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"Pied de nez aux blockbusters qui déclinent inlassablement les mêmes recettes, «Dishonored» redéfinit notre vison du jeu vidéo. Impossible de regretter son achat !"
Geek4Life
Dishonored

Réalisé par les talentueux Lyonnais d'Arkane Studios (les pères d'Arx Fatalis et de Dark Messiah of Might and Magic), « Dishonored » nous immerge dans la peau de Corvo, garde du corps accusé à tort de l'assassinat de l'Impératrice. Recherché par tous les soldats de Dunwall, ville ravagée par la peste, notre héros va devoir s'extirper de ce guet-apens, déjouer le complot et laver son honneur. Pressenti comme LE jeu de l'année 2012, « Dishonoerd » est à découvrir d'urgence !

Rares sont les jeux attendus avec autant d’enthousiasme et d'excitation. Surtout dans le cas d'une nouvelle licence ! Pourtant, les joueurs ne s'y sont pas trompés : le nouveau bébé des Lyonnais d'Arkane Studios à tout du chef-d'œuvre vidéo-ludique. Disponible simultanément sur PC, Playstation3 et Xbox 360 - depuis le 9 octobre 2012 - « Dishonored », se démarque de tout ce que nous avons pu voir à ce jour, avec un ingénieux mélange de FPS et d'infiltration. Le tout agrément de pouvoirs magiques et d'un sentiment de liberté. Le résultat est tout bonnement jubilatoire ! Fort d'un carton plein lors de l'E3, cette nouvelle production des pères « d'Arx Fatalis » (2002) est pressentie pour rafler le titre du « jeu de l'année 2012 ». À ce stade des présentations, venons-en au fait ! Testé à partir de la version Playstation3, « Dishonored » nous a immédiatement conquis par son univers Steampunk, influencé par l'ambiance rétro-futuriste de « Bioshock » (2K Games) et une architecture propre à l’époque de la révolution industrielle. Sous les traits de Corvo, garde du corps personnel de l'Impératrice, on est immédiatement émerveillé par l'originalité de « Dunwall », - une vaste ville créée par Viktor Antonov (Half-Life²) – dont les quartiers pauvres sont victimes de la peste. Pour contrer la propagation du fléau, l'Impératrice a envoyé Corvo dans les îles voisines en quête d’un antidote. Malheureusement, il n'existe aucun remède ! La campagne débute au palais, quand le fidèle serviteur s’apprête à faire son contre-rendu à l’impératrice et que celle-ci est sauvagement assassinée par des hommes masqués. Lesquels ont lancé un sortilège à Corvo pour l’empêcher d’intervenir. Condamné à mort, notre héros parvient in-extrémiste à s'évader grâce à des inconnus convaincus de son innocence. Commence alors une quête de justice qui – en fonction de vos choix – basculera ou non en vendetta.

Le retour de l'ange déchu...

Pour ne pas éventer la trame scénaristique, retenez simplement que Corvo ne restera pas seul dans son combat. A l’aide de compagnons, il sera rapidement équipé du fameux masque (voir la couverture du jeu) et d'un attirail ultra-polyvalent propice à l'infiltration ! Envoyé en mission aux quatre coins de Dunwall, afin de mettre à mal le système politique et religieux corrompu, notre héros devra sans cesse évoluer dans l'ombre et éliminer ses cibles avec subtilité. À l'instar de « 47 » (« Hitman » - Square Enix), Corvo peut assassiner ses victimes en silence, les contourner pour éviter toute confrontation inutile ou foncer dans le tas. Sympathique également : il est possible de déplacer les corps pour ne pas se faire repérer ! Précisons que la norme « PEGI 18+ » est parfaitement justifiée compte tenu des marres de sang, décapitations et autres démembrements... Concernant l'équipement, il y en a pour tous les goûts : sabre, arbalète, pistolet, grenades... Que ce soit à distance ou au corps à corps, Corvo est redoutable ! Attention à ne pas vous méprendre sur le niveau de difficulté, car même bien équipé, les ennemis ne font aucun cadeau. D'autant moins qu'ils coopèrent intelligemment et sont toujours nombreux à patrouiller dans la zone (grâce un système de ronde aléatoire). Résultat : au moindre faux pas, ils courent déclencher l'alarme ou appeller à l'aide. Sans jugeote, c'est pour vous la mort assurée ! Pour ne pas charger - encore et encore - votre dernière sauvegarde, prenez le temps d'analyser la situation, afin d'utiliser à bon escient vos atouts tactiques (armes, position, pouvoir, etc.). Le gameplay « old-school » permet un vaste choix d'options stratégiques : assaut frontal, infiltration par les toits ou les égouts, recours à la magie et même à des combinaisons surprenantes qui ne sont pas mentionnés dans le tutoriel afin que vous les découvriez par vous même au fil de l'aventure. Le concept est excellent !

