Développé par le studio montpelliérain Sandfall Interactive, "Clair Obscur: Expedition 33" est un RPG qui a su captiver les joueurs (et la critique) dès sa sortie le 24 avril 2025 ! Avec plus d’un million de copies vendues en moins d’une semaine et une note moyenne supérieure à 90 sur Metacritic, le jeu s’impose comme une "référence incontournable" du genre. Et nous, qu’en avons-nous pensé ?
"Clair Obscur" fait mouche dès l’introduction ! La direction artistique est un "choc" visuel. Loin des univers médiévaux classiques ou des énièmes mondes post-apo "stériles", le jeu nous transporte dans un Paris alternatif, en ruine, magnifié par des architectures art nouveau et une ambiance fin de siècle à couper le souffle. Tout est délicat, détaillé, chargé d’histoire. Les environnements, qu’ils soient baignés de lumière dorée ou recouverts d’un brouillard (oppressant), racontent quelque chose. Le jeu à clairement une "âme" ! L’usage de l’Unreal Engine 5 permet des jeux de lumière somptueux, une finesse dans les textures, et une densité visuelle rarement atteinte pour un jeu de ce calibre (a fortiori un jeu français indépendant). Chaque zone semble "peinte à la main", chaque recoin cache un morceau de "lore", une scène touchante, un décor marquant. Impossible de ne pas être happé par l’ambiance !
Dans "Clair Obscur", vous incarnez les membres de "l’Expédition 33", une faction d’élite dont la mission est aussi impossible qu’essentielle : "tuer la Peintresse", une entité divine qui, chaque année, efface une partie de l’humanité en peignant un nouveau chiffre et ceux qui le portent meurent instantanément. Une mécanique originale, symbolique, qui donne à l’histoire une tension constante. Ici, les personnages sont adultes, tourmentés, "crédibles". Oubliez les héros naïfs ou les archétypes surjoués ! L’écriture brille par sa sobriété et sa profondeur émotionnelle. Chaque dialogue compte. Chaque décision a "du poids". On explore la mort, le sacrifice, la mémoire, la transmission. L’univers s’inspire de la peinture, de la littérature, et de l’histoire européenne, tout en conservant une cohérence de "fantasy" unique. C’est riche, inspiré et jamais "prétentieux". Un équilibre rare ! Sur le papier, "Clair Obscur" est un RPG au tour par tour. Mais dès les premiers combats, on réalise que le système est bien plus audacieux que cela. Les attaques demandent souvent de viser manuellement, les ennemis peuvent être esquivés ou parés en temps réel, et certaines compétences doivent être activées avec un bon timing pour en maximiser l’impact. Le résultat ? Des combats à la fois "nerveux", "techniques", et "tactiques". On planifie ses tours, certes, mais on reste toujours actif, attentif. Ce système "hybride" réussit là où tant d’autres se sont cassé les dents : il dynamise les affrontements sans trahir la profondeur stratégique du genre. Chaque membre de l’équipe a son rôle, son style, ses combos. Il faut apprendre, tester, s’adapter. Les boss, notamment, sont intenses, mémorables, et souvent redoutables.
Un univers fascinant
La montée en puissance des personnages est bien rythmée et gratifiante. Entre l’évolution des compétences, les choix d’équipement et les "arbres" spécifiques, on sent son équipe devenir - plus forte - à mesure qu’on avance ! Le système de "quêtes secondaires" est intelligent, jamais "envahissant", toujours intégré au monde. Et surtout, chaque mission ou "défi optionnel" offre une vraie récompense : un nouvel outil, un éclairage sur le monde, ou simplement un moment narratif marquant... Précisons que la musique est un "personnage" à part entière. Composée par Lorien Testard, la bande-son de "Clair Obscur" mêle cordes mélancoliques, nappes mystérieuses et thèmes épiques avec une élégance rare. Nous avons adoré ! Et par certains aspects, nous nous émerveillons d’une sorte de "Final Fantasy" à la française. Les ambiances sonores soulignent chaque lieu, chaque émotion, sans jamais en faire trop. Mais là où le jeu impressionne vraiment, c’est par la qualité de son doublage, notamment en français. Contrairement à la majorité des productions "localisées", ici, chaque voix sonne "juste", car incarnée. Les comédiens ont manifestement compris leurs personnages, ce qui renforce encore plus l’immersion. Une autre raison qui explique le succès fulgurant du jeu de Sandfall Interactive.
