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"Tempest Rising" n’est pas une simple "copie" de Command & Conquerc’est un véritable successeur spirituel. Il ressuscite en 2025 le RTS "classique" avec passion, tout en le modernisant techniquement."
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TEST : Tempest Rising

Qu’il est dommage que les jeux de stratégie en temps réel soient si rares.... Les dernières années ont vu fleurir les jeux de survie, les roguelikes et les battle royale, reléguant les RTS au rang de "reliques". Pourtant, ce genre autrefois roi dans les années 90 et 2000, avec des sagas légendaires comme "Command & Conquer", "Starcraft" ou encore "Age of Empires", conserve une base de fans fidèles. C’est précisément à ce public passionné que s’adresse "Tempest Rising", un titre ambitieux signé "Slipgate Ironworks" (déjà derrière "Ghostrunner" et "Graven") et publié par "3D Realms" (Duke Nukem 3D). Sorti sur PC Stem (en "accès anticipé" le 17 avril 2025 pour les détenteurs de l’édition Deluxe), le jeu promet une renaissance du genre "à l’ancienne", dopée à l’Unreal Engine 5. Faut-il foncer ? Voyons cela ensemble...

Dès les premières minutes, "Tempest Rising" nous accroche avec son univers alternatif audacieux ! Imaginez un monde où la crise des missiles de Cuba a dégénéré en conflit nucléaire global. Résultat ? Une planète ravagée, des États disparus et une faune "mutée". Le terrain est fertile pour l’émergence d’un RTS à la "Red Alert". Ici, l’élément central de l’intrigue est une mystérieuse plante, la "Tempest", dotée de propriétés énergétiques révolutionnaires. Trois factions se disputent sa maîtrise : la "Global Defense Force" (GDF), la "Tempest Dynasty" et une troisième, encore "inédite" mais teasée pour "plus tard" ! Si comme nous vous aimez ce type de RTS (façon Westwood Studio, les pères de Dune 2), le travail d’écriture est solide et l’on prend plaisir à évoluer dans cet univers. Dans la pure tradition, chaque mission solo est introduite par des cinématiques "en temps réel" et des briefings immersifs. Les dialogues, en anglais sous-titré VF, posent clairement les enjeux. On retrouve une vraie volonté de "narrer", ce qui manque parfois dans les STR dits "modernes". Le tout est servi par une direction artistique cohérente, sombre et stylisée. A la rédaction, nous avons vite accroché !



Côté gameplay ? Les développeurs ont eu la bonne idée de ne pas trop "réinventer la roue" (ouf ! Ce n’était pas notre souhait). On retrouve les sensations de "C&C Generals" ou "Tiberian Sun". A savoir : construction de base, production d’unités, collecte de ressources, exploration et tactique. Chaque faction se joue différemment : la GDF mise sur la technologie et la précision, tandis que la Tempest Dynasty aligne des unités mutées plus brutales et une économie risquée mais explosive. Souris en main, nous ne sommes pas perdu ! Le rythme est "nerveux" sans être brouillon (c’était le danger...). Les unités sont assez nombreuses, bien différenciées, et l’interface dans l’ensemble plutôt claire. Mention spéciale à l’IA qui offre une vraie "résistance" en solo ! Notamment avec des contournements, des feintes et une gestion plutôt "réaliste" des groupes. Le pathfinding est très bon ! Un détail crucial pour le genre. Et bien sûr, tout est personnalisable dans les escarmouches et en multijoueur. Les fans du genre apprécieront. Notez que les développeurs promettent un équilibrage constant via des patchs. La version actuelle (accès anticipé) est déjà très stable et complète, avec plus de 20 unités par faction, des bâtiments spécialisés, des pouvoirs de commandement, et des cartes variées. On s’amuse immédiatement.

La technique moderne au service du gameplay oldshool

Visuellement, "Tempest Rising" impressionne pour un RTS à l’ancienne. Grâce à l’Unreal Engine 5, les effets de lumière, les ombres dynamiques et les explosions sont d’un "réalisme" saisissant ! Cela évoque un peu ce qu’aurait pu être, chez EA, un "Command & Conquer 5". Chaque champ de bataille est un petit "diorama post-apocalyptique" vivant : carcasses de tanks fumantes, végétation déformée par les radiations, tempêtes toxiques en arrière-plan… Le tout tourne sans accroc sur une configuration moyenne (Exemple : RTX 2060 / Ryzen 5 3600 + 16 Go), avec des options graphiques avancées pour les puristes. Le sound design est lui aussi "soigné". Car de mauvais bruitages peuvent vite nuire au plaisir ! Et pour cause : la bande-son est signée "Frank Klepacki", compositeur mythique des "Command & Conquer". Un choix judicieux... Ses thèmes "électro-militaires" sont un vrai régal pour les oreilles et participent pleinement à l’ambiance "old-school-moderne" du titre. Les bruitages d’armes, les voix d’unité et les alertes sont également parfaitement dans le ton. En l’état, 18 avril 2025, "Tempest Rising" propose déjà deux campagnes solo d’environ 8 à 10 heures chacune, avec des niveaux bien rythmés et une difficulté progressive. Ajoutez à cela le mode escarmouche contre l’IA, un mode multijoueur classé (avec le système Glicko-2) et des parties personnalisées… et vous obtenez un RTS complet dès le départ. Les développeurs annoncent de nouveaux contenus dans les mois à venir : troisième faction "jouable", nouvelles cartes, équilibrages et sans doute un éditeur de cartes à terme. C’est donc un jeu à la rejouabilité élevée, où chaque faction offre une approche stratégique différente, incitant à l’expérimentation et au perfectionnement. Nous validons ! A connaitre en 2025. Surtout si vous aimez "Command & Conquer".

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Graphismes : 17/20

Grâce à l’Unreal Engine 5, Tempest Rising propose des effets de lumière, d’ombre et de particules impressionnants. Les champs de bataille fourmillent de détails, et les explosions sont spectaculaires sans gêner la lisibilité. Le tout est très agréable et fièdle à l’esprit RTS des années 90/2000. Nous validons !

Gameplay & prise en main : 18/20

Tempest Rising est un RTS solide, tactique, rapide et fidèle aux classiques tout en étant "moderne" dans sa maniabilité. Les factions sont vraiment différentes et bien pensées, et les missions solo sont variées. Un retour aux sources qui plaira !

Musique et bruitages : 17/20

Une bande-son culte signée "Frank Klepacki" (connu pour C&C), des effets sonores sont justes et immersifs et des voix VO bien intégrées. C’est un sans-faute à ce niveau. Juste nous aurions aimé un localisation avec des voix en VF.

Durée de vie : 17/20

Tempest Rising offre deux campagnes solo (plutôt solides), un multijoueur, des escarmouches et une "roadmap" claire pour l’avenir. Pour un jeu à 39.99€ en accès anticipé, c’est très "généreux".

Note pour ce test : 17/20

"Tempest Rising" n’est pas une simple "copie" de "Command & Conquer" (EA) : c’est un véritable "successeur spirituel". Il ressuscite en 2025 le RTS "classique" avec passion, tout en le modernisant techniquement. Beau, fluide, bien équilibré et musicalement soigné, le jeu coche quasiment toutes les cases ! Pour un projet "en accès anticipé", il affiche déjà une maturité bluffante. Une excellente surprise à connaitre en 2025 si vous aimez les RTS.

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