Un gameplay « bac à sable »

Manette en main, les phases de combats font mouche dès les premières minutes. Nerveuses, intuitives et parfaitement chorégraphiées, elles évoquent le système de combat de « The Elder Scrolls IV Oblivion » (Bethesda). Que l'on soit fan de jeu d'action, de RPG ou d'infiltration, « Dishonored » est très plaisant à jouer. Dans le même esprit, attendez-vous à quelques pointes d'adrénaline dès lors que vous êtes repéré... Même au niveau « facile », les attaques ennemies (coups de sabre et tirs à bout portant) sont dévastatrices ! Par chance, cela s'applique également à votre attirail. Pour espérer réussir un « carton » au-delà de trois adversaires, mieux vaut opter pour un minimum de stratégie, sans quoi Corvo est rapidement submergé. En plus de ses hordes de soldats armés jusqu'aux dents, la défense adverse est composée de pylônes électriques capables de vous terrasser en un éclair et de tours de siège équipées de lance-grenades ou encore de murs énergétiques... Le challenge est corsé, mais il a le mérite de nous pousser dans nos retranchements pour trouver rapidement le meilleur moyen d'atteindre nos objectifs. L'autre point fort du jeu d'Arkane Studios réside dans son dynamisme et sa liberté d'action. Comprenez qu’une fois passé le bref tutoriel qui présente les bases du gameplay, vous êtes livré à vous-même face aux différentes situations. À vous de faire fonctionner vos méninges pour sortir de ce pétrin en un seul morceau... Dès la première mission, qui consiste à supprimer le Superviseur, il est possible d’opter pour diverses solutions. En l’occurrence : le poison, l’assassinat furtif ou l’assaut frontal. Sachez qu’il en va de même pour toutes les missions suivantes. Ce qui assure une parfaite rejouabilité. Mais c’est avec le pouvoir magique (obtenu grâce au mystérieux « Outsider » et à la collecte des runes) que le gameplay prend tout son sens : déplacement ultra-rapide, contrôle des êtres vivants (y compris les rats !), possibilité d'arrêter le temps... « Dishonored » repousse toutes les limites. Côté technique, le bilan est mi-figue, mi-raisin. Les textures sont relativement fades, voir minimalistes si on les observe d'un peu trop prêt. En revanche, l'aspect artistique est littéralement bluffant. Le design de la ville est tout simplement envoûtant, tout comme le look des personnages – ultra-détaillés et expressifs – et l'architecture des bâtiments qui regorge de détails. Au point qu'il ne n’est pas rare de prendre quelques instants pour admirer le travail d'Arkane Studios. La bande-son est aussi réussie, avec une parfaite localisation VF, des bruitages immersifs et des thèmes musicaux dignes d'une production hollywoodienne. Bethesda a bien fait d'investir dans le talent d'Arkane Studios. Pour tout dire, les Français démontrent au monde entier que l'on peut encore innover et imposer un concept anticonformiste, sans forcément proposer un gameplay « casual » ou bénéficier de l'aura médiatique d'un « Call of Duty ». Bref, nous avons adoré « Dishonored » et nous vous le recommandons vivement. Impossible de regretter son achat !

Geek4Life
Graphismes : 18/20

Décevant sur le plan technique, « Dishonored » est paradoxalement l'un des plus beaux jeux de la fin d'année. Malgré ses textures fades et son moteur 3D daté, le jeu d'Arkane Studio offre un univers spectaculaire, une réalisation artistique sans pareil. Les personnages sont très expressifs, les divers environnements de la ville regorgent de détails et l'on s'émerveille en particulier devant l’architecture. Retenez que la version PC est un cran plus réussi.

Gameplay & prise en main : 19/20

À l'heure où les jeux « casual » dominent le marché, Bethesda et Arkane Studios ont opté pour un retour aux sources. « Dishonored » repose sur un gameplay « old-school » exigeant, chronophage où le tutoriel ne transmet que le strict minimum... Pour le reste, à vous d'expérimenter les différents pouvoirs de Corvo et d'explorer la ville afin de mettre en place vos propres stratégies. Qu'il s'agisse des phases de combat (au sabre, au pistolet ou à l'arbalète), d'infiltration ou de magie, « Dishonored » offre un sentiment de liberté inégalé !

Musique et bruitages : 18/20

Avec une ambiance visuelle d'une telle qualité, la bande-son se devait d'être soignée. C'est donc avec plaisir que l'on constate qu'Arkane Studios n'a pas fait les choses à moitié. Localisation VF parfaitement maitrisée, doublage assuré par de célèbres comédiens, bruitages immersifs, musiques totalement en phase avec l'univers du jeu. Mise à part la redondance des voix des gardes (par manque de comédiens ?) le résultat est tout simplement envoûtant.

Durée de vie : 18/20

Malgré l'absence d’un mode multijoueur, « Dishonored » offre une incroyable longévité et une rejouabilité certaine. La raison de cette recette miracle ? Chaque partie est unique, par le placement aléatoire des ennemis, et le fait que toutes les missions peuvent être accomplies de multiples façons. Comme dans « Hitman » (IO Interactive). Ajoutez qu'il faut jouer plusieurs parties pour débloquer tous les pouvoirs à 100% et vous obtenez un rapport qualité/prix exceptionnel.

Note pour ce test : 18/20

Formidable pied de nez aux blockbusters qui déclinent inlassablement les mêmes recettes, « Dishonored » redéfinit notre vison du jeu vidéo.  Malgré une réalisation technique perfectible (textures fades, moteur daté), Arkane Studios a tout donné pour offrir à ce nouveau bébé un univers visuel dantesque. Le jeu de Bethesda repose sur une vraie prise de risque, car Arkane Studios s'est volontairement éloigné des standards actuels. Au point que le tutoriel ne révèle que les fondamentaux... Pour le reste, c'est à vous d'apprendre quelles sont vos limites. Reposant sur une trame scénaristique captivante, un gameplay intelligent (et ultra-nerveux), « Dishonored » a tout du chef-d'œuvre vidéoludique. Avec une durée de vie dépassant la dizaine d'heures et une parfaite rejouabilité en raison du positionnement aléatoire des ennemis... vous n'êtes pas prêt d'arrêter d'arpenter les rues de Dunwall ! Pour notre part, nous avons été bluffés par tant de créativité et un sentiment de liberté omniprésent.  

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