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"Call of Duty: Black Ops 7 est un épisode courageux et clivant. Avec son univers futuriste, sa coopération intégrée, ses fusillades hallucinantes et ses environnements psychédéliques, il propose une expérience inédite, qui déroutera certains fans mais enthousiasmera les joueurs en quête de nouveautés."
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TEST : Call of Duty: Black Ops 7

"Call of Duty" n’a jamais été aussi audacieux ! Avec "Black Ops 7", Treyarch repousse les limites de la saga, plongeant les joueurs dans un futur instable où les lois de la physique semblent volontairement floues. Oubliez les campagnes solo "classiques" et les scénarios militaires "crédibles" : ici, la coopération est reine, les environnements se tordent sous vos yeux et la réalité se mêle au cauchemar "psychédélique". Un pari fou qui pourrait déstabiliser certains fans… mais qui fait aussi de cet opus l’un des plus originaux de la licence.

À peine un an après "Black Ops 6" (2024), qui revenait à des bases plus sérieuses et "réalistes", Treyarch frappe un grand coup. "Black Ops 7" abandonne le réalisme contemporain pour s’engager dans un futur totalement "imprévisible", où les expériences militaires sur la psyché humaine et les technologies avancées ont ouvert des brèches dans la perception. Dès les premières minutes, le joueur est immergé dans un univers où les objets lévitent, les sols se déforment, et les environnements semblent vivants. Certaines missions donnent l’impression d’évoluer dans un "rêve éveillé" : des rochers flottent dans des vallées fracturées, des structures se tordent et changent de forme en temps réel, et les ennemis eux-mêmes apparaissent ou disparaissent dans un jeu d’illusions audacieux. Cette approche est volontairement déconcertante. Treyarch prend le risque de désorienter les joueurs habitués à un "Call of Duty" plus "classique", mais cette audace permet de créer une atmosphère unique.



L’univers visuel est à la fois "crédible" et "halluciné" : on reconnaît des bases militaires futuristes, des laboratoires high-tech et des villes en ruine, mais chaque décor est traversé par des éléments "surnaturels" ou psychédéliques. Cela permet au jeu de se distinguer immédiatement de Black Ops 6, et d’offrir une identité forte à cet opus. Le cœur de "Black Ops 7" repose sur sa campagne, conçue pour être jouée entre amis ou avec des partenaires sur Internet. Ce choix modifie radicalement l’approche habituelle du FPS "solo" ! Chaque mission exige une coordination fine : certaines actions doivent être exécutées simultanément, d’autres requièrent l’activation de technologies futuristes en coopération, et plusieurs affrontements imposent de combiner les compétences pour venir à bout d’ennemis très puissants ou de zones instables. L’effet est immédiat : on ne joue plus "seul", mais comme une "unité", où chaque mouvement compte et chaque erreur peut se payer cher. L’expérience coopérative transforme complètement la narration et le rythme. Les missions sont dynamiques avec des phases d’action intenses, entrecoupées de moments d’exploration et de séquences "hallucinatoires". Ces dernières, qui jouent sur la distorsion de l’espace et du temps, renforcent l’immersion et donnent au joueur l’impression de participer à une expérience presque "cinématographique".

Fusillades futuristes et ambiance psychédélique

Le gameplay conserve toute la "nervosité" et la fluidité de la série, mais il est enrichi par des armes futuristes et des environnements "instables". Les combats s’enchaînent avec une intensité frénétique, mais chaque affrontement peut basculer à tout moment grâce aux éléments psychédéliques : sols instables, plateformes en lévitation, hologrammes qui brouillent la perception. L’impression d’évoluer dans un monde "vivant" et imprévisible est constante. Les ennemis exploitent les mêmes technologies que le joueur : camouflage, duplication, projectiles modulables. L’effet est à la fois spectaculaire et "stratégique", car la coopération devient un impératif pour survivre. Les armes futuristes, quant à elles, sont variées et inventives. Certaines déclenchent des ondes de choc, d’autres modifient localement la gravité, et toutes nécessitent parfois une coordination entre les joueurs pour atteindre leur pleine efficacité. Les fusillades restent lisibles et fluides, mais la complexité de ces environnements altérés ajoute une dimension inédite à la franchise.



Techniquement, "Black Ops 7" exploite l’Unreal Engine 5 pour créer des environnements spectaculaires. Les effets de lumière dynamique, les particules en suspension, les déformations visuelles et les illusions d’optique donnent une identité unique au jeu. Les phases psychédéliques, où les décors changent de forme et de couleur, comptent parmi les moments les plus impressionnants jamais vus dans un "Call of Duty". Chaque mission devient un spectacle visuel, où la narration et le gameplay s’entremêlent pour créer des situations inédites. Effectivement, cela surprend ! Quelques limites techniques subsistent : certains PNJ secondaires restent moins détaillés, et des baisses de framerate peuvent survenir dans les scènes les plus chargées. Toutefois, le rendu général est exceptionnel (si vous adhérez à l’univers). Quid de la bande-son ? Elle accompagne parfaitement l’action. Les musiques synthétiques, les nappes électroniques, les basses pulsées et les effets sonores volontairement distordus accentuent le dépaysement et renforcent le sentiment de désorientation. Les bruitages futuristes, tels que les tirs énergétiques, les explosions modulées et les distorsions auditives, participent activement à l’immersion. La localisation VF (comme en VO), est impeccable. Au sujet de la durée de vie de ce nouveau "Call of" le résultat est honete avec une campagne principale se boucle - en moyenne - en 6 à 9 heures selon votre style de jeu et le niveau de difficulté choisi. Le rythme est soutenu, les missions sont variées et les environnements riches en détails, mais la rejouabilité reste limitée.

