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"Donkey Kong Bananza est une vraie réussite. Nintendo signe un retour fracassant de son gorille emblématique dans une formule 3D moderne, technique, et profondément amusante. Une pépite incontournable pour tout possesseur de Switch 2. Un vrai "must-have" pour les fans de plateforme, d’exploration et de fun immédiat."
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TEST : Donkey Kong Bananza

Il y a des retours qui font du bruit. Et puis il y a ceux qui déclenchent une secousse tectonique dans le paysage vidéoludique. "Donkey Kong Bananza", nouvel épisode exclusif à la Nintendo Switch 2, appartient à cette seconde catégorie ! Loin d’un simple "reboot" (nostalgique), Nintendo offre ici un épisode 3D totalement repensé, intégrant un moteur physique basé sur la destruction "voxel", un gameplay dynamique mêlant plateforme, exploration et puzzle, et une direction artistique entre cartoon moderne et respect des origines. Un jeu qui évoque à la fois "Red Faction" (THQ) et "Super Mario Odyssey"… mais qui reste 100% Donkey Kong.

L’histoire s’ouvre sur l’île "Lingot", joyau luxuriant de la jungle, théâtre d’une exploitation minière souterraine où l’ami "Donkey Kong", devenu ouvrier dans une mine de bananes métalliques, découvre un étrange minerai : le "Bananzium". Mais une catastrophe l’entraîne dans les profondeurs de l’île, accompagné d’une jeune "Pauline" pour une aventure souterraine à travers des strates géologiques vivantes, infestées de pièges, d’énigmes et d’ennemis (tous plus absurdes les uns que les autres !). Face à eux : "VoidCo", une société techno-industrielle, malveillante, dirigée par "Void Kong", un antagoniste aussi sinistre que caricatural, qui veut extraire le cœur de l’île pour alimenter ses machines à profit. Bref, Nintendo joue ici la carte du "second degré", en mêlant narration légère et thématiques plus sérieuses : l’exploitation des ressources, la mémoire écologique de la terre, la jeunesse face à l’autorité... Rien de trop lourd, mais assez pour donner du corps à l’univers et justifier la descente de DK dans les entrailles du monde.



JoyCon en main, la véritable révolution de "Bananza", c’est son moteur physique voxelisé. Chaque strate souterraine est entièrement destructible ! Et ce à l’échelle d’un niveau complet. Vous pouvez donc tout casser : murs, plafonds, colonnes, passerelles et ce pour créer vos propres passages, révéler des secrets, piéger des ennemis ou simplement libérer votre esprit de primate "créatif"... Un gameplay qui évoque les sensations viscérales de "Red Faction: Guerilla" (et des précédents opus de la saga), mais enrobé dans l’ADN Nintendo : tout est pensé pour le joueur, lisible, amusant, gratifiant. Un titre qui reste bon enfant. Et surtout, cette mécanique n’est pas un "gadget". Elle est structurelle du gameplay. Le décor devient l’ennemi ou l’allié dans la progression. Certaines énigmes environnementales exigent de "sculpter" la roche comme un artisan pour libérer un mécanisme ou diriger une rivière de lave. Brillant ! D’autres passages reposent sur des effondrements dynamiques, provoqués "à la seconde près". Une fois maîtrisé, on prend un plaisir fou à improviser son propre chemin, à la manière d’un spelunker génialement "bourrin" !

Nintendo frappe fort avec sa Switch 2 et ce jeu

Autre mécanique forte : les transformations animales de DK. En absorbant des cristaux de Bananzium, notre gorille se transforme en autruche pour traverser des sables mouvants, en rhinocéros pour foncer à travers les parois blindées, ou en zèbre électrique pour activer des circuits ancestraux. Chaque transformation change non seulement la mobilité mais aussi l’interaction avec le décor. À mesure que l’on progresse, ces formes deviennent indispensables pour accéder à de nouvelles strates de la carte ou revisiter des zones anciennes. Cela confère au jeu une dimension métroidvania assumée, où chaque retour dans une strate auparavant explorée débloque des dizaines de nouveaux secrets. Et bien sûr, l’humour est toujours présent : chaque transformation donne lieu à une mini-séquence animée absurde façon cartoon à l’ancienne.



