Chaque été, c’est le même rituel pour les amateurs de cyclisme et de gestion : une nouvelle édition de Pro Cycling Manager débarque et ravive la flamme des passionnés ! Mais cette année, PCM 2025 ne se contente pas de dérouler la traditionnelle mise à jour des effectifs ou quelques ajustements techniques. Non ! Cette fois, le studio Cyanide signe une véritable refonte de sa licence phare, avec l’arrivée de l’Unreal Engine 5, une IA revue en profondeur, un mode Carrière plus dense. Brillant !
Quelle claque visuelle ! C’est sans doute la première chose qui frappe lorsqu’on lance Pro Cycling Manager 2025. Oubliez les textures vieillissantes et les environnements un peu ternes des précédentes éditions. Grâce à l’Unreal Engine 5, le jeu franchit un cap monumental ! Les routes serpentent désormais à travers des paysages somptueux, où chaque relief, chaque village, chaque spectateur semble modélisé avec un souci du détail inédit. La gestion de la lumière est bluffante : contre-jours, reflets sur le bitume mouillé, brume matinale en haute montagne… Bref, tout contribue à créer une ambiance ultra immersive qui colle parfaitement à l’intensité des courses et des retransmissions TV. Mention spéciale aux classiques mythiques comme Liège-Bastogne-Liège, le Tour des Flandres ou encore les redoutables pavés de Roubaix. Les fans apprécieront les changements et le soin apporté au jeu vidéo. Les conditions climatiques évolutives apportent aussi un véritable plus stratégique. Une descente sous la pluie n’a rien à voir avec un sprint en plein soleil ! À l’écran, on voit les gouttes ruisseler, les roues soulever des éclaboussures, les maillots se tâcher. Ce n’est plus un simple jeu de gestion, c’est un véritable spectacle cycliste. Même les animations des coureurs gagnent en fluidité avec cet opus 2025 : grimaces dans les cols, mouvements d’épaules en plein effort, sprints en danseuse... Tout est crédible. Pour la première fois depuis longtemps, Pro Cycling Manager ne donne plus l’impression d’un jeu de niche technique, mais bien celle d’une simulation sportive moderne et ambitieuse.
Historiquement, l’IA a souvent été le talon d’Achille de la série PCM. Courses trop prévisibles, stratégies stéréotypées, échappées suicidaires… Cette époque semble désormais révolue ! Avec l’édition 2025, l’intelligence artificielle est au cœur de la refonte. Vos adversaires lisent mieux la course, observent vos attaques, réagissent en conséquence, collaborent entre équipes... Résultat ? Chaque étape devient un jeu d’échecs haletant, où la moindre attaque peut changer le cours du scénario. On ne joue plus contre le jeu, mais bien contre des esprits tactiques, crédibles et retors. Le nouveau système de ravitaillement dynamique, avec ses deux types de gels (rouge et bleu), impose des choix cruciaux : vaut-il mieux un coup de boost immédiat pour suivre dans un col, ou conserver de l’endurance pour le final ? Ce genre de microdécision crée une tension permanente et renforce la sensation d’avoir le destin de l’équipe entre les mains. Par ailleurs, même la navigation dans le peloton a été revue : les placements sont plus réalistes et les sprints plus techniques que par le passé. Il faut anticiper : bien lire le vent, la pente, le kilométrage... comme un vrai directeur sportif, casque vissé sur la tête et radio en main. C’est exigeant, mais passionnant. Nous validons !
Un mode Carrière repensé
Son mode Carrière est le pilier du jeu, et Cyanide l’a bien compris ! Le mode Carrière bénéficie cette année d’un rafraîchissement en profondeur. Les sponsors, auparavant un simple nom en haut de l’écran, deviennent de véritables partenaires stratégiques. Ils imposent des objectifs précis (victoires d’étape, classement général, visibilité sur certaines courses), et évaluent vos résultats avec une rigueur redoutable. Plus question de courir pour courir : chaque décision compte ! Chaque sélection d’effectif doit être pensée en fonction des attentes, et chaque transfert pèse sur votre budget. La nouvelle gestion des jeunes talents et la dynamique des performances à long terme ajoutent une couche de réalisme bienvenue. Un jeune grimpeur de 19 ans n’aura pas la même progression selon qu’il court 50 jours par saison ou s’il est protégé dans les courses U23. La gestion de la forme, des blessures, du moral, de la fatigue devient aussi essentielle que la tactique sur le vélo. On sent une vraie volonté de créer un écosystème cycliste crédible, vivant, évolutif. Et ça fonctionne ! Loin de se contenter de satisfaire les puristes, cette édition 2025 ouvre aussi les portes à un public plus large. Dans cet esprit, l’interface a été repensée pour gagner en lisibilité, avec des icônes plus claires, une navigation plus intuitive et un menu de démarrage qui fait le lien entre tous les modes de jeu. Des options d’accessibilité ont été ajoutées (affichage daltonien, filtres de contraste, aides à la navigation), et la prise en main est désormais plus fluide, même pour les néophytes ! Le mode multijoueur, longtemps considéré comme accessoire, bénéficie ici d’un vrai lifting.
