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"Anno 117 : Pax Romana est un opus majeur, ambitieux, somptueux et intelligemment modernisé. L’épisode s’impose comme une référence moderne du city-builder historique, idéal pour les passionnés de stratégie comme pour les nouveaux venus en quête d’une immersion forte. Un grand cru, maîtrisé de bout en bout."
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TEST : Anno 117 : Pax Romana

"Anno" n’a jamais été aussi ambitieux ! Avec "Anno 117 : Pax Romana", Ubisoft Mainz propulse la licence au cœur de l’Empire romain, à son apogée, en l’an 117. La série revient à ses racines historiques avec une richesse visuelle impressionnante et une approche stratégique profondément renouvelée. Le résultat ? Un city-builder en 3D époustouflant, pour les fans, commme pour les novices !

"Anno 117 : Pax Romana" marque une étape majeure dans l’histoire de la licence. En quittant les eaux industrielles d’Anno 1800 pour plonger au cœur du plus vaste empire de l’Antiquité, Ubisoft Mainz entreprend une transformation profonde de sa formule. Le jeu n’est pas qu’un simple "changement d’époque"... c’est une réinvention du rôle du joueur, désormais gouverneur d’une province romaine, pris entre tradition locale, volonté impériale et ambitions économiques ! Ce nouvel opus réussit surtout une prouesse rare : offrir une immersion "historique" puissante tout en restant fluide, "abordable" et parfaitement cohérent avec l’esprit “Anno”. Le résultat est un titre riche, inspiré et soigneusement construit, qui séduit autant par sa beauté que par ses mécaniques de gameplay, pensées avec intelligence. Lors de ce test, dès les premières minutes, nous avons été conquis ! En effet, "Anno 117" impressionne par la "vie" qui anime chaque recoin. Les villes romaines sont dynamiques : marchés animés, artisans au travail, processions locales, légionnaires en mouvement, ports fourmillants. C’est une "fresque vivante" où chaque bâtiment, chaque atelier, chaque décor est minutieusement détaillé. Le choc visuel est immédiat et notre GeForce 3060 Ti montant rapidement à plus de 90 degrés (Hot Spot). Clairement, Anno 117 : Pax Romana est un titre majeur de l’année 2025 et une pépite pour le fans de City-Builders ! Surtout qu’Ubisoft Mainz parvient à combiner authenticité historique et direction artistique élégante, offrant l’une des représentations les plus "crédibles" de la Rome impériale jamais vues dans un jeu de stratégie.

Deux provinces, deux philosophies

L’expérience se structure autour du choix fondamental entre "Latium" et "Albion", deux régions aux identités très affirmées. Le Latium représente le cœur romanisé de l’Empire : infrastructures solides, ressources organisées, besoins stables et progression plus linéaire. À l’inverse, l’Albion est un territoire celte plus sauvage, où les traditions locales priment, où la nature dicte sa loi et où les besoins diffèrent sensiblement. Ce contraste n’est pas cosmétique : il modifie réellement la manière dont on aborde la construction, la satisfaction des habitants, les chaînes de production et même la progression narrative. Dans l’ensemble, le jeu s’efforce de maintenir un équilibre subtil entre fidélité historique, variété stratégique et accessibilité, afin que chaque joueur puisse trouver son rythme sans se sentir perdu. Le résultat ? Une expérience étonnamment cohérente, dans laquelle chaque province raconte une histoire différente, mais toujours profondément "ancrée dans la culture romaine". La possibilité de placer routes et bâtiments en diagonale pourrait sembler "anecdotique" sur le papier. En réalité, c’est une petite révolution ! Ce simple ajout transforme littéralement la manière dont les villes se développent. L’urbanisation devient plus organique, plus naturelle, plus crédible. Les zones d’influence s’entremêlent différemment, les flux de circulation gagnent en fluidité et les quartiers prennent des formes plus cohérentes avec l’architecture antique. Cette nouveauté confirme une volonté claire des développeurs : faire en sorte que la construction soit plus "libre", moins "rigide", mais toujours "stratégique" ! On peut désormais créer des cités esthétiques sans sacrifier l’efficacité, et inversement optimiser les espaces sans transformer la carte en grille artificielle. Une liberté bienvenue, qui redonne du souffle à l’exploration architecturale.



