King of Meat débarque sur PC, PS5, Xbox Series et Switch ! Signé Glowmade (et édité par Amazon Games), ce "party-platformer" délirant mêle action, coopération et création de niveaux communautaires dans un univers aussi fou que coloré. Le concept ? Des héros paumés dans un show télévisé où tout peut exploser, tomber ou vous écraser ! Une compétition aussi drôle que cruelle, où seul le plus malin (et le plus agile) triomphe. Entre gameplay coopératif, humour "corrosif" et système d’éditeur complet, "King of Meat" entend bien s’imposer comme le nouveau phénomène du multijoueur en ligne. Alors, pari réussi ?
"King of Meat" affiche la couleur : il ne se prend pas au sérieux ! L’univers est une satire du divertissement moderne, façon “télé-réalité sanglante”. Les décors sont des arènes farfelues – mi-cirque médiéval, mi-plateau TV – où pièges mécaniques et monstres absurdes s’enchaînent dans un chaos permanent. La direction artistique est un vrai point fort : visuellement, c’est à la fois "cartoon" et très expressif. On sent une réelle personnalité dans chaque décor, chaque accessoire, chaque personnage. Les animations sont exagérées, les effets lumineux explosifs, les réactions du “public” nous amusent. Le résultat est donc plaisant ! Surtout que la technique est honorable avec un moteur qui tourne à 60 fps constants sur PS5 et Xbox Series, sans ralentissements notables. Sur PC, le jeu est fluide et bien optimisé, même sur des configurations moyennes. Sur Switch, le rendu reste honnête, avec des concessions sur la résolution, mais sans sacrifier la fluidité. Bref, une réalisation soignée, fun et rythmée !
Gameplay coopératif et création de donjons... C’est LE cœur du jeu. "King of Meat" propose jusqu’à quatre joueurs en ligne (ou en local sur certaines plateformes) dans des arènes piégées, pleines de leviers, plateformes mouvantes, pièges à pointes et monstres imprévisibles. Le but : survivre, amasser du butin et récolter un maximum de points sous les yeux d’un public fictif en délire. L’action est nerveuse, pleine de rebondissements et de moments absurdes. La grande force du titre, c’est son éditeur de niveaux intégré. Intuitif, complet, il permet de créer ses propres donjons, de placer obstacles, ennemis, objets à collectionner et d’en partager le résultat en ligne. Résultat : un contenu potentiellement infini, alimenté par la communauté. Le système de notation et de partage rappelle un peu les “Super Mario Maker” ou “Fall Guys” dans leur philosophie. En termes de gameplay, chaque personnage dispose de compétences uniques : dash, grappin, attaque spéciale… Le tout donne un jeu coopératif nerveux, souvent hilarant, où la communication et le timing font la différence. Petit bémol : la maniabilité reste perfectible. Les sauts sont parfois un peu "flottants", et les collisions peuvent surprendre. Ce n’est pas catastrophique, mais ça demande un petit temps d’adaptation. En revanche, la dimension "coop" fonctionne à merveille. Joué entre amis, le chaos devient irrésistible ! C’est clairement l’intérêt...
Un contenu riche mais dépendant de la communauté
Côté modes, "King of Meat" propose un ensemble solide : campagne solo jouable en coop, défis journaliers, tournois et surtout un mode “Création” qui prolonge énormément la durée de vie. L’éditeur est clairement pensé pour devenir le moteur du jeu sur le long terme. Si la communauté suit, les possibilités seront infinies ! Les développeurs promettent d’ailleurs des événements saisonniers et de nouveaux éléments de décor à venir. En solo, le jeu reste jouable, mais perd une grande partie de son intérêt. L’intelligence artificielle, correcte sans être bluffante, peine parfois à suivre le rythme effréné des niveaux les plus tordus. "King of Meat" est donc avant tout une expérience multijoueur. À plusieurs, les crises de rire sont garanties !
Evoquons aussi l’ambiance sonore, elle colle parfaitement à l’esprit du jeu. Bruitages "cartoonesques", musique dynamique, présentateur qui commente vos exploits ou vos échecs : tout concourt à renforcer l’impression de participer à une émission télévisée incontrôlable. Le mixage est propre, les effets sonores bien spatialisés, et certaines musiques restent en tête. Mention spéciale au sound design des pièges et des impacts : tout sonne "satisfaisant", avec une exagération volontaire qui fait mouche. Difficile de mesurer la durée de vie d’un tel titre : la campagne principale se boucle en une petite dizaine d’heures, mais l’intérêt vient clairement du multijoueur et de la création communautaire. Tant que les joueurs continuent d’inventer des donjons farfelus, "King of Meat" restera vivant. Si la communauté s’essouffle, le contenu “officiel” pourrait sembler un peu "léger" à long terme. Cela dit, l’équilibre entre fun immédiat et potentiel créatif est très bien trouvé. Le titre s’adresse autant aux amateurs de défis coopératifs qu’aux créateurs en herbe.
Avec son style cartoon délirant, ses animations soignées, un univers original et fluide sur consoles et PC le soft est plutôt réussit ! Quelques concessions sur Switch sont à prévoir , mais l’ensemble reste superbe et lisible en pleine action.
"King of Meat" est un divertissement coopératif, fun et nerveux, avec un excellent éditeur de niveaux. Les sauts un peu imprécis et certaines collisions frustrantes empêchent d’atteindre l’excellence, mais l’ensemble est très divertissant pour qui aime ce type de production !
Ambiance sonore est à la fois explosive et humoristique, et donc parfaitement adaptée à l’univers. Les musiques rythmées et les effets comiques renforcent l’immersion dans ce show "délirant".
La campagne est courte mais offre une forte rejouabilité grâce au mode création et au multijoueur. Tout dépendra du suivi et de la communauté, mais le potentiel est réel.
"King of Meat" est une excellente surprise de fin 2025 ! Coloré, drôle et bourré d’énergie, il s’impose comme un jeu coopératif original et généreux, à mi-chemin entre “party game” et “platformer créatif”. Si la précision des contrôles laisse parfois à désirer, l’expérience en multijoueur est un vrai régal. Un titre à suivre, promis à un bel avenir si sa communauté reste active.