Le son à la traîne...
C’est sans doute le seul vrai défaut de cette édition 2025. Si les bruitages pendant la course ont été un peu améliorés (on entend les roues crisser, les spectateurs hurler sur les flancs du Galibier), l’ambiance sonore générale reste encore trop timide. Toujours pas de commentaires audio pendant la course, ni de musique réellement marquante pour accompagner l’effort ou les moments-clés d’une étape. On regrette ce manque de chair sonore, d’autant plus que tout le reste a été si bien peaufiné. Ce n’est pas rédhibitoire, mais clairement perfectible pour l’an prochain. Enfin, comme toujours avec Pro Cycling Manager, la longévité est monstrueuse ! Entre le mode Carrière, les centaines de courses, les saisons à rallonge, le mode Pro Cyclist, le multijoueur, et la compatibilité avec Steam Workshop, il y a de quoi y passer l’année entière. Le vrai plus de cette édition 2025, c’est que les nouveautés (gestion de sponsors, IA dynamique, météo évolutive) apportent une profondeur stratégique qui renouvelle complètement l’expérience. Ce n’est pas juste une mise à jour : c’est un vrai nouveau départ pour la licence.
Malgré beaucoup de positif, au lancement, la version PC souffre de quelques problèmes de crash et d’optimisation (même avec de puissantes cartes graphiques). Il faut en être conscient avant l’achat. Certes, cela devrait être vite corrigé avec des patchs, mais en l’état, c’est franchement dommage.
PCM 2025 profite pleinement du passage à l’Unreal Engine 5. Les environnements sont superbes, les textures détaillées, et la lumière magnifie les étapes ! Mention spéciale aux effets météo en temps réel et aux reconstitutions iconiques comme Paris-Roubaix ou les Alpes. On frôle parfois la mise en scène cinématographique. Une refonte graphique salvatrice, et surtout maîtrisée. À l’inverse, sur PC, nous avons constaté au lancement des problèmes de crashs et d’optimisation avec notre RTX 3060 Ti. Vivement les patchs correctifs.
L’intelligence artificielle monte en puissance cette année : les adversaires savent désormais attaquer, piéger, économiser leurs forces. Les choix tactiques sont plus nombreux et mieux intégrés (ravitaillement, positionnement, objectifs sponsorisés). On note aussi une nette amélioration de la lisibilité et de l’ergonomie, ce qui facilite la prise en main, même pour les nouveaux venus. Cela était nécessaire...
Le jeu accuse encore un retard à ce niveau. Les bruitages en course ont été affinés, mais l’ensemble reste trop discret et sans relief. Toujours pas de bande-son mémorable ni de commentaires pour rythmer l’action. Un point faible récurrent qui mériterait d’être enfin traité avec ambition.
Entre le mode Carrière ultra complet, les nouvelles dynamiques stratégiques, le multijoueur amélioré et les contenus personnalisables via Workshop, cette édition 2025 est une mine d’or. Ajoutez à cela les objectifs sponsorisés et les scénarios de course renouvelés, et vous avez là de quoi jouer pendant des centaines d’heures.
Pro Cycling Manager 2025 marque un tournant majeur pour la série. Cyanide réussit l’équation délicate entre refonte graphique, profondeur stratégique et respect de l’ADN de la licence. Grâce à l’Unreal Engine 5, le jeu gagne enfin en modernité visuelle, tandis que l’IA réinventée, le mode Carrière enrichi et les nouvelles mécaniques de course viennent renouveler l’expérience en profondeur. Malgré un retard toujours visible sur le plan sonore et quelques soucis techniques au lancement, cette édition 2025 s’impose comme l’une des plus ambitieuses jamais proposées. Les fans de cyclisme y trouveront une simulation dense, immersive et exigeante, tandis que les nouveaux venus pourront découvrir un jeu désormais plus accessible et plus engageant. Un indispensable pour les fans de vélo, et un excellent point d’entrée pour les curieux.