Plongez dans les années 80, au cœur d’Averno City, une métropole fictive gangrénée par le crime et la corruption. Sous les traits d’une jeune policier, faites respecter la loi et élucider le mystère entourant la mort de votre père, ancien chef des forces de l’ordre. "The Precinct", développé par Fallen Tree Games, vous offre une expérience immersive où chaque décision peut avoir des conséquences... Surprendant !
Bienvenue dans les ruelles sombres d’Averno City, une métropole fictive rongée jusqu’à la moelle par la criminalité, la corruption et la violence urbaine. "The Precinct", développé par le studio britannique "Fallen Tree Games", vous propulse dans la peau de "Nick Cordell Jr.", un jeune officier de police déterminé et au passé douloureux. Fils d’un ancien chef de la police mystérieusement assassiné, "Nick" doit jongler entre ses missions de maintien de l’ordre et une quête personnelle pour découvrir la vérité sur la mort de son père. À la croisée des chemins entre jeu d’action, simulation et enquête "narrative", The Precinct se veut une immersion totale dans l’atmosphère des films policiers des années 80, à la sauce vidéoludique. Inspiré par des classiques du grand écran comme "L’Arme Fatale" et "Le flic de Beverly Hills", le jeu s’imprègne d’une esthétique qui fait mouche ! Avec ses lumières "criardes", ses sirènes perçantes et ses dialogues teintés de sarcasme et de tension, "Averno City" n’est pas qu’un décor : c’est un "personnage" à part entière. Vous y évoluez au fil d’un cycle jour/nuit dynamique, de conditions météo changeantes, et d’environnements interactifs qui réagissent à vos actions. Fusillades, courses-poursuites en voiture ou en hélicoptère, patrouilles de routine, gestion de scènes de crime… chaque journée de travail est "imprévisible". Et c’est là que "The Precinct" brille : dans sa capacité à recréer le quotidien (souvent chaotique !) d’un policier, sans jamais tomber dans la caricature. Brillant.
Une simulation policière exigeante
Alors ça donne quoi manette en main ? Le cœur du gameplay repose sur un équilibre délicat entre action immédiate et rigueur "procédurale" ! Contrairement à d’autres jeux qui proposent une vision "fantasmée" du travail policier, "The Precinct" impose au joueur de suivre des "protocoles stricts" : lecture des droits aux suspects, usage "proportionné" de la force, fouilles systématiques, vérification d’identité, intervention avec ou sans renfort… Chaque mission, même la plus banale, peut dégénérer en une situation périlleuse si vous prenez la mauvaise décision. Le système de missions est alimenté par une génération procédurale intelligente. Vous êtes appelé à intervenir sur une myriade d’incidents : tapages nocturnes, vols de voitures, agressions, braquages, poursuites à haute vitesse ou affaires liées aux gangs locaux. Chaque appel radio peut vous mener dans un quartier différent, avec ses propres enjeux et niveaux de danger. Certains quartiers sont particulièrement "instables", et la coopération avec d’autres forces (hélicoptères, renforts terrestres, surveillance par caméras) devient alors indispensable. Cette approche procédurale garantit une rejouabilité importante, même si elle peut aussi engendrer une certaine répétitivité sur le long terme. En parallèle, l’aspect narratif du jeu propose un fil conducteur centré sur l’enquête de Nick Cordell Jr. concernant la mort de son père. Si cette trame reste relativement "linéaire", elle sert de moteur émotionnel au joueur, et permet d’introduire des personnages secondaires marquants, des rebondissements et une tension dramatique constante.
Un univers visuel stylisé
Graphiquement, "The Precinct" se distingue par une direction artistique marquée, directement inspirée des "années 80" : enseignes lumineuses, reflets sur les pavés mouillés, ciel orangé au crépuscule, et véhicules d’époque aux phares aveuglants. Le jeu ne cherche pas à concurrencer les mastodontes photoréalistes, mais préfère miser sur une ambiance "rétro" stylisée et cohérente. Les effets de lumière volumétrique, les éclats de balles, les gyrophares et la destruction partielle de l’environnement ajoutent un réel dynamisme aux phases d’action. Côté audio, la bande-son électro contribue grandement à l’immersion. Chaque morceau, entre tension nerveuse et mélancolie urbaine, semble sortir tout droit d’une B.O. de film policier des années 80. Les bruitages (sirènes, radios, moteurs) sont dans l’ensemble bien réussis, même si certains effets sonores manquent un peu de variété, notamment lors des interactions répétées (dialogues avec les civils, arrestations standards). Avec son système de progression "ouvert", The Precinct incite le joueur à revenir encore et encore. L’acquisition de nouvelles compétences, l’accès à des équipements plus performants (armes non létales, gilets pare-balles, scanners), ainsi que l’amélioration de votre relation avec différents quartiers permettent d’approfondir l’expérience. Toutefois, on regrettera une écriture de l’histoire principale un peu "en retrait", qui aurait mérité plus de séquences scénarisées et de dialogues dynamiques pour renforcer l’attachement au personnage principal. De plus, malgré la richesse initiale, certains joueurs pourraient ressentir une forme de lassitude au bout de plusieurs heures, notamment en raison de la nature répétitive de certaines interventions. Le jeu excelle dans "l’instantanéité" de ses situations, mais aurait gagné à proposer des arcs narratifs secondaires plus étoffés, ou des missions à embranchements. "The Precinct" réussit avec brio ce que peu de jeux ont "tenté" : proposer une simulation réaliste du travail de policier dans un monde ouvert, sans renoncer au plaisir immédiat de l’action. Grâce à son ambiance unique, sa ville "vivante" et ses mécaniques procédurales bien rodées, le titre de "Fallen Tree Games" offre une expérience immersive et "nostalgique", taillée pour les fans de séries comme "Miami Vice" ou "The Shield". Certes, quelques "imperfections" subsistent – notamment une narration perfectible et une répétitivité inhérente au genre – mais elles n’entachent pas la réussite globale du projet ! Un jeu atypique à ne pas manquer à l’approche des grandes vacances.
"The Precinct" bénéficie d’une direction artistique "retro" réussie, avec des effets de lumière et une ambiance immersive. La 3D est soignée et rappelle les premiers "GTA". On aime le style et l’ambiance...
Le gameplay est "équilibré" entre simulation qui se veut "réaliste" et action, malgré une certaine répétitivité parfois. Le résultat est une bonne surprise et plaira aux joueurs en quête d’orginalité en 2025 !
Le soft bénéficie d’une bande-son vite envoûtante qui renforce l’immersion, bien que certains effets sonores manquent un peu de variété. Le résultat reste agréable de notre point de vue.
"The Precinct" profite d’une bonne rejouabilité, mais une narration qui aurait pu être plus "approfondie". On a de quoi s’amuser, mais le bilan n’est pas "irréprochable".
"The Precinct" est une réussite pour ceux qui cherchent une expérience policière immersive, malgré quelques imperfections. On aime le résultat, le design, le concept, le gameplay, il y a de bonnes choses. Reste à ne pas être trop exigeant, ce n’est pas un blockbuster AAA, mais il ne manque pas de charme pour qui aime la Police !
