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"Wolfenstein II: The New Colossus marque le retour en force du FPS “old-school” sur Nintendo SWITCH. Remis au goût du jour, cet exutoire se révèle aussi efficace, qu'atypique. Accessible et ultra-bourrin, la nouvelle création du studio MachineGames et de l'éditeur Bethesda Softworks nous a conquis. "
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Wolfenstein II:
The New Colossus - SWITCH

Le FPS culte des années 90 nous revient encore plus nerveux et spectaculaire, avec "Wolfenstein II: The New Colossus". Cet opus déjà disponible depuis 2017 sur PC, PS4 et Xbox ONE - et aujourd'hui sur Nintendo SWITCH - fait suite à "The New Order" (2014) pour une expérience déjantée qui nous immerge aux États-Unis, dans un monde alternatif où les Nazis ont remporté la Seconde Guerre mondiale... Tout un programme !

Développé par MachineGames et édité par Bethesda Softworks "Wolfenstein II: The New Colossus" est l'un des FPS incontournables sur Nintendo SWITCH. Le soft conjugue à merveille son gameplay - ultra-bourrin - qui a fait sa renommée et une trame scénaristique soigneusement cultivée. Il en ressort une expérience brutale, "old-school" dans l'approche et jubilatoire. Mais alors que les FPS concurrents proposent systématiquement un mode multijoueur, "Wolfenstein II: The New Colossus" se pratique exclusivement en solo ! Sous les traits du soldat William B.J Blazkowicz (bien connu des fans de la série), nous évoluons dans un monde "uchronique" où les nazis ont gagné la guerre grâce à la supériorité technologique du 3ème Reich. Les joueurs ayant déjà pratiqué "The New Order" (2014) savent qu'une opération commando de la dernière chance a été organisée en 1946 afin d'envoyer "Blazkowicz" en Europe derrière les lignes ennemies... Malheureusement pour notre héros (et l'avenir du Monde libre), l'assaut sur le camp du Général DeathShead a été un fiasco... Tombé dans le coma, il se réveille – dans ce nouvel épisode - en 1960, dans un monde sous domination des Nazis. C'est dans ce contexte que "Wolfenstein II: The New Colossus" enchaîne et nourrit la trame scénaristique après la fin de son prédécesseur (2014). Vous constaterez vite que l'assassinat du général "Deathshead" n'a rien changé... Les États-Unis sont plus que jamais dominés par l'oppresseur. C'est ainsi que l'on retrouve notre héros (qui sort tout juste du coma), à bord du sous-marin "Eva's Hammer". À ce propos, l'introduction démarre fort, avec William B.J Blazkowicz qui évolue en chaise roulante - ses muscles sont atrophiés – sans perdre pour autant ses talents pour mener de puissants assauts et des éliminations furtives ! Les combats à bord du sous-marin sont épiques et bénéficient d'une excellente qualité visuelle. Techniquement, "Wolfenstein II: The New Colossus" n'est pas toujours irréprochable (voir la modélisation des personnages et les textures de peau), mais, dans l'ensemble, le jeu de Bethesda Softworks impressionne. Les effets d'ombres et de lumières, ainsi que l'excellente fluidité d'action sont bluffantes. L'ambiance oppressante due à l'occupation est aussi cultivée avec soin, tout comme les nouveaux lieux américains que l'on découvre avec cet épisode où Blazkowicz et les membres restants du "Cercle de Kreisau" doivent unir les différentes factions locales de résistants pour chasser le régime nazi et restaurer la liberté en Amérique. Maintenant que vous connaissez le pitch, à vous d'éliminer les innombrables "Übersoldats" qui infestent les lieux emblématiques comme la petite ville de Roswell (Nouveau-Mexique), la Nouvelle Orléans en quarantaine ou le quartier de Manhattan détruit par un bombardement nucléaire.