Techniquement, Bananza exploite avec brio les capacités de la Switch 2. En mode docké, le jeu tourne en 1080p dynamique à 60 fps, avec des baisses ponctuelles dans les zones de destruction massive. Les effets de lumière volumétrique, de particules et de réflexions dynamiques sont superbes. Les matériaux voxelisés réagissent tous différemment : le bois s’effondre en copeaux, la pierre explose en fragments, le métal résonne avant de céder. La direction artistique est fabuleuse : un mélange de cartoon moderne à la Pixar et d’esthétique jungle punk, avec des touches rétro. Le tout reste lisible, coloré, et cohérent. Les visages de "DK" et "Pauline" sont expressifs, les animations burlesques et crédibles. Même en mode portable, l’expérience reste fluide et parfaitement jouable, grâce à une interface sobre et une lisibilité bien pensée. Côté musique ? Nintendo ose quelque chose de rare : une bande-son "chantée", portée par Pauline elle-même. Entre funk, jazz, soul et rythmes tribaux, les morceaux ponctuent les grands moments du jeu, apportant une véritable émotion musicale. Certains niveaux deviennent littéralement des "clips interactifs", à la façon de "Hi-Fi Rush" mais à la sauce "jungle" ! Le reste du temps, l’ambiance sonore est immersive : bruitages de creusement, résonances "minérales", crissements souterrains. Et les retours haptiques de la manette viennent renforcer la sensation de puissance de DK lorsqu’il fracasse une paroi ou déclenche un effondrement.



Précions que "Donkey Kong Bananza" propose un mode coopératif "local", dans lequel un second joueur incarne Pauline, apportant soutien vocal, manipulation de mécanismes et interactions contextuelles. La synergie entre les deux personnages est travaillée, et certaines énigmes se révèlent plus simples (ou plus amusantes !) à deux. Mais l’autre grande surprise, c’est le mode "DK Artist"... Véritable éditeur de niveaux voxel, ce mode vous permet de "sculpter" vos propres zones, de les peupler, de placer des objets, et de les partager en ligne. C’est simple, rapide, accessible, et étonnamment "puissant". Une fonctionnalité inattendue… mais qui pourrait prolonger la durée de vie du jeu pour les plus créatifs. Surtout qu’il faut parfois beaucoup de bananes pour franchir une étape. Bref, avec "Bananza", Nintendo livre un jeu aussi audacieux qu’irrésistible ! Un jeu qui parvient à "moderniser" Donkey Kong sans le trahir. Ce n’est pas seulement un "retour aux sources" : c’est une redéfinition. Plus drôle, plus libre, plus explosif que jamais, Donkey Kong retrouve sa place parmi les titans de la plateforme 3D. Un chef-d’œuvre de gameplay destructible, une direction artistique brillante, et une vraie lettre d’amour à la licence. Nous avons été agréablement surpris par cette excluisivité pour la Nintendo Switch 2.

Geek4Life
Graphismes : 17/20

"Donkey Kong Bananza" bénéficie d’une excellente mise en valeur sur Switch 2. Les possibilités techniques offrent des effets de destruction en voxel bluffantes. Le soft bénéficie d’une bonne fluidité, les environnements sont luxuriants et les animations du gorille sont un régal à regarder. Mention spéciale au design des transformations animales et à la lisibilité générale. Seuls quelques effets de caméra en coop peuvent gêner par moments.

Gameplay & prise en main : 17/20

Le gameplay est le vrai point fort du jeu ! Donkey Kong peut tout casser – littéralement – et l’impact est jouissif. Entre plateformes (classiques), puzzles environnementaux et mécaniques d’évolution (à la Metroidvania), le titre sait se renouveler. La maniabilité est fluide, intuitive, et les transformations offrent une diversité bienvenue au fil des heures. Notezs que la coop est souvent hilarante, même si un peu déséquilibrée avec Pauline. Un titre efficace de A à Z.

Musique et bruitages : 17/20

L’ambiance sonore est riche, "funky" et parfaitement en phase avec l’univers. Les chansons chantées par Pauline sont de vraies réussites. Le sound design des destructions est particulièrement travaillé, avec des variations selon les matériaux et des vibrations haptiques bien gérées. Une ambiance musicale marquée par le "style Nintendo".

Durée de vie : 17/20

La campagne principale propose environ 15 à 20 heures de jeu, mais les nombreux secrets, objets à collectionner et défis annexes (dont les épreuves de destruction) doublent facilement la durée de vie. Le mode "DK Artist" et la coopération en local renforcent la rejouabilité. Pas de mode en ligne pour l’instant (dommage), mais l’expérience solo est suffisamment dense pour s’en passer.

Note pour ce test : 17/20

"Donkey Kong Bananza" est une vraie réussite. Nintendo signe un retour fracassant de son gorille emblématique dans une formule 3D moderne, technique, et profondément amusante. La destruction omniprésente apporte un vent de fraîcheur au genre, et la direction artistique, sonore comme visuelle, est maîtrisée. Quelques ajustements sur la coop et la difficulté des boss auraient permis d’aller chercher "l’excellence", mais cela reste une pépite incontournable pour tout possesseur de Switch 2. Un vrai "must-have" pour les fans de plateforme, d’exploration et de fun immédiat. Un titre qui accomapgne bien la sortie de la Switch 2. Un futur classique...

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