Là où Anno 117 se distingue réellement, c’est dans la gestion "politique". Vous n’êtes pas seulement un bâtisseur : vous êtes un gouverneur soumis aux attentes de Rome, aux pressions des élites locales et aux relations avec les tribus celtes des environs. Diplomatie, commerce, exigences impériales, tensions culturelles… Le joueur ressent une véritable dynamique territoriale, renforçant la sensation de gérer une province aux enjeux bien réels. Les échanges économiques sont toujours au centre de la boucle Anno, mais ils sont ici enrichis par un tissu politique plus nuancé. Les tribus peuvent devenir des partenaires, des adversaires ou simplement des observateurs prêts à réagir selon vos décisions. Ce système ne transforme pas le jeu en wargame, mais il apporte suffisamment d’incertitudes pour maintenir l’intérêt et renforcer l’immersion.

Immersion et approche historique

Ubisoft Mainz livre un travail spectaculaire sur les environnements 3D. Les couleurs du Latium éclatent sous le soleil méditerranéen. Les forêts d’Albion sont d’un vert profond, plus brutes et saisissantes. Les villages celtes contrastent avec les cités romaines élégantes. Les ports sont animés, les ateliers bourdonneraient presque sous vos yeux, et le cycle jour/nuit sublime les détails architecturaux. Le niveau de finesse atteint par cet épisode le place parmi les plus beaux city-builders jamais réalisés. La bande-son, quant à elle n’est pas en reste, avec des compositions inspirées de l’Antiquité, les instruments traditionnels, les chœurs discrets et les ambiances naturelles créent un environnement sonore riche et crédible. Les bruitages de marchés, d’ateliers, de troupes, des clapotis de l’eau participent également énormément à l’immersion. A l’usage, la campagne propose une aventure clairemnt solide, rythmée et bien structurée, qui vous guide dans l’apprentissage des mécaniques sans jamais vous brider ! Elle ne cherche pas à être "interminable", mais elle est dense, bien écrite et suffisamment variée pour maintenir l’intérêt d’un bout à l’autre. Enfin, notez que le mode "Bac à sable", véritable cœur de la série, offre ici un terrain de jeu immense ! Les provinces étant très différentes, la rejouabilité devient naturelle : on teste de nouvelles approches, on optimise, on réorganise, on expérimente des architectures ou des stratégies commerciales alternatives. Les possibilités sont très larges, et l’expérience peut facilement dépasser plusieurs dizaines d’heures.

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Graphismes : 17/20

La direction artistique d’Anno 117 atteint un niveau remarquable : les villes romaines fourmillent de détails, les provinces celtes s’imposent par leur beauté sauvage, et l’ensemble bénéficie d’un éclairage d’une finesse exceptionnelle. Chaque scène est une fresque "vivante", et la variété des architectures donne à chaque région sa propre identité visuelle. Le soin apporté aux animations, aux matériaux, aux paysages et aux transitions jour/nuit place cet opus parmi les "city-builders" les plus séduisants visuellement de ces dernières années. Bluffant !

Gameplay & prise en main : 16/20

"Anno 117" propose une prise en main limpide, une progression intelligemment guidée et un équilibre parfait entre accessibilité et profondeur stratégique. La construction en diagonale, la gestion culturelle entre Rome et les tribus celtes, ainsi que les mécaniques politiques enrichissent réellement la formule sans la surcharger. Les joueurs expérimentés y trouveront un terrain d’expression vaste, tandis que les nouveaux venus profiteront d’un apprentissage fluide et structuré. L’expérience est dense, cohérente et toujours satisfaisante. Un jeu accessible et profond.

Musique et bruitages : 18/20

La bande originale s’impose avec élégance : musiques inspirées de l’Antiquité, orchestrations subtiles, ambiances travaillées, tout contribue à une immersion sonore profondément cohérente. Les marchés bruissent, les ateliers vibrent, les ports résonnent… chaque environnement se distingue par une identité sonore forte. Le mixage renforce le réalisme et la vie des cités, tout en soulignant l’atmosphère méditerranéenne ou celte selon la province. Du très bon !

Durée de vie : 17/20

Entre sa campagne soignée, son mode Bac à sable extrêmement généreux et les multiples approches stratégiques offertes par les deux provinces principales, Anno 117 propose une durée de vie particulièrement solide. Chaque session raconte une histoire différente, et la richesse du système économique encourage l’expérimentation. Les choix culturels, politiques et architecturaux renouvellent naturellement les parties, offrant au joueur des dizaines d’heures d’exploration et de développement urbain.

Note pour ce test : 17/20

"Anno 117 : Pax Romana" est un opus majeur, ambitieux, somptueux et intelligemment modernisé. Ubisoft Mainz réussit à offrir une vision de la Rome impériale à la fois authentique et accessible, soutenue par une direction artistique remarquable et des mécaniques de gestion finement équilibrées. L’épisode s’impose comme une référence moderne du "city-builder" historique, idéal pour les passionnés de stratégie comme pour les nouveaux venus en quête d’une immersion forte. Un grand cru, maîtrisé de bout en bout.

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