L'Amérique comme terrain de jeu

Pour vous frayer un chemin dans ce monde apocalyptique, il faudra faire parler la poudre. Heureusement, notre héros peut compter sur un arsenal efficace ! Nous pensons, notamment, au "laserkraftwerk" (un laser haute densité), au lance-grenades "Dieselkraftwerk" ou encore aux divers pistolets améliorés... Assaut frontal, attaque à distance ou infiltration, à chacun d'agir comme bon lui semble ! Sachant qu'une fois équipé d'une hache d'incendie, Blazkowicz se révèle diablement mortel au corps-à-corps. À ce propos, soulignons que le sang coule à flots dans cet épisode et que les démembrements et décapitations ne sont pas adaptés aux joueurs sensibles. En effet, très rapidement, le soft évolue de l'action vers la frénésie « pur jus », où il faut éliminer à un rythme effréné des hordes d'ennemis pour espérer survivre et, ainsi, avancer dans le scénario... Pour contrebalancer ce déluge de violence résolument mature, "Wolfenstein II: The New Colossus" opte pour une bonne dose d'humour noir. Aussi, les fans du film "Inglourious Basterds" de Tarantino y trouveront quelques scènes particulièrement inspirées... Côté bande-son, nous avons apprécié de retrouver la voix de Patrick Poivey, le doubleur officiel de Bruce Willis. Les musiques ne sont pas en reste, avec les talentueux compositeurs Mick Gordon et Martin Stig Anderson. Le tout confère à ce nouvel opus une ambiance décalée, voire complètement déjantée ! Certes, il faut être réceptif à l'ambiance et au côté bourrin du jeu de MachineGames , mais ceux qui ont déjà pratiqué les précédents épisodes ne pourront qu'apprécier le travail réalisé. À notre avis, un mode multijoueur aurait été appréciable afin de prolonger la longévité de la campagne. En l'état, cela reste tout de même acceptable avec une quinzaine d'heures de jeu. Bethesda Softworks ne s'est pas moqué de nous.

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Graphismes : 16/20

Wolfenstein II: The New Colossus fait honneur à la Nintendo Switch avec une réalisation visuelle de haut vol. Si tout n'est pas irréprochable (notamment au niveau des textures de peau lors des cinématiques), dans l'ensemble, le jeu de Bethesda Softworks impressionne. Les effets d'ombres et de lumières, ainsi que l'excellente fluidité d'action nous happe dans son univers. L'ambiance unique de la série est aussi cultivée avec soin, tout comme les nouveaux lieux américains que l'on découvre avec cet épisode. Une franche réussite !

Gameplay & prise en main : 16/20

Il faut être réceptif aux FPS bourrins et “old-school”, mais pour qui aime ce type de production, le nouveau jeu de Bethesda Softworks est tout bonnement immanquable ! L'introduction démarre fort et la suite de l'aventure est tout aussi musclée. Le rythme - à la limite de la frénésie - en fait un exutoire remarquable. La trame scénaristique est également une réussite, tout comme l'humour noir savamment cultivé. Reste que nous aurions aimé bénéficier d'un mode multijoueur et d'une intelligence artificielle moins prévisible...

Musique et bruitages : 17/20

Avec la voix de Patrick Poivey, le doubleur officiel de Bruce Willis, "Wolfenstein II: The New Colossus" ne manque pas de charme ! Les musiques ne sont pas en reste, avec les talentueux compositeurs Mick Gordon et Martin Stig Anderson. Le tout confère à ce nouvel opus une ambiance décalée, voire complètement déjantée. Une franche réussite.

Durée de vie : 16/20

Le soft se termine en près d'une quinzaine d'heures car il faut faire sans la présence d'un mode multijoueur. Certes, il est plaisant de recommencer l'aventure dans un mode de difficulté plus “corsé”, mais cela reste un peu décevant pour les joueurs habitués à “rentabiliser” leur achat avec les parties en ligne. Malgré tout, de notre point de vue, le résultat mérite clairement de passer outre ce défaut. Idem pour la bêtise de l'IA, en augmentant le niveau de difficulté, "Wolfenstein II: The New Colossus" s'avère vite addictif...

Note pour ce test : 16/20

Wolfenstein II: The New Colossus marque le retour en force du FPS “old-school” sur Nintendo SWITCH. Remis au goût du jour, cet exutoire se révèle aussi efficace, qu'atypique. Accessible et ultra-bourrin, la nouvelle création du studio MachineGames et de l'éditeur Bethesda Softworks nous a conquis. Certes, tout n'est pas irréprochable. A commencer par l'IA et l'absence de mode multijoueur... Mais la recette est diablement efficace et poursuit avec brio les bases des précédents volets. Un FPS mature (PEGI 18+) à ne pas manquer. En revanche notez qu'il faudra télécharger 8 Go via Internet car la cartouche du SWITCH est trop petite pour contenir l'intégralité du jeu.

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