Omnimovement dans BO7

"Black Ops 7" marque une véritable rupture dans la façon de se déplacer dans "Call of Duty", et cette fois, ce n’est pas une promesse marketing : tout est vérifiable. Treyarch fait évoluer son "Omnimovement", introduit pour la première fois dans BO6, en lui donnant plus de fluidité, mais aussi plus d’exigence. La grande nouveauté confirmée est l’arrivée du wall jump, un rebond sur un mur permettant de relancer un saut ou de gagner de la hauteur. Pas de "wall-run" futuriste ici, et ce n’est pas un hasard : les développeurs ont expliqué que la chronologie "Black Ops" ne permettait pas d’introduire des technologies trop avancées ! En parallèle, une partie des mouvements qui étaient automatiques dans "BO6" sont désormais conditionnés : viser en ADS en glissant, plongeant ou en rebondissant nécessite maintenant un "perk" dédié, ce qui rééquilibre le "skill gap". Même traitement pour le "Tactical Sprint", désormais lié à un "perk" et non plus accordé systématiquement. Résultat ? Un feeling plus vif et plus nerveux, tandis que certaines mécaniques "avancées" nécessitent davantage de précision. Le résultat est un système de déplacement plus "expressif" mais aussi plus "technique", qui change réellement la manière d’aborder le multijoueur, bien loin d’un simple “BO6 bis”.



Le multijoueur de Black Ops 7 est clairement l’un des plus généreux de la série (au lancement), avec : 16 cartes (6v6 disponibles dès le jour 1), dont 13 totalement inédites et 3 remakes venus de "Black Ops 2" : "Express", "Raid" et "Hijacked". Cette sélection mélange intelligemment des arènes "compactes" et nerveuses avec des environnements plus "ouverts", adaptés aux nouveaux systèmes de déplacement. Deux modes inédits rejoignent la rotation traditionnelle : "Surcharge", sorte de variante modernisée de la capture de drapeau, et "Engagement", un affrontement 20 contre 20 sur des cartes plus larges, intégrant véhicules légers et déplacements aériens via wingsuit ! Treyarch introduit aussi une nouveauté majeure avec le système "Overclock", qui permet d’améliorer temporairement l’efficacité des équipements tactiques, des "scorestreaks" ou même de certaines capacités, changeant profondément la gestion du rythme en partie. Le multijoueur bénéficie également de "perks" plus tactiques, comme le "Mountaineer", permettant d’effectuer un “combat roll” pour amortir une chute et éviter une mort bête... L’ensemble renforce une impression de richesse et de maîtrise : "BO7" ne se contente pas d’empiler du contenu, il organise un gameplay qui pousse à exploiter verticalité, mobilité et timings, offrant une lecture plus profonde que dans "BO6".



Le mode Zombies de "Black Ops 7" revient avec une ambition nettement revue à la hausse et, encore une fois, tout ce qui suit est factuel. La carte principale au lancement, “Ashes of the Damned”, est confirmée comme étant bien plus vaste que celles des précédents opus, avec une structure suffisamment ouverte pour accueillir… un véhicule. Oui, un vrai véhicule utilisable librement dans la carte : une voiture permettant de se déplacer plus rapidement, mais aussi d’y installer des équipements défensifs comme des tourelles automatiques ou même des “bouches mangeuses d’hommes”, sorte de pièges organiques destinés à ralentir les zombies. Le blog officiel détaille également plusieurs soutiens utilisables : DAWG, un véhicule blindé équipé d’une tourelle ; ARC-XD, une voiture téléguidée explosive ; et des drones de chasse autonomes, déjà testés et documentés. Le mode introduit aussi 11 GobbleGums “épiques”, dont deux totalement nouveaux pour BO7, apportant des effets puissants mais limités pour rehausser les stratégies avancées. Enfin, la présence confirmée d’un kit d’auto-réanimation (avec une limite de trois utilisations maximum) renforce l’aspect survie et fluidifie les sessions solo ou en petit groupe. "BO7" ne réinvente pas Zombies, mais il l’étire, l’ouvre et le muscle avec des mécaniques testées, réelles et d’une ampleur rarement vue au lancement d’un "Call of Duty". Bref, le jeux va diviser (on aime ou on deteste l’univers), mais les développeurs nous livre un FPS atypique !

Geek4Life
Graphismes : 17/20

Ce nouveau Call of Duty nous offre des environnements futuristes spectaculaires et des effets psychédéliques assze marquants. On en a plein la vue, mais il faut être réceptif à son univers...

Gameplay & prise en main : 14/20

La prise en main repose sur une jouabilité nerveuse, enrichie par la coopération et les armes futuristes. L’action est parfois complexe à lire, mais l’expérience est profondément renouvelée et immersive. Reste que l’univers tranche avec les autres Call of Duty... On aime ou on déteste.

Musique et bruitages : 16/20

BO7 profite d’une bande-son originale et efficace. Les effets futuristes et le doublage VF impeccable renforcent l’identité unique de cet opus. Le tout est soigné !

Durée de vie : 15/20

BO7 propose une campagne courte mais dense, enrichie par la coopération. Peu de rejouabilité, certes, mais un spectacle visuel et narratif mémorable (pour ceux qui sont réceptifs). Heureusement, il y a le mode Multijoueur et Zombies.

Note pour ce test : 15/20

"Call of Duty: Black Ops 7" est un épisode courageux (pour Activision) et pour le moins "clivant" ! On aime ou on déteste l’évolution... Avec son univers futuriste, sa coopération intégrée, ses fusillades hallucinantes et ses environnements psychédéliques, il propose une expérience inédite, qui déroutera certains fans mais enthousiasmera les joueurs en quête de nouveautés. Treyarch prend des risques, ose et crée un "Call of Duty" qui restera dans les mémoires. A acheter en connaissance de cause.

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