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"Death Stranding 2: On the Beach est un chef-d’œuvre plus accessible et visuellement époustouflant."
Geek4Life
TEST : Death Stranding 2
On the Beach

En 2020, "Death Stranding" avait divisé, avec une sorte de "simulateur de marche". Reste qu’il marquait le jeu vidéo par son audace et son gameplay contemplatif. En 2025, "Death Stranding 2 : On the Beach" reprend, cette promesse : concilier le fond et la forme, en offrant une suite plus accessible et encore plus ambitieuse. Et le pari est réussi : c’est même un "tour de force", plus maîtrisé, plus émotionnel, mais aussi plus ludique. A quoi s’attendre manette en main ? Voyons cela ensemble...

L’histoire débute plusieurs années après les événements du premier jeu. Sam Porter Bridges (incarné par Norman Reedus) n’est plus seulement un livreur de l’impossible : il est devenu un pilier de la reconstruction, une figure presque mythique dans un monde qui tente encore de guérir les plaies béantes laissées par le Death Stranding. Mais l’équilibre reste fragile. Le lien entre les vivants et les morts, si ténu, est à nouveau menacé, cette fois par une force plus insaisissable encore… une menace venue de l’océan, de cette plage énigmatique, frontière mouvante entre mondes, déjà au cœur du premier volet. Dans ce contexte incertain, Fragile (incarnée par Léa Seydoux) prend la tête d’un nouveau réseau, tandis qu’un groupuscule radical, Drawbridge, remet tout en question : faut-il vraiment reconstruire l’ancien monde, ou faut-il en imaginer un autre, plus juste, plus libre ? Quitte à le faire sur les ruines ?



Manette en main, On the Beach, c’est avant tout un voyage intérieur, un périple mental autant que physique, au cœur de l’effondrement. C’est donc un jeu particulier qui ne plaira pas à tout le monde... Mais là où Death Stranding jouait la carte de la métaphore, cette suite privilégie une narration plus sensible, plus fluide, presque poétique. On y parle de mémoire, de deuil, de maternité, d’humanité face à l’incompréhensible. Kojima ne renonce pas au mystère, mais l’encadre cette fois avec plus de clarté (et plus de cœur). Le casting, toujours cinq étoiles — avec Norman Reedus, Léa Seydoux, Elle Fanning, Troy Baker, Shioli Kutsuna — livre des performances d’une justesse rare. Le jeu prend aux tripes ! Les cinématiques, qui sont somptueuses, n’ont plus rien d’indigeste : elles rythment et forment un puzzle narratif cohérent (accessible sans être simpliste). Sur le plan du gameplay, On the Beach ne se contente pas de reprendre la formule : il la rebat, la complexifie... bref, la réinvente ! Le terrain n’est plus seulement un obstacle géographique : il devient vivant, chaotique, et même imprévisible. Attendez-vous à des pluies acides, des tempêtes de sable, mais aussi des séismes ou encore des coulées de boue… la nature elle-même semble résister à vos tentatives de reconstruire.



Le moindre trajet devient une opération logistique d’envergure, où chaque seconde, chaque outil, chaque gramme transporté compte... Plus que jamais, anticiper devient un art. Bien vu aussi, le fait que les structures que vous bâtissez peuvent s’effondrer, les routes disparaître et l’improvisation devient alors une compétence vitale. À cela s’ajoute une nouvelle mécanique centrale : APAS (Adaptive Physical and Strategic tree), un arbre de progression divisé en trois branches : logistique, infiltration et combat. Chaque joueur peut ainsi façonner une approche propre, discrète ou offensive, méticuleuse ou musclée. C’est à vous de choisir ! Les outils suivent cette logique avec notamment des exosquelettes adaptatifs, des drones de reconnaissance, des ballons cargo et des véhicules amphibies… Le soft brille également par un armement élargi pour les moments où l’affrontement devient inévitable. Reste que la philosophie du jeu, elle, reste inchangée : il faut éviter le conflit, ce qui reste souvent la meilleure voie. Mais le jeu vous laisse maintenant choisir comment affronter vos dilemmes. Concernant le strand gameplay, cette coopération invisible entre joueurs s’enrichit lui aussi en 2025 avec cette suite. Les constructions laissent des traces plus marquées. Ce que d’autres ont bâti dans leur partie peut, à tout instant, vous sauver dans la vôtre : une tyrolienne, une rampe pour franchir un gouffre, un escalier laissé là par un inconnu… La solidarité indirecte est la force de l’œuvre de Kojima. Surprenant !