Lors de notre test, nous avons aussi aimé Le level design, qui bien qu’en apparence "semi-linéaire", offre en réalité de nombreuses zones cachées, des passages optionnels, des raccourcis à débloquer et des boss facultatifs à découvrir. L’exploration est non seulement "récompensée", mais rendue "naturelle" grâce à une structure fluide et intelligente. On ne se perd jamais, mais on a toujours envie de fouiller ! Et on est souvent surpris, avec ses mécaniques comme le grappin ou le "parkour" (léger) ajoutent de la verticalité et évitent l’effet "couloir". On sent que chaque recoin du monde a été pensé, construit avec soin, et relié à l’univers narratif. La campagne principale se boucle en 25 à 30 heures, selon votre style de jeu. Mais pour les plus curieux, les perfectionnistes, ou les amoureux du "lore", il y a de quoi pousser jusqu’à 40 voire 45 heures en explorant tout à fond. L’important, c’est que le rythme reste soutenu. Pas de quêtes "FedEx" inutiles, pas de "grind" bête et méchant. Tout ce qu’on vous propose a du sens. On ne l’attendait pas ! On ne s’y préparait pas ! Et pourtant, "Clair Obscur: Expedition 33" débarque avec la maîtrise d’un "triple A", l’audace d’un jeu indépendant et l’âme d’un chef-d’œuvre. C’est une preuve éclatante que l’on peut en France créer un RPG capable de rivaliser avec les géants du secteur, voire même de les "surpasser" sur certains points. C’est aussi une déclaration : le jeu vidéo peut être beau, profond, exigeant, émouvant… et entièrement pensé "en français". Une œuvre d’art numérique. Un incontournable. Bref, nous avons aimé l’expérience. Bravo à Sandfall Interactive.
Clair Obscur: Expedition 33 brille par sa direction artistique unique, mêlant des influences de la "Belle Époque" à une esthétique "dark fantasy". Chaque environnement est soigneusement conçu, offrant des panoramas époustouflants et une atmosphère immersive. L’utilisation de l’Unreal Engine 5 permet des effets de lumière et des textures de haute qualité, renforçant l’immersion dans cet univers onirique. Efficace !
"Clair Obscur" propose un système de combat au "tour par tour" enrichi de mécaniques en "temps réel", telles que des parades et des esquives précises. Cette hybridation offre des affrontements dynamiques et tactiques, où chaque décision compte. Les compétences variées des personnages et les possibilités de personnalisation ajoutent une profondeur stratégique appréciable.
La musique, composée par Lorien Testard, accompagne parfaitement les différentes ambiances du jeu, alternant entre mélodies mélancoliques et thèmes épiques. Le doublage, notamment en français, est remarquable, avec des performances d’acteurs convaincantes qui donnent vie aux personnages et renforcent l’émotion des scènes clés.
Comptez environ 25 à 30 heures pour terminer l’histoire principale, avec la possibilité d’étendre cette durée en explorant les "quêtes secondaires" et les zones optionnelles. Le jeu maintient un rythme soutenu, évitant les longueurs inutiles, et offre une rejouabilité intéressante grâce à ses choix narratifs et ses défis supplémentaires.
Développé par le studio montpelliérain Sandfall Interactive, "Clair Obscur: Expedition 33" est un RPG - hors norme - qui a su captiver les joueurs (et la critique) dès sa sortie ! Avec plus d’un million de copies vendues en moins d’une semaine et une note moyenne supérieure à 90 sur Metacritic, le jeu s’impose comme une référence incontournable du genre. Nous avons aimé son univers, sa direction artistique et le dynamise de son gameplay. Une expérience qui fera date. Exceptionnel pour le premier jeu du studio Sandfall Interactive. A découvrir au plus vite, car c’est certainement "LE jeu de l’année 2025" !