez court). Et n’espérez pas y revenir plusieurs fois — le jeu ne propose pas d’embranchements narratifs majeurs — mais pour un "one shot", il peut faire l’affaire. À condition, bien sûr, d’être conscient de ses limites. Si vous êtes amateur de "science-fiction" à l’esthétique "léchée", et que vous êtes prêt à tolérer quelques imperfections en échange d’une ambiance marquante, alors "Steel Seed" pourrait vous séduire. Mais pour les autres, il est sans doute plus sage d’attendre quelques patchs d’optimisation avant de se lancer dans cette aventure imparfaite, mais sincère.
L’univers de "Steel Seed" se distingue par une direction artistique soignée, mêlant architecture futuriste et éléments naturels envahissants. Les environnements, tels que les complexes souterrains et les dômes végétalisés, sont visuellement impressionnants. Cependant, des problèmes techniques, notamment des chutes de framerate et des bugs graphiques, peuvent nuire à l’immersion. Vivement les patchs.
"Steel Seed" propose une expérience d’action-infiltration fluide, combinant phases de furtivité, parkour et affrontements dynamiques. Zoe, la protagoniste, bénéficie d’un arsenal varié et d’un drone compagnon, "KOBY", offrant des mécaniques de soutien telles que la distraction et le piratage. Les environnements sont interactifs, permettant une exploration stratégique. Cependant, certains aspects du gameplay, comme la gestion de l’IA ennemie et la variété des séquences de "parkour", pourraient être améliorés pour offrir une expérience plus immersive.
La bande-son de "Steel Seed" soutient efficacement l’atmosphère du jeu, avec des compositions discrètes mais efficaces ! Cependant, l’absence de doublage vocal et la communication limitée de "KOBY", qui se résume à des signaux visuels, peuvent réduire "l’impact émotionnel" de l’histoire.
L’aventure principale de "Steel Seed" offre une durée de jeu d’environ 10 à 12 heures. Bien que le jeu propose des secrets à découvrir et des améliorations à collecter, le manque de contenu supplémentaire et de modes de jeu alternatifs limite sa rejouabilité.
"Steel Seed" est une aventure d’action-infiltration ambitieuse, portée par une direction artistique soignée et un gameplay prometteur. Malgré des problèmes techniques et une narration (qui manque de profondeur), le jeu offre une expérience agréable pour les amateurs de science-fiction ! Avec des mises à jour futures, "Steel Seed" pourrait se hisser parmi les titres incontournables du genre. Mais en l’état, au lancement, il a encore quelques défauts qui brident son intérêt. Dommage !