Un gameplay transformé

Techniquement, le titre est un bijou sur PS5. Le moteur baptisé Decima — déjà impressionnant dans Horizon Forbidden West — est optimisé et impressionne encore plus en 2025. Les environnements sont ouverts, variés, et même mouvants ! L’Australie brumeuse, avec des plages nacrées, des volcans noirs et des déserts rougeoyants. Et la météo, loin d’être un simple effet de style, influence directement vos déplacements... Il faut parfois attendre que le vent tourne pour oser la traversée d’un fleuve, ou trouver refuge sous une grotte, avant que la pluie acide ne ronge vos équipements... La lumière, la texture du sol, les particules en suspension… tout a été peaufiné avec soin. Les animations faciales sont sublimes : regards humides, mâchoires crispées, tremblements presque imperceptibles… chaque plan respire l’émotion. Le travail sonore est tout aussi remarquable avec les bruits de pas, le craquement du cuir, le vent qui siffle dans la roche, les créatures qui rôdent dans le silence… Et que dire de la bande-son ? Ludvig Forssell revient, accompagné cette fois par des compositions originales de Woodkid, Low Roar, Caroline Polachek ou encore HEALTH. Chaque morceau semble tomber au bon moment ! Jamais envahissante, toujours chargée de sens, la musique est ici un personnage à part entière. Le jeu est clairement une réussite de A à Z. Côté durée de vie, la promesse est tenue. Comptez — sans courir — 50 à 60 heures pour l’aventure principale. Elle est largement étendue par un contenu secondaire qui propose des missions narratives optionnelles, des contrats communautaires ou bien sûr l’exploration libre. Certaines quêtes annexes révèlent des pans entiers de lore ou approfondissent des personnages laissés en retrait. Le mode libre post-fin permet même de poursuivre la reconstruction. La difficulté, quant à elle, est désormais modulable sur quatre niveaux, du mode assisté au mode Réaliste, où chaque pas est une victoire. Alors bien sûr, tout n’est pas parfait. Certains regrets subsistent. Le jeu, en cherchant à devenir plus accessible, perd parfois un peu de l’âpreté qui faisait la beauté du premier. Les boss, malgré une mise en scène souvent grandiose, ne marquent pas autant que dans d’autres productions de Kojima. Et quelques personnages secondaires, malgré leur potentiel, manquent encore de profondeur. Mais ce sont là des nuances, pas des défauts structurels. Car le positif domine !


Une direction artistique soignée

Geek4Life
Graphismes : 19/20

"Death Stranding 2: On the Beach" pousse le moteur "Decima" dans ses retranchements les plus spectaculaires, offrant des panoramas à couper le souffle et une richesse visuelle rare. Chaque région possède sa propre "identité" esthétique, de la brume des forêts australiennes aux plages spectrales aux reflets nacrés, en passant par les cratères volcaniques. La fluidité en 60 fps est irréprochable et la gestion dynamique de la lumière confère une atmosphère quasi "cinématographique" à l’ensemble ! Les visages sont expressifs, habités, traversés par des émotions palpables grâce à des animations faciales bluffantes. Sur PS5, peu de jeux affichent une telle maîtrise technique et artistique. Epoustouflant !

Gameplay & prise en main : 17/20

Beaucoup plus dense et "organique" que son prédécesseur, le gameplay gagne en variété et en souplesse sans renier son ADN. Le système APAS, véritable colonne vertébrale de votre progression, permet une personnalisation fine de votre style de jeu : infiltration, logistique, combat... À vous de choisir. Les outils sont nombreux, bien intégrés, et toujours utiles. On alterne entre planification méticuleuse et improvisation tendue, dans un monde qui ne pardonne rien. Le jeu reste "exigeant", mais sait éviter la frustration : chaque difficulté surmontée procure un sentiment d’accomplissement authentique. Une prise en main qui demande du temps, mais qui le rend au centuple.

Musique et bruitages : 19/20

Un véritable "écrin sonore", le sound design est chirurgical. Il magnifie chaque instant : le souffle du vent sur une crête, le grincement du métal sous la pluie acide, les murmures du néant… L’immersion est totale. La bande originale, signée Ludvig Forssell et enrichie par Woodkid, Caroline Polachek, HEALTH ou Low Roar. Le tout transcende la narration. Chaque morceau semble "couler de source". Une expérience sensorielle autant auditive que visuelle. Un résultat hors norme...

Durée de vie : 18/20

Attendez-vous à une odyssée qui se termine généralement entre 50 et 80 heures selon votre style de jeu, avec une campagne principale (captivante) et un contenu "annexe" loin d’être "accessoire". Les missions secondaires enrichissent le "lore" et révèlent des personnages parfois déchirants... Le mode libre - post-fin - prolonge l’aventure avec pertinence, en vous laissant poursuivre la reconstruction du monde. Le tout soutenu par un système de difficulté modulaire, de l’ultra-assisté à l’ultra-réaliste.

Note pour ce test : 18/20

"Death Stranding 2: On the Beach" est bien plus qu’une suite ! C’est une œuvre profondément "humaine". À la fois plus généreux et plus lisible que son prédécesseur, il n’abandonne jamais son identité singulière. Kojima livre ici l’un de ses jeux les plus "mûrs". Sans doute les plus touchants. Quelques légers regrets subsistent, mais ils ne ternissent jamais la beauté du voyage. Un titre ambitieux, à découvrir absolument. Sac à dos sur le dos et en avant !!!

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